
Toulouse : Maurice Audin, une histoire française
Nous présentons « Maurice Audin : une histoire française », le film de la rencontre organisée à Toulouse le 12 février 2024 par le Conseil départemental de Haute-Garonne et l’Association Audin.
Nous présentons « Maurice Audin : une histoire française », le film de la rencontre organisée à Toulouse le 12 février 2024 par le Conseil départemental de Haute-Garonne et l’Association Audin.
Sur le livre « Le Pen et la torture. Alger 1957 » de Fabrice Riceputi, nous publions la présentation de l’éditeur, une émission de Mediapart et un entretien publié dans « L’Humanité ».
Robert Badinter (1928-2024), interrogé en avril 2018 pour le film de François Demerliac « Maurice Audin, la disparition », raconte ici son rôle, alors tout jeune avocat, et celui de ses confrères, pour la défense du Comité Audin.
En 2018, le site 1000autres.org demandait à leurs proches et descendants de nous dire ce que sont devenus plus d’un millier de victimes d’enlèvement par l’armée française à Alger en 1957, durant
Présentation de l’éditeur 11 août 1957 : Mohamed Ouali Siaci est arrêté. Ce jeune Algérien, qui aspirait à l’indépendance de son pays, militait clandestinement au sein du FLN depuis deux
Fragment de la fiche d’internement de Paul Teitgen au camp nazi du Struthof (AD de la Haute-Saône) Paul Teitgen (1919-1991), résistant dès 1940, torturé par la Gestapo à Nancy, déporté
Présentation de l’éditeur Décembre 1956, le jeune député poujadiste Jean-Marie Le Pen est à Alger. Engagé volontaire chez les parachutistes pour défendre l’Algérie coloniale contre la « subversion », il participe aux
Antoine Argoud, fantôme de la justice expéditive en Algérie française Le colonel Antoine Argoud en 1983 Jean-Claude Delmas/AFP Par Jeremy Rubenstein. Publié par Orient XXI le 24 novembre 2023. Source
Le Festival Off d’Avignon présente au Théâtre des Halles du 7 au 26 juillet 2023 un spectacle intitulé La Question, mis en scène par Laurent Meininger. Le comédien Stanislas Nordey y joue et dit le texte culte du même nom, publié en 1958, dans lequel le journaliste membre alors du parti communiste algérien Henri Alleg, décédé il y dix ans, y raconte la torture qu’il a subie entre les mains de l’armée française à Alger en juin 1957, ainsi que des milliers d’autres personnes enlevées dans le cadre de ce qui a été appelé improprement la « bataille d’Alger ». Nous publions ici la présentation et un court extrait de ce spectacle, ainsi qu’un article publié sur son blog Mediapart par le journaliste et écrivain Jean-Pierre Thibaudat.
Dans le cadre d’une série « Une histoire particulière » sur les criminels de guerre, un documentaire porte sur le général Paul Aussaresses. En 1957, pendant la guerre d’Algérie, il était chargé avec une équipe de tueurs de torturer et assassiner les personnages importants de la lutte d’indépendance algérienne. Deux épisodes présentent ce rôle, le troisième son livre publié en 2001 où il reconnait sans regrets ces actes qu’il considère comme légitimes. Comment réagir à un tel éloge du crime ? L’amnistie promulguée après les accords d’Évian empêche qu’il soit poursuivi sur les faits, une plainte contre ses actes ne pouvant aboutir, la Ligue des droits de l’Homme a choisi de poursuivre son livre pour l’apologie de ces crimes. Choix difficile, car cette association défend la liberté de l’édition et les récits des crimiels sont utiles à l’écriture de l’histoire. Le procès n’a rempli que partiellement son objectif. La société française n’a pas fait son travail.
Comme l’a écrit Le Monde, une « polémique a éclaté autour d’un podcast de France Inter consacré au fondateur du Front national », Jean-Marie Le Pen : « La manière dont sont présentés les actes de M. Le Pen en Algérie, évoqués dans l’épisode 2, pose problème à des historiens et spécialistes ». Les propos tenus par l’historien Benjamin Stora contredisent les enquêtes de Florence Beaugé publiées dans Le Monde et reprises dans un livre, qui lui imputent un fait indiscutable de torture à Alger dans la nuit du 2 au 3 mars 1957 et relate les dires de témoins de quatre crimes analogues. Les sites histoirecoloniale.net et 1000autres.org ont rapporté d’autres actes comparables commis dès février 1957 ; et une plainte pour tortures commises le 8 mars 1957 a été consignée dans un rapport de police dont Mediapart a fait état en 2018. En privé, Benjamin Stora reconnaît une erreur. France inter et le réalisateur du podcast restent dans le flou. Ils doivent rectifier les déclarations inexactes qu’ils ont diffusées.
Dans le cadre du projet Mille autres consacré à la disparition forcée des Algériens du fait de la grande répression d’Alger en 1957, dite « bataille d’Alger », les historiens Malika Rahal et Fabrice Riceputi ont effectué une mission de recherche en novembre 2022. Ils ont notamment poursuivi un travail de localisation des très nombreux centres de torture mentionnés par les familles de victimes de la disparition forcée. C’est ainsi qu’ils ont pu retrouver et visiter l’un d’entre eux, l’ancienne ferme coloniale Perrin. On sait que l’avocat Ali Boumendjel y a été détenu peu avant son assassinat et que l’ingénieur Mohand Selhi y a disparu. Ils ont fait le récit de cette découverte pour Mediapart. Par ailleurs, la revue Annales Histoire Sciences Sociales vient de publier un long article de ces deux historiens sur le projet Mille autres, dont nous publions également ci-dessous le résumé.