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Tunisie

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Retour sur un courant important
de l’indépendantisme tunisien

Alors que la Tunisie est confrontée de nouveau au pouvoir personnel d’un président autoritaire, l’historien M’hamed Oualdi revient, dans un ouvrage sur Salah Ben Youssef et les yousseffistes. Au tournant de l’indépendance tunisienne (1955-1956), sur un moment important de la construction de la Tunisie. Salah Ben Youssef, né en 1907 et assassiné en 1961 en Allemagne, fut le « lieutenant » d’Habib Bourguiba puis son rival politique quand il a rejeté les accords sur l’autonomie interne de la Tunisie signés en juin 1955 avec la France, qu’il dénonça comme un « reniement » et « un abandon de la cause algérienne ». Leur affrontement frôla la guerre civile et le bourguibisme l’emporta avec l’appui de la France. M’hamed Oualdi revisite ce moment, il fait l’histoire du yousseffisme, de sa répression et de la mise en place progressive d’un régime autoritaire dans la jeune Tunisie indépendante. Ci-dessous la présentation de l’éditeur, la table des matières ainsi qu’un article du Monde diplomatique évoquant l’assassinat de Ben Youssef.

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Une exposition : « Enfants algériens réfugiés en Tunisie (1957-1962) »

Dans le cadre du « Printemps de la mémoire » organisé par le Réseau Mémoires-Histoires en Ile-de-France, une exposition « Enfants algériens réfugiés en Tunisie (1957-1962) » a lieu au Centre culturel algérien de Paris. Elle montre qu’entre 1957 et 1961, 150 000 réfugiés algériens ont été accueillis en Tunisie, dont la moitié avaient moins de 15 ans. Les récits et dessins de ces enfants a donné matière à un livre, « Les enfants d’Algérie », jamais paru car censuré en 1962. La découverte récente de documents dans une brocante de l’Essonne a permis d’en savoir plus.

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Azyz Amami est libre

Azyz Amami est un de ces jeunes blogueurs tunisiens qui ont contribué à la chute de Ben Ali en janvier 2011. Arrêté le 12 mai dernier sous l’accusation de détention et consommation de cannabis, il vient heureusement de bénéficier d’un non-lieu. Parmi les nombreuses voix qui ont réclamé sa libération, celle d’Edgar Morin, auquel Azyz avait demandé son soutien l’an dernier dans une longue lettre ouverte1. En voici un large extrait dans lequel Azyz décrit le climat « sécuritaire » qui règne aujourd’hui en Tunisie.

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la Tunisie a adopté sa constitution

L’Assemblée nationale constituante (ANC) tunisienne a adopté, tard dans la soirée dimanche 26 janvier, la nouvelle Constitution du pays, à une majorité écrasante de 200 voix pour, 12 contre et 4 abstentions. Les 149 articles du texte avaient déjà été approuvés un par un lors de débats qui se sont déroulés entre le 3 et le 23 janvier.
Les élus ont célébré l’événement en chantant l’hymne national, brandissant des drapeaux tunisiens et les doigts en signe de victoire.

« Dans cette Constitution, tous les Tunisiens et Tunisiennes se retrouvent, elle préserve nos acquis et jette les fondements d’un Etat démocratique », a déclaré le président de l’Assemblée, Mustapha Ben Jaafar.

Le texte de la Constitution est disponible sur le site de l’ONG tunisienne de suivi des débats sur la Constitution Al-Bawsala/Al-Marsad, en arabe /en français.
Ci-dessous les principaux points de ce texte

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la Tunisie donne l’exemple

Après avoir chassé du pouvoir l’autocrate Ben Ali, le 14 janvier 2011, la Tunisie a organisé des élections libres – elles ont donné une majorité relative au parti islamiste Ennahda avec 89 sièges sur 217, dans une assemblée constituante. La Constitution n’a pu être finalisée pour le troisième anniversaire de la Révolution, comme prévu mais elle n’en est pas loin, et quelques points importants semblent acquis.

La marche de ce pays vers la démocratie est un spectacle fascinant.

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nouvel assassinat d’un leader de la gauche tunisienne

Presque six mois après le meurtre de Chokri Belaïd, Mohamed Brahmi, autre grande figure de l’opposition tunisienne, a subi le même sort : il a succombé aux blessures occasionnées par des coups de feu dont il a été la cible devant son domicile le 25 juillet matin. Les autorités tunisiennes viennent d’établir que les deux hommes avaient été tués par la même arme et probablement par le même homme.

Dans un entretien au Monde, le président tunisien, Moncef Marouzki a dénoncé « la même opération de déstabilisation » que lors du meurtre de Chokri Belaïd : « Il y a un lien politique entre ces deux affaires – déstabiliser la Tunisie, l’empêcher de réussir sa transition – et la volonté de semer la zizanie entre les forces politiques. »

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Assassinat de Farhat Hached : vers la reconnaissance de la responsabilité de la France

Une place portant le nom de Fahrat Hached, leader du syndicat et du mouvement national tunisien a été inaugurée à Paris par Bertrand Delanoë, le 30 avril dernier.

Il y a 60 ans, le fondateur de l’UGTT était tué par le Service action du SDECE, comme le rappelle ci-dessous l’historien Gilles Manceron, spécialiste du colonialisme français.
Mais les autorités françaises n’ont toujours pas reconnu la vérité sur ce crime, comme sur d’autres commis contre des personnalités anticolonialistes.

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Le meurtre de Farhat Hached et autres crimes coloniaux, par Gilles Manceron

L’assassinat de Chokri Belaïd le 6 février a ravivé en Tunisie la mémoire douloureuse de celui, il y a 60 ans, de Fahrat Hached, leader du syndicat et du mouvement national tunisien tué par le service français du SDECE. Un crime qui semble avoir été oublié par le ministre de l’Intérieur, Manuel Valls, dans les commentaires qu’il a jugé bon de faire.

À la suite d’un colloque qui s’est tenu en janvier 2013, l’historien Gilles Manceron, délégué du groupe de travail Mémoire, histoire, archives de la Ligue des droits de l’Homme, revient sur ce crime comme sur d’autres commis contre des personnalités anticolonialistes. Il rappelle l’exigence que la vérité sur ces assassinats soit dite et reconnue par les autorités françaises.

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à travers Chokri Belaïd, c’est la démocratie qui est visée

Chokri Belaïd, avocat et grande figure politique en Tunisie, secrétaire général du Parti des Patriotes Démocrates Unifiés (la gauche tunisienne) et dirigeant politique du Front Populaire, a été assassiné le 6 février 2012 devant son domicile.

A travers et infatigable défenseur des droits humains, c’est la démocratie et la liberté qu’on cherche à assassiner en Tunisie.

[Mis en ligne le 8 février 2013, mis à jour le 9]

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Colloque : 60 ans – Farhat Hached

Samedi 12 janvier 2013, un colloque soutenu par la LDH et organisé par l’Association Vérité et Justice pour Farhat Hached s’est tenu à l’Assemblée nationale – salle Colbert – de 9h à 17h, présidé par Houcine Abassi, secrétaire général de l’UGTT.

Au delà de sa présentation, nous reproduisons ci-dessous la dépêche de l’agence officielle algérienne Algérie presse service (APS)2. Celle-ci ne mentionne pas l’intervention de Me Michel Tubiana, président du Réseau euro-méditerranéen des droits de l’Homme, “Réflexions sur les démarches juridiques relatives aux crimes coloniaux”, ni le fait que ce colloque a dénoncé le refus de visa par les autorités algériennes à Michel Tubiana pour effectuer une mission d’observation en Algérie au titre du REMDH. Il a aussi dénoncé l’absence de délivrance d’un visa par les autorités françaises à l’historien marocain Najib Taki qui devait intervenir sur “Les répercussions de l’assassinat de Hached sur le mouvement national au Maroc”.

[Mis en ligne le 26 décembre 2012, mis à jour le 13 janvier 2013]

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“la révolution et après ?”, par Rabâa Ben Achour-Abdelkéfi

Deux chroniques venues d’outre-Méditerranée3.

Rabâa Abdelkéfi est née en 1948 à La Marsa (Tunisie). Agrégée et docteur en Lettres et Civilisation françaises, elle a enseigné à l’université de Tunis. Auteur de nombreux articles sur les littératures maghrébines à l’époque coloniale, elle a publié par ailleurs un essai, Appropriation culturelle et création littéraire (Sud Éditions – Maisonneuve et Larose, 2005) et un roman, Bordj Louzir, un temps à deux voix (Sud Éditions, 2010), Prix Comar spécial du jury. Aux éditions elyzad, est parue sa nouvelle « La fille du Cadi », in Enfances tunisiennes (2010).

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Tunisie : menaces sur des libertés fondamentales

De nombreux actes, mesures et projets constituent de graves menaces pour les libertés individuelles en Tunisie. Un projet d’article de la future Constitution tunisienne stipule que la femme serait un « complément » de l’homme et non son « égale », ce qui remet en cause la dignité et la citoyenneté des femmes et ouvre la voie à toutes les discriminations.
La femme est une citoyenne à part entière ! Refusons ce mauvais signal pour toute la région, en signant une pétition qui appelle les députés de la Constituante à refuser cet article et à garantir l’égalité entre les citoyens!

Des organisations de défense des droits de l’homme s’émeuvent d’un autre projet de loi criminalisant les « atteintes au sacré » qui, s’il était adopté, constituerait une atteinte aux libertés d’expression et de création.

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