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Édition du 1er au 15 décembre 2024

Maurice Papon

Le massacre du 14 juillet 1953 à Paris

Un bal populaire
pour commémorer les balles

A la veille du 14 juillet 2018, 65 ans après la fusillade colonialiste à Paris du 14 juillet 1953, place de la Nation, des prises de parole ont eu lieu devant la plaque commémorative posée un an plus tôt. Et un bal populaire a été organisé pour commémorer cet événement trop vite disparu de la mémoire collective. A l’intiative de la mairie du 12e arrondissement, du conseil de quartier Nation-Picpus, des sections de la Ligue des droits de l’Homme du 12e, des 10e-11e et du 20e, de Attac 12e, de la Commune libre d’Aligre et de la CGT 12e.

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Le 17 octobre 1961

Michel Debré et le 17 octobre 1961

On sait que la répression meurtrière du 17 octobre 1961, à Paris, des Algériens sans armes sortant simplement dans les rues de Paris pour protester contre un couvre-feu qui leur interdisait de le faire, a été orchestrée par le préfet de police, Maurice Papon. Mais elle n’était pas de son seul ressort. Le Premier ministre de l’époque, Michel Debré, opposé à l’indépendance de l’Algérie négociée par le général de Gaulle avec le FLN, a joué un rôle important dans cet épisode tragique. Des documents et témoignages jusque-là inédits accréditent cette explication de l’événement.

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Affaire Ben Barka

Pourquoi tant d’obstacles à la justice dans l’affaire Ben Barka ?

Depuis plus d’un demi-siècle, en France comme au Maroc, la « raison d’Etat » empêche que la vérité soit dite sur l’enlèvement par des policiers français en plein Paris, puis l’assassinat, de Mehdi Ben Barka. Depuis 1965, dix juges d’instruction se sont heurtés au refus des deux Etats de les laisser procéder aux auditions et accéder aux documents. En France, le « secret Défense » n’est pas levé sur les pièces essentielles. Serait-ce parce que ceux qui ont permis cet enlèvement et cet assassinat n’étaient pas « subalternes » ? Seule une interpellation forte des deux côtés de la Méditerranée peut permettre de connaître enfin la vérité.

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Ecrire et enseigner l'histoire coloniale

La Bataille d’Einaudi doit continuer, par Fabrice Riceputi

A l’heure du 56e anniversaire du massacre du 17 octobre 1961, vingt ans après la retentissante déposition de Jean-Luc Einaudi au procès de Maurice Papon à Bordeaux, où en sommes-nous de la reconnaissance politique qu’on est en droit d’attendre d’un crime d’Etat très longtemps nié et occulté ?

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Le 17 octobre 1961

Reconnaissance du crime d’Etat : lettre ouverte au président de la République

A la veille du 56e anniversaire du massacre de manifestants algériens à Paris par la police française, le Collectif 17 octobre 1961 – Vérité et justice demande à être reçu par le président de la République, Emmanuel Macron, et lui demande de « concrétiser ses engagements ». Cette lettre est suivie de l’appel à rassemblement le 17 octobre prochain à Paris, à 18 heures, à Paris, sur le Pont Saint-Michel. Une nouvelle plaque commémorative sera symboliquement apposée.

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L’arrêté du 24 décembre 2015 : Ouverture des archives de Vichy

Soixante-dix ans après la fin de la Seconde guerre mondiale, le gouvernement français a décidé de faciliter l’accès des citoyens, de l’administration et des chercheurs aux archives de la police et de la justice du régime de Vichy 1. L’arrêté du 24 décembre 2015 portant ouverture d’archives relatives à la Seconde Guerre mondiale est entré en vigueur lundi 28 décembre 2015. Historien et enseignant-chercheur à l’École des hautes études en sciences sociales, Vincent Duclert 2 analyse ci-dessous cette décision d’ouvrir à tous ces dossiers sombres de l’histoire. 3.

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