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Emmanuel Macron

Depuis 2012

Des médias algériens attentifs aux demandes des historiens aux autorités françaises pour l’ouverture des archives

Certains médias algériens portent une grande attention aux demandes des historiens adressées aux autorités françaises pour l’ouverture des archives et la reconnaissance des crimes de l’armée française en Algérie. Ci-dessous l’entretien avec l’historienne Sylvie Thénault publié le 24 décembre 2019 par El Watan et l’émission de la radio Alger Chaîne 3 avec Gilles Manceron à l’occasion de sa venue en 2018 au Salon du livre d’Alger. Cette attention n’est pas toujours partagée, comme on peut le voir dans un article du Quotidien d’Oran du 26 janvier 2020, à propos des nouvelles déclarations d’Emmanuel Macron sur le passé colonial de France et la colonisation de l’Algérie tenues dans l’avion qui le ramenait de Jérusalem à Paris dans la nuit du 23 au 24 janvier 2020.

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Affaire Ben Barka

Un appel à la vérité et la justice sur l’enlèvement et la disparition de Mehdi Ben Barka

54 ans après, les circonstances de la mort de Mehdi Ben Barka ne sont toujours pas élucidées. Aussi bien du côté marocain que du côté français, l’obstacle principal à l’établissement de toute la lumière reste dans les deux pays la raison d’Etat érigée en principe intangible. En France et au Maroc, des personnalités demandent aux États d’assumer leurs responsabilités afin que la vérité soit enfin établie et appellent à un rassemblement le 29 octobre 2019, sur le lieu de son enlèvement par des policiers français.

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La grande répression d'Alger 1957


Lancement du site
« Alger 1957 –
Des Maurice Audin par milliers »

Au lendemain de la déclaration du président Macron reconnaissant que Maurice Audin a été torturé et tué par des militaires français, un site internet a été créé par l’Association Maurice Audin et notre site histoirecoloniale.net. Avec le soutien de « l’Humanité », « Mediapart », « Politis », « Témoignage chrétien » et « El Watan », et des associations Mrap, LDH, Acca et Sortir du colonialisme. Il publie plus de mille notices individuelles de « disparus », appelle à apporter des compléments sur les cas présentés et à en communiquer d’autres.

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La reconnaissance du passé colonial

Pour Souleymane Bachir Diagne
et Benjamin Stora,
la question coloniale
ne cesse de faire retour

Le philosophe africain Souleymane Bachir Diagne, auteur de « En quête d’Afrique(s), universalisme et pensée décoloniale », et l’historien Benjamin Stora ont échangé pour « l’Express » sur le retour du passé colonial et décolonial dans notre présent. Benjamin Stora a également participé à une émission de la chaîne de télévision algérienne « Al Magharibia » sur « le Premier novembre 1954, 64 ans après », reproduite ci-dessous. Nous reviendrons dans un prochain article sur ses propos sur la déclaration d’Emmanuel Macron sur l’assassinat de Maurice Audin et les plus de 3000 Algériens disparus durant la Bataille d’Alger, objet du site 1000autres.org, reproduits par le quotidien algérien « El Watan » .

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L'affaire Audin

DÉCLARATION DU PRÉSIDENT DE LA REPUBLIQUE A PROPOS DE L’AFFAIRE MAURICE AUDIN

ET DÉCLARATION DE
L’ASSOCIATION MAURICE AUDIN

Le 13 septembre 2018, le Président de la République, Emmanuel Macron, a reconnu dans une déclaration, 61 ans après les faits, la responsabilité de l’État dans l’enlèvement, la torture, l’assassinat de Maurice Audin par des militaires français. Sa déclaration dépasse le cas de Maurice Audin pour qualifier les disparitions, la torture de ce qu’on a appelé la « bataille d’Alger » comme un système organisé de terreur. Il a décidé l’ouverture des archives pour faire la vérité sur cette page de notre histoire. Comme le souligne l’Association Maurice Audin, cette déclaration a une portée historique considérable.

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Le racisme postcolonial

Pour Adama Traoré, une Marche à Beaumont-sur-Oise, le 21 juillet 2018

Deux ans après la mort d’Adama Traoré, âgé de 24 ans, le 19 juillet 2016, lors de son interpellation à Beaumont-sur-Oise, sa sœur, Assa Traoré, continue le combat pour que la Justice établisse les responsabilités dans la mort de son frère. Adama est mort par asphyxie après avoir subi un plaquage ventral lors de son arrestation, écrasé par trois gendarmes, et pour n’avoir reçu ensuite aucune assistance médicale. Elle a écrit au président de la République.

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Les crânes d'Algériens au Musée de l'homme

Le retour attendu des martyrs des Zaatcha

L’universitaire, chroniqueur et écrivain algérien Brahim Senouci avait lancé en 2016 une pétition pour la restitution par la France des crânes des résistants algériens du XIXe siècle conservés honteusement dans les réserves du Musée de l’homme, à Paris. Il se félicite de ce que le président français Emmanuel Macron ait annoncé le 6 décembre 2017, à l’occasion d’un bref voyage en Algérie, qu’ils allaient être restitués. Tout en regrettant que les autorités algériennes aient peu fait pour faire avancer ce dossier : sur les 30 000 signatures recueillies, la majorité sont venues de France. Ce qui souligne selon lui la gravité de la crise morale que traverse son pays.

Brahim Senouci est professeur de sciences physiques à l’université de Cergy-Pontoise.

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Le 17 octobre 1961

Reconnaissance du crime d’Etat : lettre ouverte au président de la République

A la veille du 56e anniversaire du massacre de manifestants algériens à Paris par la police française, le Collectif 17 octobre 1961 – Vérité et justice demande à être reçu par le président de la République, Emmanuel Macron, et lui demande de « concrétiser ses engagements ». Cette lettre est suivie de l’appel à rassemblement le 17 octobre prochain à Paris, à 18 heures, à Paris, sur le Pont Saint-Michel. Une nouvelle plaque commémorative sera symboliquement apposée.

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Comores

Les «kwassa-kwassa» ou la persistance du refoulé raciste

Lors d’un déplacement en Bretagne, jeudi 1er juin, Emmanuel Macron a plaisanté sur ces fragiles embarcations à bord desquelles de nombreux migrants comoriens périssent en tentant de rejoindre Mayotte, le département français voisin. « Le kwassa-kwassa pêche peu, il amène du Comorien, c’est différent », avait-il lancé. Ces propos, qui ont déclenché la polémique, montrent combien les esprits sont encore marqués par un imaginaire colonial.

Une avocate du barreau de Mamoudzou, Fatima Ousseni, présidente du Festival d’arts contemporains des Comores dénonce la persistance de schémas racistes imaginaires qui survivent dans la pensée républicaine moderne.

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