
Il y a 50 ans finissait la guerre du Viêt Nam, par Alain Ruscio. Une rencontre-débat à Paris
Alain Ruscio relate la guerre du Viêt Nam perdue en 1975 par les Etats-Unis. Une rencontre-débat aura lieu à Paris le 26 avril.
Alain Ruscio relate la guerre du Viêt Nam perdue en 1975 par les Etats-Unis. Une rencontre-débat aura lieu à Paris le 26 avril.
Pierre Daum compare la qualification des harkis par le pouvoir algérien et celle par le pouvoir vietnamien des travailleurs recrutés par les autorités françaises et des Vietnamiens qui ont fui leur pays en 1956.
Madeleine Riffaud, poétesse, résistante, ancienne journaliste à l’Humanité, est décédée à l’âge de 100 ans le 6 novembre 2024. Une vie d’une folle intensité, après l’enfance dans les décombres de la Grande guerre,
Les firmes ayant produit l’Agent Orange, arme chimique utilisée par les Etats-Unis au Vietnam, vont-elles répondre de leurs actes ? Un jugement en appel est attendu pour le 22 août 2024.
Il y a soixante-dix ans, le 7 mai 1954 à Diên Biên Phu, un peuple colonisé insurgé infligeait une défaite militaire décisive à une puissance coloniale majeure, la France.
« Le cours de l’histoire » consacre une série de quatre émissions à l’histoire de l’Indochine
Andrée VIollis (1870-1950) publia en 1935 un livre devenu un classique de l’anticolonialisme : « SOS Indochine »
Résistant, communiste, anticolonialiste, Henri Martin a passé plus de trois ans en prison pour son engagement contre la guerre d’Indochine, avant d’être libéré puis gracié à l’issu d’une grande campagne pour sa libération. Henri Martin est décédé
dans la nuit du 16 au 17 février 2015. Il était né en 1927 à Lunery, dans le Cher.
Pierre Brocheux, spécialiste de l’histoire de l’Indochine coloniale et du Viêt Nam contemporain est décédé le 25 décembre 2022. Né à Cholon le 18 mai 1931 d’un père français et d’une mère vietnamienne dans ce qui était encore la Cochinchine, il a fait ses études primaires, secondaires et supérieures à Saïgon puis à Paris. Il a enseigné l’histoire et la géographie au lycée français de Saïgon de 1960 à 1968 puis au lycée technique Jean-Macé à Vitry-sur-Seine (1968-1970). Avec Daniel Hémery, il a publié l’ouvrage de référence Indochine, la colonisation ambiguë aux Éditions La Découverte en 1995, réédité depuis. Et aussi deux ouvrages biographiques sur Hô Chi Minh (2000 et 2003), un essai d’histoire économique du Viêt-Nam sur la longue durée (2009), une monographie sur le delta du Mékong (1995, rééditée en 2009) et des directions d’ouvrages abordant des aspects peu connus de la colonisation ou de la guerre d’Indochine.
Dans son numéro de septembre, la revue de vulgarisation historique L’Histoire a la bonne idée de consacrer son dossier central à une guerre coloniale passablement absente des débats mémoriels en France : la guerre d’Indochine (1945-1954), « sale guerre » longue de près d’une décennie qui vit s’élaborer une doctrine militaire française de lutte par la terreur contre la « subversion » des peuples colonisés. Une doctrine qui fut appliquée aussitôt après en Algérie par les militaires français défaits à Diên Biên Phu, puis diffusée par eux comme modèle répressif dans diverses dictatures. Alain Ruscio, historien spécialiste de l’Indochine coloniale, a lu pour nous ce dossier.
L’historienne Nelcya Delanoë avait fait, dans Poussières d’Empire (2002), l’histoire des soldats marocains qui désertèrent l’armée coloniale en Indochine pour rallier le Viet-minh. Dans Casablanca-Hanoi, avec l’anthropologue Caroline Grillot, elle livre le fruit de leurs douze années d’enquête autour de Dung, fille de l’un de ces Marocains rapatriés en 1972 et d’une Vietnamienne, restée au pays. L’ouvrage, inclassable, ouvre ainsi « une porte dérobée » sur l’histoire coloniale et postcoloniale de la France, du Viêt Nam et du Maroc à travers celle de quelques-uns de leurs héritiers. Ci-dessous une recension de ce livre par Alain Ruscio, sa préface par François Guillemot, ainsi qu’un court métrage marocain, Oulad l’Vietnam, consacré aux familles maroco-vietnamiennes rapatriées et à leurs descendants au Maroc.
L’ancienne résistante lors de la guerre américaine au Vietnam, Tran To Nga, a intenté en France un procès contre 19 entreprises, dont Dow Chemical et Bayer-Monsanto, pour la fabrication de l’Agent orange, un défoliant militaire qui a fait des millions de victimes. Cette femme qui a maintenant 79 ans en a subi de graves conséquences. C’est un procès historique qui se tient au tribunal judiciaire d’Évry, six ans après le début de la procédure. Entre 1961 et 1971, au moins 84 millions de litres de ce défoliant sont épandus au-dessus du Vietnam, entraînant d’importants dégâts sur les habitants et sur l’environnement. Plus de quarante ans après la guerre, 150 000 enfants en sont handicapés. L’Union générale des Vietnamiens de France appelle à un rassemblement le 30 Janvier 2021.