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Édition du 1er novembre au 15 novembre 2025

Emmanuel Macron

Le racisme postcolonial

Pour Adama Traoré, une Marche à Beaumont-sur-Oise, le 21 juillet 2018

Deux ans après la mort d’Adama Traoré, âgé de 24 ans, le 19 juillet 2016, lors de son interpellation à Beaumont-sur-Oise, sa sœur, Assa Traoré, continue le combat pour que la Justice établisse les responsabilités dans la mort de son frère. Adama est mort par asphyxie après avoir subi un plaquage ventral lors de son arrestation, écrasé par trois gendarmes, et pour n’avoir reçu ensuite aucune assistance médicale. Elle a écrit au président de la République.

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Les crânes d'Algériens au Musée de l'homme

Le retour attendu des martyrs des Zaatcha

L’universitaire, chroniqueur et écrivain algérien Brahim Senouci avait lancé en 2016 une pétition pour la restitution par la France des crânes des résistants algériens du XIXe siècle conservés honteusement dans les réserves du Musée de l’homme, à Paris. Il se félicite de ce que le président français Emmanuel Macron ait annoncé le 6 décembre 2017, à l’occasion d’un bref voyage en Algérie, qu’ils allaient être restitués. Tout en regrettant que les autorités algériennes aient peu fait pour faire avancer ce dossier : sur les 30 000 signatures recueillies, la majorité sont venues de France. Ce qui souligne selon lui la gravité de la crise morale que traverse son pays.

Brahim Senouci est professeur de sciences physiques à l’université de Cergy-Pontoise.

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Le 17 octobre 1961

Reconnaissance du crime d’Etat : lettre ouverte au président de la République

A la veille du 56e anniversaire du massacre de manifestants algériens à Paris par la police française, le Collectif 17 octobre 1961 – Vérité et justice demande à être reçu par le président de la République, Emmanuel Macron, et lui demande de « concrétiser ses engagements ». Cette lettre est suivie de l’appel à rassemblement le 17 octobre prochain à Paris, à 18 heures, à Paris, sur le Pont Saint-Michel. Une nouvelle plaque commémorative sera symboliquement apposée.

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Comores

Les «kwassa-kwassa» ou la persistance du refoulé raciste

Lors d’un déplacement en Bretagne, jeudi 1er juin, Emmanuel Macron a plaisanté sur ces fragiles embarcations à bord desquelles de nombreux migrants comoriens périssent en tentant de rejoindre Mayotte, le département français voisin. « Le kwassa-kwassa pêche peu, il amène du Comorien, c’est différent », avait-il lancé. Ces propos, qui ont déclenché la polémique, montrent combien les esprits sont encore marqués par un imaginaire colonial.

Une avocate du barreau de Mamoudzou, Fatima Ousseni, présidente du Festival d’arts contemporains des Comores dénonce la persistance de schémas racistes imaginaires qui survivent dans la pensée républicaine moderne.

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