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Édition du 15 novembre au 1er décembre 2024

OAS

Hommages aux victimes de l'OAS

Il y a soixante ans :
le massacre par l’OAS à Alger
des dirigeants des Centres sociaux

Le 15 mars 1962, quatre jours avant le cessez-le-feu qui mit fin à la guerre d’indépendance algérienne, l’Organisation Armée Secrète (OAS) massacrait six dirigeants des Centres sociaux éducatifs, fondés en 1955 par Germaine Tillion pour apporter instruction et soins aux enfants algériens et déjà visés en 1956-1957 par de nombreuses arrestations et tortures de la part de l’armée française. Marcel Basset, Robert Eymard, Mouloud Feraoun, Ali Hamoutène, Max Marchand et Salah Ould Aoudia étaient assassinés par un commando dont les membres, bien qu’identifiés, restèrent impunis. Ce crime de l’OAS, organisation terroriste dont le rôle déterminant dans les tragédies de la fin de la guerre tend à être aujourd’hui passé sous silence, est rappelé ci-dessous par Jean-Philippe Ould Aoudia et Alain Ruscio.

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Les Européens d'Algérie et leur exode

Le président Macron
a reçu des « pieds-noirs »
rapatriés d’Algérie

Le président Macron a rencontré le 26 janvier 2022 au Palais de l’Élysée des représentants de rapatriés d’Algérie, dans le cadre de ce qu’il a défini comme un « travail d’apaisement de toutes les mémoires blessées de la guerre d’Algérie ». Il est revenu sur la fusillade de la rue d’Isly à Alger, le 26 mars 1962. Ci-dessous son intervention, la réaction du journaliste et historien Pierre Daum sur France 24 et l’article publié par le quotidien La Croix à ce sujet. Ainsi que les communiqués de l’Association des pieds-noirs progressistes et de leurs amis (ANPNPA), de l’Association des amis de Max Marchand, de Mouloud Feraoun et de leurs compagnons et de l’Association nationale pour la protection de la mémoire des victimes de l’OAS (ANPROMEVO).

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Livres et films sur la guerre d'Algérie

Algérie 1962,
par Malika Rahal

Algérie 1962. Une histoire populaire (La Découverte et Barzakh), étend et renouvelle sensiblement notre connaissance de l’année de l’Indépendance de l’Algérie, surtout connue jusqu’ici par son histoire politique. L’historienne Malika Rahal mobilise des sources rarement exploitées, témoignages, autobiographies, images, chansons et poèmes, et brosse une fresque passionnante des espoirs et effervescences d’une année marquée par les violences extrêmes de l’OAS, le départ de nombreux Français, le retour de la population exilée ou détenue, le début de la construction d’un État. Outre un podcast de Paroles d’histoire, nous publions un entretien avec l’autrice pour le quotidien algérien El Watan, ainsi que des liens pour lire l’introduction et la conclusion.

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Abdelmadjid Merdaci : les Européens d’Algérie et la guerre de libération

A partir du mois de mai 1962 un nombre de plus en plus important d’Européens faisait le choix de quitter l’Algérie. L’historien Abdelmadjid Merdaci rappelle que, le 17 juin 1962, le représentant du FLN au sein de l’Exécutif provisoire invitait les Européens d’Algérie à accepter les Accords d’Evian et à prendre place dans l’Algérie indépendante, mais c’est le refus de cette option qui a prévalu en leur sein, avec la violence des “Unités territoriales” puis le terrorisme de l’OAS.

[Mis à jour le 22 juin 2016]

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Max Marchand
Chateau-Royal, mars 1962

Max Marchand, Mouloud Feraoun et leurs compagnons

Le 15 mars 1962, quatre jours avant le cessez-le-feu issu des accords d’Evian (18 mars 1962), six responsables des Centres sociaux éducatifs étaient assassinés par l’OAS. Ils remplissaient leur mission éducative : organiser l’enseignement de base, ainsi que la formation professionnelle des jeunes Algériens. Les six dirigeants réunis à la direction administrative du service, à Château-Royal, dans la commune d’El Biar près d’Alger avaient pour noms : Max Marchand, Mouloud Feraoun, Marcel Basset, Robert Eymard, Ali Hammoutène et Salah Ould Aoudia.

Resté impuni, le crime d’El Biar est l’une des pages les plus tragiques de la guerre d’Algérie.

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Les commandos Delta et l’OAS, un suicide collectif

L’auteur, Michel Mathiot est un exilé : né en 1950 à Philippeville/Skikda, où il a vécu jusqu’en juillet 1964. A cette date, toute sa famille vient en France pour raisons personnelles, dans le calme et la tristesse. Il entre au lycée pour des études scientifiques… Parallèlement à sa carrière d’ingénieur, il a entamé à 50 ans un cursus d’études d’histoire de 8 ans. Maintenant chercheur libre en histoire, il continue à être hanté par la violence des hommes et il cherche avant tout à établir la vérité historique qui seule permettra de rendre hommage aux victimes oubliées.

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Ouest France, 27/09/2013
Hommages aux victimes de l'OAS

La mémoire d’Alfred Locussol, militant anticolonialiste

Pour l’anniversaire de son assassinat début janvier 1962, une cérémonie s’est déroulée le 4 janvier 2016 pour honorer la mémoire d’Alfred Locussol. Cet assassinat était le premier commis sur le territoire métropolitain, commandité et organisé par l’OAS depuis l’Algérie.

La stèle qui rend hommage à son engagement contre le colonialisme, inaugurée le 6 octobre 2012, a été brisée une semaine plus tard. Remise en état, elle était à nouveau vandalisée le 2 janvier 2013. La dernière dégradation, la quatrième, date du 1er novembre dernier. « Nous ne savons rien des motivations des vandales, déplore Pierre Frénée, coordonnateur de cet hommage. Cinquante ans après, c’est toujours un acte militant de dire qu’il a été assassiné par l’OAS 1 et déposer une gerbe au pied de sa stèle », souligne-t-il.

Ci-dessous, le message de voeux pour 2016, prononcé à Alençon, le 4 janvier 2016 par Jean-François Gavoury, président de l’ANPROMEVO, dans le cadre de l’hommage à la mémoire d’Alfred Locussol.

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