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Édition du 15 novembre au 1er décembre 2024

Résultats de la recherche pour : 14 juillet 1953 – Page 3

Vive la Nation ! Toute la Nation !
Pour une République antiraciste et décolonialisée

Une répression policière meurtrière a interrompu en 1953 les défilés populaires du 14 juillet. Cette violence comme celles commises en 2023 par des policiers dans diverses villes de France, de Nanterre à Marseille, s’explique par le fait de ne pas considérer nos concitoyens héritiers des anciennes colonies comme des citoyens à part entière. Ci-dessous le billet de Blog publié par Mediapart le 1er août 2023 par François Gèze, Gilles Manceron, Fabrice Riceputi et Alain Ruscio. Il reprend l’appel lancé à faire pour le 14 juillet 2024 un grand défilé populaire de la République à la Nation lors de la Fête nationale, comme ça a été entamé en 2023. Un appel qui fait écho à celui que notre site avait lancé au lendemain du meurtre de George Floyd en 2020 et de la vague mondiale de protestation sur le thème « Black lives matter », dans un manifeste intitulé « Pour une République française, antiraciste et décolonialisée ! »

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Le système colonial comme matrice
de l’extrême droite
Une rencontre à Avignon
lors de la Fête de « La Marseillaise »

En partenariat avec la fête de « La Marseillaise », le 27 mai 2023, au Parc des libertés, dans l’Ile de la Barthelasse à Avignon, la Ligue des droits de l’Homme inaugure un cycle de rencontres autour du système colonial comme matrice originelle et essentielle de l’extrême droite en France. Cette première rencontre traitera des appelés du contingent pendant la guerre d’Algérie, avec l’historienne Raphaëlle Branche et l’ancien appelé en Algérie qui est devenu ensuite psychanalyste, Jacques Inrep. Elle sera suivie d’autres rencontres à partir de l’automne 2023 portant sur d’autres aspects de l’histoire coloniale franco-algérienne, notamment sur l’immigration algérienne en France, les européens rapatriés d’Algérie, les Juifs d’Algérie et les harkis – et leurs descendants –, dont le programme sera communiqué au cours de cette journée.

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Les images de la soirée d’hommage
à Sadek Hadjerès
à l’Ecole normale supérieure de Paris

Ci-dessous les images de la soirée d’hommage au militant algérien Sadek Hadjerès qui s’est tenue le 28 février 2023 à l’Ecole normale supérieure à Paris. Organisée par le Maghreb des films, l’Association Josette et Maurice Audin, l’association Histoire coloniale et postcoloniale et Virtuel, avec le soutien du département Arts de l’ENS, de La contemporaine et des Cahiers d’histoire. Né en Kabylie en 1928, Hadjerès s’est engagé dès l’âge de 17 ans pour l’indépendance au sein du Parti du peuple algérien-Mouvement pour le triomphe des libertés démocratiques (PPA-MTLD), puis, au début des années 1950, dans la lutte armée mise en œuvre par le Parti communiste algérien (PCA). Après 1962, il a combattu contre les dérives antidémocratiques du pouvoir militaire en Algérie, été contraint à la clandestinité de 1965 à 1988, puis à l’exil dans les années 1990.

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Soirée d’hommage à Sadek Hadjerès,
à Paris le 28 février 2023
à l’Ecole normale supérieure

La soirée d’hommage à Sadek Hadjerès annulée au Centre Culturel Algérien se tient à l’Ecole normale supérieure le 28 février 2023. Elle est organisée par le Maghreb des films, l’Association Josette et Maurice Audin et l’association Histoire coloniale et postcoloniale, avec le soutien de La contemporaine, de Virtuel production et des Cahiers d’histoire. Sadek Hadjerès, mort à Paris en novembre 2022, était né en Kabylie en 1928. Il a été jusqu’en 1962 un militant de l’indépendance algérienne, au sein du Parti du peuple algérien-Mouvement pour le triomphe des libertés démocratiques (PPA-MTLD), puis du Parti communiste algérien (PCA), et, après l’indépendance, un combattant des droits sociaux et des libertés en Algérie. Contraint à la clandestinité de 1965 à 1988, il a été un opposant résolu aux dérives antidémocratiques du pouvoir militaire.

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De Gaulle et le massacre
des Algériens à Paris
en octobre 1961

Fabrice Arfi a publié dans Mediapart des documents inédits qui montrent que de Gaulle a été mis rapidement au courant du massacre des Algériens à Paris autour du 17 octobre 1961. Qu’il l’a jugé illégal et a demandé des sanctions contre les policiers responsables. Sanctions qui ne sont jamais intervenues. Réagissant à cette publication, Mehdi Lallaoui, pionnier du combat pour la vérité sur ce crime d’État, a demandé au président Macron de s’exprimer à ce sujet. Mediapart a publié ensuite les commentaires de quatre historiens. De son côté, Gilles Manceron a pointé la nécessité de croiser ces découvertes d’archives avec les notes prises au conseil des ministres par Louis Terrenoire, consultables aux Archives nationales, signalées aussi sur Mediapart dans un billet de blog de Marie-Odile Terrenoire qui a suscité d’intéressants commentaires.

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Les réactions de la société française
après le 17 octobre 1961

Notre site a consacré récemment une page intitulée « Un livre restitue le rôle du PSU, le seul parti qui a organisé une manifestation après le 17 octobre 1961 », dont le titre a fait réagir l’un des membres de notre équipe de rédaction, l’historien Alain Ruscio. Il donne ci-dessous des précisions sur « D’autres manifestations de solidarité », à partir de son ouvrage Les communistes et l’Algérie, des origines à la guerre d’indépendance (2019, La Découverte). Nous y ajoutons un extrait du texte de Gilles Manceron « La triple occultation d’un massacre » dans le livre Le 17 octobre des Algériens (La Découverte, 2011, nouvelle édition poche, 2021), ainsi que le manifeste publié en novembre 1961 par la revue Les Temps modernes avec ses 229 signataires, et un commentaire sur ces réactions dans la société française et leurs limites.

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Le 17 octobre 1961
crime d’Etat
ou crime de Préfecture ?

Alors que plus de 120 associations, syndicats et partis politiques ont lancé pour les 60 ans du 17 octobre 1961 un appel à la reconnaissance de ce crime d’Etat commis au cœur de la capitale, Emmanuel Macron a publié le 16 octobre 2021 un communiqué qui, s’il a le mérite d’employer le mot « crime », l’attribue au seul Maurice Papon. Dans Politis, Denis Sieffert explique qu’en cela, il a tourné le dos à la vérité. Il a contredit la demande de reconnaissance du crime d’Etat exprimée par Benjamin Stora le jour-même dans Libération et réclamée le 17 octobre dans les rues de Paris par des milliers de manifestants. C’était aussi la demande de tous les intervenants au colloque international qui a eu lieu au Sénat le 15 octobre, dont rend compte l’article du quotidien El Watan que nous reproduisons ici, ainsi qu’un article paru sur le site de France culture.

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Metz : hommage aux victimes
il y a soixante ans de la « nuit des paras »
et conférence de Raphaëlle Branche

Soixante ans après les évènements tragiques des 23 et 24 juillet 1961 provoqués par le rapatriement d’un régiment de parachutistes qui avait participé au putsch d’Alger, une commémoration a été organisée par le Collectif juillet 61. Ci-dessous les images des lectures et dépôts de gerbes qu’il organisés dans différents lieux de la ville avec le soutien de plusieurs associations. Cela fait suite au forum national de lutte contre la torture organisé par l’association du fort de Metz-Queuleu, la Ligue des droits de l’Homme, Amnesty international et l’Association des chrétiens pour l’abolition de la torture (ACAT). Nous reproduisons les articles publiés à ce sujet par plusieurs journaux en France et en Algérie, les principaux éléments d’un dossier constitué en 1961 par la LDH de Moselle sur cette nuit de violences, ainsi que le film de la conférence donnée par Raphaëlle Branche sur son livre Papa, qu’as-tu fait en Algérie ?

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1955-1957 :

la participation
du parti communiste algérien
à la lutte armée d’indépendance
et le rôle de Maurice Audin,

par Sadek Hadjerès

Sadek Hadjerès, né en 1928 en Kabylie, a milité au PPA/MTLD de 1944 à 1949, puis adhéré au PCA en 1951. Entré à son bureau politique en 1955, après avoir achevé ses études de médecine, il est devenu, au moment où a été déclenchée la guerre d’indépendance algérienne, un dirigeant de ce parti, dont Maurice et Josette Audin étaient des militants actifs. Lors de l’entretien qu’il nous a accordé, le 16 décembre 2018, il a témoigné de ce que tous deux partageaient l’orientation du PCA, comportant, à partir de 1955, une participation à la lutte armée pour l’indépendance de l’Algérie.

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La Bataille d’Einaudi doit continuer, par Fabrice Riceputi

A l’heure du 56e anniversaire du massacre du 17 octobre 1961, vingt ans après la retentissante déposition de Jean-Luc Einaudi au procès de Maurice Papon à Bordeaux, où en sommes-nous de la reconnaissance politique qu’on est en droit d’attendre d’un crime d’Etat très longtemps nié et occulté ?

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