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Asie

Indochine

Le militant anticolonialiste Henri Martin

Résistant, communiste, anticolonialiste, Henri Martin a passé plus de trois ans en prison pour son engagement contre la guerre d’Indochine, avant d’être libéré puis gracié à l’issu d’une grande campagne pour sa libération. Henri Martin est décédé
dans la nuit du 16 au 17 février 2015. Il était né en 1927 à Lunery, dans le Cher.

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Indochine

Disparition de Pierre Brocheux (1931-2022)
historien important du Viêt-Nam contemporain

Pierre Brocheux, spécialiste de l’histoire de l’Indochine coloniale et du Viêt Nam contemporain est décédé le 25 décembre 2022. Né à Cholon le 18 mai 1931 d’un père français et d’une mère vietnamienne dans ce qui était encore la Cochinchine, il a fait ses études primaires, secondaires et supérieures à Saïgon puis à Paris. Il a enseigné l’histoire et la géographie au lycée français de Saïgon de 1960 à 1968 puis au lycée technique Jean-Macé à Vitry-sur-Seine (1968-1970). Avec Daniel Hémery, il a publié l’ouvrage de référence Indochine, la colonisation ambiguë aux Éditions La Découverte en 1995, réédité depuis. Et aussi deux ouvrages biographiques sur Hô Chi Minh (2000 et 2003), un essai d’histoire économique du Viêt-Nam sur la longue durée (2009), une monographie sur le delta du Mékong (1995, rééditée en 2009) et des directions d’ouvrages abordant des aspects peu connus de la colonisation ou de la guerre d’Indochine.

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Indochine

La « sale guerre » d’Indochine
une guerre importante,
trop absente des débats mémoriels en France

Dans son numéro de septembre, la revue de vulgarisation historique L’Histoire a la bonne idée de consacrer son dossier central à une guerre coloniale passablement absente des débats mémoriels en France : la guerre d’Indochine (1945-1954), « sale guerre » longue de près d’une décennie qui vit s’élaborer une doctrine militaire française de lutte par la terreur contre la « subversion » des peuples colonisés. Une doctrine qui fut appliquée aussitôt après en Algérie par les militaires français défaits à Diên Biên Phu, puis diffusée par eux comme modèle répressif dans diverses dictatures. Alain Ruscio, historien spécialiste de l’Indochine coloniale, a lu pour nous ce dossier.

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Vietnam

Casablanca-Hanoï,
une porte dérobée sur des histoires postcoloniales

L’historienne Nelcya Delanoë avait fait, dans Poussières d’Empire (2002), l’histoire des soldats marocains qui désertèrent l’armée coloniale en Indochine pour rallier le Viet-minh. Dans Casablanca-Hanoi, avec l’anthropologue Caroline Grillot, elle livre le fruit de leurs douze années d’enquête autour de Dung, fille de l’un de ces Marocains rapatriés en 1972 et d’une Vietnamienne, restée au pays. L’ouvrage, inclassable, ouvre ainsi « une porte dérobée » sur l’histoire coloniale et postcoloniale de la France, du Viêt Nam et du Maroc à travers celle de quelques-uns de leurs héritiers. Ci-dessous une recension de ce livre par Alain Ruscio, sa préface par François Guillemot, ainsi qu’un court métrage marocain, Oulad l’Vietnam, consacré aux familles maroco-vietnamiennes rapatriées et à leurs descendants au Maroc.

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Indochine

L’agent orange, le défoliant militaire
qui a fait des millions de victimes
dans la guerre du Vietnam

L’ancienne résistante lors de la guerre américaine au Vietnam, Tran To Nga, a intenté en France un procès contre 19 entreprises, dont Dow Chemical et Bayer-Monsanto, pour la fabrication de l’Agent orange, un défoliant militaire qui a fait des millions de victimes. Cette femme qui a maintenant 79 ans en a subi de graves conséquences. C’est un procès historique qui se tient au tribunal judiciaire d’Évry, six ans après le début de la procédure. Entre 1961 et 1971, au moins 84 millions de litres de ce défoliant sont épandus au-dessus du Vietnam, entraînant d’importants dégâts sur les habitants et sur l’environnement. Plus de quarante ans après la guerre, 150 000 enfants en sont handicapés. L’Union générale des Vietnamiens de France appelle à un rassemblement le 30 Janvier 2021.

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Diên Biên Phu, Vertières et l’abolition de l’esclavage : temps coloniaux

Le 7 mai 1954, il y a eu soixante ans hier, le camp de Diên Biên Phu capitulait devant l’armée de libération vietnamienne. Souvent considérée comme le début de la fin de l’Empire colonial français, cette défaite de la France n’était pas la première victoire d’un pays colonisé. En effet, lors de la bataille de Vertières, en novembre 1803, les troupes françaises que Bonaparte avait envoyées pour rétablir l’esclavage à Saint-Domingue furent écrasées. Le premier État noir des temps modernes est né le 1er janvier 1804 sous le nom de Haïti. Mais sait-on que, pour obtenir la reconnaissance de son indépendance, Haïti a dû payer une rançon considérable – en vue de l’indemnisation des anciens propriétaires d’esclaves.

Il faudra attendre encore plus de quarante ans pour que l’esclavage soit définitivement aboli en France, un événement qui est officiellement commémoré le 10 mai, en particulier à Villers-Cotterêts 1.

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Mai 1954 : la chute de Diên Biên Phu

Le 7 mai 1954, à Dien Bien Phu, un camp retranché du nord du Vietnam, aux confins de la Chine et du Laos, une force française de plusieurs milliers d’hommes capitule face à l’armée populaire vietnamienne du général Giap qui en faisait le siège depuis plusieurs mois.

La défaite de Dien Bien Phu est une étape importante de la fin de l’Empire colonial français. L’historien Alain Ruscio la replace dans son contexte.

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Mort du vainqueur de Dien Bien Phu

Il a défait la France et tenu tête aux Etats-Unis d’Amérique. Le général Vo Nguyên Giap est mort vendredi 4 octobre à l’âge de 102 ans : la prise du camp retranché français de Diên Biên Phu en mai 1954 et la chute de Saïgon en avril 1975 demeurent les faits d’armes de ce héros de l’indépendance vietnamienne.

L’historien Alain Ruscio lui rend hommage.

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