Sur Blast : « Du Panthéon à Barbès : la véritable histoire des Arabes à Paris »
Hajer Ben Boubaker, autrice de Barbès Blues (2024) nous guide dans le Paris maghrébin, des premiers mouvements nationalistes dans les années 1920 à nos jours.
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Un mardi sur deux, dans Je ne suis pas raciste, mais, Donia Ismail analyse le racisme qu’on dit ordinaire, mais qui n’a rien d’ordinaire, à travers des témoignages et des entretiens avec
Dans ces temps troubles, où, selon la célèbre citation d’Antonio Gramsci, « le vieux monde se meurt, le nouveau monde tarde à apparaître et dans ce clair-obscur surgissent les monstres », rappeler
À travers l’histoire des bidonvilles de la commune d’Argenteuil, le présent travail propose d’interroger les bouleversements politiques et sociaux qui marquèrent la société française, dans la période allant de la
la « Revue des droits de l’homme »
publie une analyse détaillée de la « loi immigration » par Danièle Lochak, membre et ancienne présidente du Gisti.
Deux cents et une personnalités d’horizons divers, dont l’ex-Défenseur des droits Jacques Toubon, appellent à marcher le dimanche 21 janvier dans toute la France pour demander au Président de la
La tribune de l’Institut Convergences Migrations En réponse à la victoire de l’idéologie sur les faits : résistons ! Au lendemain du vote par le Parlement français de la loi sur l’immigration,
Madjiguène Cissé (1951-2023) a marqué de son empreinte l’histoire des luttes de l’immigration post-coloniale en France. Cette remarquable militante féministe et des droits des immigrés fut, en août 1996, l’une
La ville de Lille n’avait pas commémoré ces dernières années le massacre des Algériens le 17 octobre 1961 à Paris que des historiens britanniques ont qualifié de massacre le plus meurtrier d’une manifestation pacifique de toute l’histoire de l’Europe occidentale contemporaine. Un massacre qui a été nié par les autorités françaises pendant plusieurs décennies. En 2023, la Ligue des droits de l’homme participera à un rassemblement le 17 octobre et offre, le 13 octobre, aux étudiants de l’Université de Lille un programme comprenant une conférence gesticulée par Nadège de Vaulx (-en-Velin), qui témoigne et fait réfléchir sur la perception de l’immigration algérienne, suivie de l’intervention de l’historien Gilles Manceron, dont nous reproduisons le texte, membre de la Ligue des droits de l’Homme et auteur notamment de « Marianne et les colonies » (éditions La Découverte).
Le Musée de l’histoire de l’immigration désormais dirigé par Constance Rivière a fait peau neuve après trois ans de travaux. Jusque-là très centré sur le thème de « l’intégration » des immigrés, son parcours profondément modifié va désormais du XVIIe siècle esclavagiste à la crise actuelle de l’asile. Il ambitionne selon les mots de l’un des inspirateurs du projet, l’historien Patrick Boucheron, de « faire évoluer les regards » et de faire réagir « contre l’inattention » et « une perception faussée, tant par méconnaissance que par effets des discours politiques, des réalités de l’immigration ». On lira ici un article de Clémence Mary et Claire Moulène paru dans Libération qui le décrit et qui rappelle l’histoire mouvementée de ce musée national très politique. Nous y ajoutons des liens vers les émissions qu’Arte et France Musique lui ont consacré, ainsi que la présentation du rapport publié au Seuil en 2017 qui l’a inspiré. Enfin, on lira aussi une protestation des conférenciers du musée contre la dégradation extrême de leurs conditions de travail.
En 2023 seront à commémorer et à mieux faire connaître deux moments importants dans l’histoire de l’immigration postcoloniale et dans celle des luttes antiracistes en France : d’une part la vague de crimes racistes impunis de 1973 et la réaction antiraciste à ces crimes, et de l’autre, dix ans plus tard, la Marche contre le racisme et pour l’égalité de 1983, première mobilisation de masse réussie lancée par les racisés eux-mêmes. Notre site y reviendra. Nous publions ici un entretien publié par Mediapart avec la sociologue Rachida Brahim, autrice de La race tue deux fois, et la romancière Dominique Manotti, autrice de Marseille 73. Toutes deux reviennent sur l’année 1973 et sur la permanence de l’impunité.
Peu après l’indépendance du Maroc en 1956 et pendant près de vingt ans, 80 000 Marocains ont été recrutés par Félix Mora, surnommé le « négrier des Houillères », pour le compte des Charbonnages de France, en étroite collaboration avec le pouvoir marocain. La sociologue Mariame Tighanimine, fille d’un de ces mineurs, et la journaliste Ariane Chemin, après un documentaire diffusé en 2021 sur Arte, publient chez Stock Notre histoire de France sur cet épisode de l’histoire de l’immigration ouvrière, cet « angle mort du récit national ». Celui-ci est aussi l’histoire des luttes de ces mineurs pour l’égalité des droits. Nous publions ci-dessous l’entretien réalisé par Mediapart avec les deux autrices, ainsi qu’un texte de 2009 du militant du GISTI et de l’ATMF Ali El Baz qui retrace le combat des mineurs marocains jusqu’aux années 2000.