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Vous avez dit “terroristes” ?

un rassemblement de victimes du terrorisme

Selon ses organisateurs, 650 personnes dont 400 «victimes d’actes terroristes originaires de plus de 35 pays» seront accueillies à Paris pour témoigner «en toute neutralité politique et religieuse», et participer au VIIe Congrès international des victimes du terrorisme qui se tiendra à l’École militaire de Paris, du 15 au 17 septembre 2011. Un congrès patronné par le Président de la République et dont les cérémonies officielles se dérouleront en présence de chefs d’État et de gouvernement, de plusieurs ministres et de personnalités royales.

Un congrès dont le thème et la présence de certains intervenants suscitent des interrogations sur la finalité. L’édition du 14 septembre du quotidien algérien El Watan y consacre un dossier repris ci-dessous, comportant notamment un entretien avec le directeur général de l’Association française des victimes du terrorisme (AFVT), Guillaume Denoix de Saint-Marc, co-organisateur du congrès de Paris.

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une vision particulière du terrorisme

Un rassemblement international de victimes du terrorisme se réunira à Paris les 15, 16 et 17 septembre, sous le haut patronage du Président de la République.

Ce congrès, dirigé par Guillaume Denoix de Saint Marc, soulève un certain nombre de questions. Afin d’alimenter la réflexion, nous reprenons ci-dessous deux interventions à ce sujet : celle de Mostefa Boudina, Président de l’Association algérienne des anciens condamnés à mort 1954-1962, publiée le 7 septembre dernier dans L’Expression, et celle du journaliste Sébastien Fontenelle, publiée dans Le Monde diplomatique de septembre.

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victimes du terrorisme : la mémoire sélective

Un congrès international de victimes du terrorisme doit se réunir à Paris en septembre prochain. De nombreuses situations dramatiques y seront évoquées, la plus ancienne étant le terrible attentat du Milk Bar organisé par le FLN, à Alger, en septembre 1956.

Les attentats ont été nombreux à Alger en 1956-1957. Le plus sanglant, celui de la rue de Thèbes en août 1956 – officiellement 16 morts, en réalité plusieurs dizaines, tous algériens – a été commis par l’Organisation de la résistance de l’Algérie française (ORAF) de René Kovacs et Jean-Claude Perez1. Voici comment François Mitterrand, alors ministre de la Justice, a évoqué ce groupe terroriste au cours de sa déposition au procès Salan, le 18 mai 1962 :
«L’ORAF disons que c’était une première mouture de l’OAS. […] C’était un organisme de combat, le plus brut, le plus simple et, je n’hésite pas à le dire, le plus criminel à mes yeux.2»

Pourquoi les organisateurs du Congrès n’ont-ils pas prévu de donner également la parole aux familles des victimes de l’attentat de la rue de Thèbes ? Les familles de victimes des «ultras» de l’Algérie française ont-elles été invitées ?

[Mis en ligne le 26 juillet 2011 – le P.-S. a été ajouté le 27]

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