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Les travailleurs vietnamiens en France, 1939-1952, par Liem Khê Luguern

Depuis plusieurs années, Liem Khê Luguern consacre ses travaux à la présence des travailleurs dit Indochinois — en fait, presque uniquement Vietnamiens — en France durant la Seconde Guerre mondiale. Après un premier article, en 1989, « Les travailleurs indochinois en France de 1939 à 1948 » (Bulletin du Centre d’histoire de la France contemporaine, Université de Nanterre, n° 10), elle a soutenu en 2014, une thèse d’histoire à l’EHESS, sous la direction de Gérard Noiriel : « Les Travailleurs Indochinois. Étude socio-historique d’une immigration coloniale ». Dans l’article qui suit, elle donne un résumé de cette histoire trop oubliée.

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Les travailleurs vietnamiens immigrés de force (1939-1952)

En 2004, le journaliste Pierre Daum, alors correspondant à Montpellier du journal « Libération », découvre à la faveur d’un reportage à Arles un musée consacré à la riziculture en Camargue où une photo datant de 1942 montre des paysans vietnamiens en train de planter le riz. C’est le début d’une enquête qui l’a amené à publier plusieurs livres et à collaborer à plusieurs films sur les « Indochinois » enrôlés de force comme travailleurs à la veille de la guerre et employés ensuite quasi gratuitement à différents travaux. Il signe cette fois avec le dessinateur de BD Clément Baloup un album mettant en lumière ce moment oublié de l’histoire de France.

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Mammies de Sainte-Livrade (photo archives Sud Ouest)
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la fin annoncée du “petit Saïgon” sur Lot

Au cours de la période de décolonisation plusieurs camps ont été réouverts dans le département du Lot-et-Garonne pour recevoir différents groupes de rapatriés. Le plus connu est sans doute celui de Bias par lequel de très nombreux harkis sont passés à partir de 1962 et qui fut à la pointe de la révolte de la jeunesse harkie en 1975.

Huit ans auparavant, un autre camp avait été réactivé à Sainte-Livrade-sur-Lot. Après la débâcle française en Indochine, consécutive à la défaite de Diên Biên Phu (1954), plus d’un millier de réfugiés d’Indochine y furent installés dans l’euphémique “Centre d’accueil des Français d’Indochine” (CAFI). Aujourd’hui le CAFI est en voie de «réhabilitation» – certains parlent de «destruction/reconstruction».

Un journaliste de Courrier International y a rencontré l’été dernier les dernières Indochinoises nonagénaires qui y habitent encore. A la suite de son article, vous trouverez quelques liens permettant de mieux appréhender la situation.

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rapatriés d’Indochine : plus de cinquante ans d’oubli

La première arrivée massive de rapatriés des colonies de l’histoire de la France s’est déroulée en 1956. Venant du Vietnam, ils ont été parqués, à Noyant, dans l’Allier, et à Sainte-Livrade, dans le Lot-et-Garonne, puis oubliés, au point que certains d’entre eux y vivent toujours.

Un article récent rappelle l’existence de ces victimes oubliées de l’Empire français. Dans un texte de juin 2006 que nous reprenons à la suite, l’historien Gilles Manceron rappelle que leur sort est révélateur de la manière dont le drame colonial s’est prolongé pendant un demi-siècle en plein cœur de la France1.

[Cette page, dont la première mise en ligne date d’août 2006,

a été complétée le 26 juin 2008]
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