
Le rapport sur les crimes de masse français au Cameroun remis à Emmanuel Macron et Paul Biya
Ce rapport de plus de 1000 pages s’est basé sur les travaux déjà existants, des archives déclassifiées, des témoignages et des enquêtes de terrain.
Ce rapport de plus de 1000 pages s’est basé sur les travaux déjà existants, des archives déclassifiées, des témoignages et des enquêtes de terrain.
Benjamin Badier pointe les libertés prises par Macron avec l’histoire de la colonisation et de la décolonisation du royaume marocain (1912-1956).
Un communiqué de l’Association Josette et Maurice Audin (AJMA) Paris, le 9 novembre 2024 Enfin ! Le 1er novembre a été marqué par deux annonces importantes, en France et en
CHRISTOPHE ARCHAMBAULT (AFP) Dans une lettre adressée le 30 juillet 2024, à l’occasion de la « Fête du trône », au roi du Maroc, Mohamed VI, Emmanuel Macron a assuré ce dernier au
Le 8 mai 1945, quand la France fêtait la victoire, son armée a massacré des milliers d’Algériens dans le Nord-Constantinois, un évènement irréversible pour le mouvement national algérien.
Alors qu’on commémore le trentième anniversaire du génocide des Tutsi au Rwanda, se pose toujours avec force la question de la complicité de la France. Synthèse des derniers développements.
Dans leur livre à paraitre et dans « Libération », Sébastien Ledoux et Paul-Max Morin analysent une politique mémorielle d’Emmanuel Macron qui prend des libertés avec l’histoire.
Nous reproduisons cet article de François Graner car sa lecture publique au Musée du Quai Branly et le débat qui a suivi ont montré sa pertinence et son actualité.
Au Panthéon, Marine Le Pen s’est permis une provocation en invoquant dans un hommage aux étrangers résistants au nazisme l’action de son père dans les guerres coloniales chez les légionnaires. Des légionnaires étrangement omniprésents dans cette cérémonie. Par Gilles Manceron, Fabrice Riceputi et Alain Ruscio.
Le récent ralliement de l’historien et politologue camerounais Achille Mbembé aux initiatives africaines du président Macron a surpris, venant d’un intellectuel connu jusqu’alors pour être des plus sévères à l’égard de ce dernier et de la Françafrique. Il déclarait par exemple en 2017 : « Africains, il n’y a rien à attendre de la France que nous ne puissions nous offrir à nous-mêmes. » En 2020, dans une tribune publiée par Le Monde, il annoncait prôner à présent « un nouveau réalisme » pour « une nouvelle transition » à l’exemple de « celle engagée par le général de Gaulle en 1944 ». La revue en ligne Afrique XXI publie une tribune en trois volets du Camerounais Roger Esso-Evina, dans laquelle ce dernier analyse de ce qui apparaît comme un revirement. Nous en publions ici la première partie.
Annoncée en juillet 2022 à Yaoundé au côté de Paul Biya par Emmanuel Macron, la commission franco-camerounaise chargée de travailler sur l’action de la France au Cameroun dans les années 1950 et 1960 sera codirigée par l’artiste camerounais Blick Bassy et l’historienne française Karine Ramondy, qui se sont exprimés dans Jeune Afrique. On n’en connait pas pour l’heure les autres membres. Dans un article de la revue Afrique XXI, trois des meilleurs spécialistes de l’histoire coloniale et postcoloniale du Cameroun, Thomas Deltombe, Manuel Domergue et Jacob Tatsitsa, mettaient en perspective cette initiative en septembre 2022. Ils voyaient dans la création d’une commission « un pas en avant sur un sujet qui a été longtemps occulté, en France comme au Cameroun », tout en rappelant que les crimes de répression commis par la France au Cameroun sont déjà solidement établis, et s’interrogeaient sur les finalités de cette commission.
La création d’une commission mixte d’historiens chargée de travailler « sur la colonisation et la guerre d’Indépendance », avait été annoncée à Alger en août 2022 par les présidents Emmanuel Macron et Abdelmadjid Tebboune. Des membres algériens ont été annoncés en novembre 2022 – Mohamed El Korso, Idir Hachi, Abdelaziz Fillali, Mohamed Lahcen Zighidi et Djamel Yahiaoui -, les nominations françaises ont été publiées par Le Monde le 26 janvier 2023. Benjamin Stora la coprésidera avec Mohamed Lahcen Zeghidi, ex-directeur du Musée national du moudjahid. Il n’est plus question dans cet article de celui qui était présenté au départ par Abdelmadjid Tebboune comme l’équivalent algérien de Benjamin Stora, Abdelmadjid Chikhi, que nombre d’historiens algériens considèrent comme le « verrouilleur » des archives algériennes. Les autres membres français sont les historiens Jacques Frémeaux, Jean-Jacques Jordi, Tramor Quemeneur et la conservatrice en chef du patrimoine Florence Hudowicz.