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Montpellier

musée de la France et de l’Algérie : enterré mais pas mort

Comment sortir de la guerre des mémoires à propos des relations entre Français et Algériens ? Plus d’un demi-siècle après la fin de la guerre d’Algérie, il est urgent de proposer le moyen de comprendre le passé et de préparer l’avenir. C’est ce qu’entend réaliser une équipe pluridisciplinaire de chercheurs. Le bâtiment d’un « Musée de l’Histoire de la France et de l’Algérie », dont l’achèvement était programmé pour 2015, vient de se voir affecté à une autre destination. Par décision du Président de l’Agglomération, que le Conseil a entérinée le 19 juin dernier, il sera dévolu à un musée d’art contemporain 1. Le projet initial n’est pas pour autant abandonné par les chercheurs.

Un dossier consacré à ce problème, comportant notamment une pétition de soutien au Musée d’Histoire de la France et de l’Algérie à Montpellier, signée par plus de 4 100 personnes, est en ligne : http://www.change.org/fr/pétitions/monsieur-philippe-saurel-non-à-l-abandon-du-musée-d-histoire-de-la-france-et-de-l-algérie.

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musée de Montpellier : il est temps de regarder l’histoire en face

Le collectif de défense du Musée de l’histoire de la France et de l’Algérie publie un communiqué que vous trouverez ci-dessous dans son intégralité. Il répond point par point aux différents arguments avancés par le nouveau maire et président de l’Agglomération de Montpellier, Philippe Saurel. Alors qu’il avait écrit dans son blog de campagne être «favorable» à ce musée, il lui a suffi de quelques semaines pour décider l’abandon du projet. En fait, c’est au conseil d’agglomération qu’il revient de prendre une telle décision – il se réunira le 16 juin.

On peut se demander si la véritable raison du changement de cap du maire de Montpellier, n’est pas d’ordre politique : en bon disciple de Georges Frêche, il tient avant tout à ne pas s’aliéner les “pieds-noirs”. « Je ne marcherai pas sur la mémoire des Français d’Algérie » aurait-il déclaré.

Outre le communiqué du collectif , vous pourrez prendre connaissance ci-dessous d’un article du Midi libre et d’un autre du Monde.

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Montpellier : devoir d’histoire plutôt que devoir de mémoire

L’Association des professeurs d’histoire et de géographie (APHG) prend résolument position contre la décision du maire de Montpellier d’abandonner le Musée de l’histoire de la France et de l’Algérie : « Il est temps de regarder en face l’histoire de nos deux peuples». L’association appelle ses adhérents à signer la pétition adressée au maire de Montpellier.

Le quotidien algérien El Watan revient sur cette question en donnant la parole à Jean-Robert Henry, Paul Siblot et Sylvie Thénault, tous membres du comité scientifique du musée.

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Montpellier : l’impasse mémorielle

Quelques articles de presse – Les Inrocks, Libération et El Watan – évoquant la décision de Philippe Saurel d’abandonner le Musée de l’histoire de la France et de l’Algérie2.

[Mis en ligne le 23 mai 2014, mis à jour le 24]

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non à l’abandon du musée de l’histoire de la France et de l’Algérie

Le nouveau maire de Montpellier, Philippe Saurel, a annoncé l’abandon du projet de Musée de la France et de l’Algérie – voir cette page.

Le projet en question, qui ne correspondait d’ailleurs pas à l’idée initiale de l’ancien maire, Georges Frêche, d’un Musée de la France en Algérie, devait être animé par des scientifiques des deux pays, et aborder de façon novatrice l’histoire de la France et de l’Algérie afin d’aider les jeunes générations à construire l’avenir.

Une pétition vient d’être lancée qui demande à Philippe Saurel de revenir sur sa décision.

[Mis en ligne le 21 mai 2014, mis à jour le 22]

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L'Hôtel Montcalm à Montpellier
Montpellier

pas de musée de la France et de l’Algérie à Montpellier

Changement de cap à Montpellier pour l’hôtel Montcalm. À moins d’un an de son ouverture prévue, Philippe Saurel, « socialiste dissident », nouveau maire de la ville et nouveau président de l’Agglo vient d’annoncer sa décision d’abandonner le projet de musée de la France et de l’Algérie. L’hôtel Montcalm deviendra finalement un lieu dédié à l’art contemporain,
une décision annoncée sans aucune concertation avec le Conseil scientifique qui provoque une vigoureuse protestation de ses membres.

Comme l’écrit sur son compte Facebook l’historien Tramor Quemeneur, membre du Conseil scientifique, «ce retournement est encore, une fois de plus, le symbole que la mémoire de la colonisation française et de la guerre d’Algérie ne passe pas. Est-ce pour satisfaire quelque promesse électorale que le nouveau maire renonce à ce projet ? Est-ce par frilosité, pour ne pas dire crainte voire lâcheté ?

Ce musée aurait pourtant pu être un beau projet, comme le versant méditerranéen du Mémorial de Caen sur la Seconde Guerre mondiale ou de l’Historial de la Grande Guerre à Péronne.
»

Il aurait pu devenir le musée de l’histoire des relations franco-algériennes et plus largement franco-maghrébines…

Il n’en sera rien…

[Mis en ligne le 18 mai 2014, revu et corrigé le 19]

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L'hôtel Montcalm en travaux.
Montpellier

Montpellier : un musée de l’histoire de la France en Algérie

Ce nouveau musée devrait ouvrir début 2012. Il réalisera une promesse de Georges Frêche, alors maire de Montpellier, à des associations de rapatriés afin de « rendre hommage à ce que les Français ont fait là-bas… ». Sa réalisation coûtera plus de 19 millions d’euros, et sera financée à 90 % par l’agglomération de Montpellier, le département de l’Hérault et la région apportant chacun 1 million d’euros.

Un projet fortement contesté en Algérie… et en France. Invités à participer à son conseil scientifique, des universitaires en ont démissionné dès 2005, refusant de « servir la soupe aux politiques et aux rapatriés ». Dès le lancement du projet, en 2003, élus communistes et Verts avaient fait connaître leur refus d’un musée à la gloire du colonialisme. Et Hélène Mandroux, maire socialiste de Montpellier depuis 2004, s’est désengagée du projet en 2007.

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palavas_11fev2006.jpg
Montpellier

la bataille de la mémoire coloniale fait une première victime en Languedoc-Roussillon

Environ 700 personnes ont répondu samedi 11 février à l’appel d’une dizaine de députés UMP : ils se sont réunis à Palavas pour dénoncer l’abrogation de l’article 4 de la loi du 23 février 2005 qui vante le «rôle positif» de la France dans ses anciennes colonies.

Après l’échec d’une manifestation analogue organisée par Georges Frêche, président PS de la région et de l’Agglo, ce dernier s’en est violemment pris à des harkis et les a insultés.

Le président de l’association AJIR 34, blessé par ces propos, a déposé plainte contre Georges Frêche pour « injures, diffamation et appel à la haine raciale ». Hamlaoui Mekachera, ministre délégué aux Anciens combattants, a saisi lundi 13 février le Garde des Sceaux pour les propos tenus par Georges Frêche « en application de dispositions de l’article 5 de la loi du 23 février 2005 ».

Dans un communiqué publié par la LDH, l’association déclare attendre du PS une condamnation claire des propos de Georges Frèche.

[Première publication le 12 février 2006,

mise à jour le 13 février 2006.]

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Libération le 17 novembre 2005.
Montpellier

Montpellier : parfums électoralistes autour du projet de musée de la France en Algérie

Le projet de centre qui devrait célébrer la présence française en Algérie, de 1830 à 1962, rencontre des difficultés existentielles.

Mais il continue à bénéficier du soutien efficace de Georges Frêche qui, l’oeil rivé sur son électorat, n’a « rien à foutre des commentaires d’universitaires trous du cul. On les sifflera quand on les sollicitera ».

[Première mise en ligne : 7 novembre 2005

mise à jour le 14 janvier 2006.]
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