
Des rassemblements en mémoire du crime d’Etat du 17 octobre 1961
Le Collectif national, « 17 octobre 1961, Vérité et Justice », a lancé pour le vendredi 17 octobre 2025 un appel à un rassemblement à Paris, au Pont Saint-Michel, dont voici l’Appel

Le Collectif national, « 17 octobre 1961, Vérité et Justice », a lancé pour le vendredi 17 octobre 2025 un appel à un rassemblement à Paris, au Pont Saint-Michel, dont voici l’Appel

Le 25 octobre 2025, à l’Hôtel de Ville de Paris, seront revisités les engagements de celui que l’historien Mohammed Harbi qualifia lors de sa disparition de « héros moral ».

« Quand l’histoire fait dates » Sur Arte. Avec l’historien Emmanuel Blanchard. Description Le 17 octobre 1961, à l’appel du FLN, 20 à 30.000 Algériens de France défilent pacifiquement dans Paris. 12.000

Le 17 octobre 1961, une manifestation pacifique rassemble des dizaines de milliers d’Algériens qui affluaient vers le centre de Paris pour protester contre un couvre-feu qui leur avait été imposé

Voici une archive filmique rare et précieuse : un extrait de 25 minutes de la longue déposition de Jean-Luc Einaudi lors de la septième audience du procès de Maurice Papon, à la Cour d’assises de Bordeaux, le 16 octobre 1997.

Le massacre de manifestants algériens pacifiques par la police parisienne le 17 octobre 1961 est commémoré dans une quarantaine de villes cette année.

Son rôle fut crucial dans la connaissance de certains des pans occultés de notre histoire coloniale. Une Association des Ami.e.s de Jean-Luc Einaudi vient d’être créée.

L’Assemblée a adopté une résolution « condamnant » la répression meurtrière d’Algérien·ne.s par la police à Paris le 17 octobre 1961. En prenant soin d’exonérer toutes les institutions de la République qui furent impliquées dans ce crime d’État. Par Fabrice Riceputi.

Fondée il y a plus de deux siècles, la prestigieuse Conférence des avocats du Barreau de Paris est un concours d’éloquence dont douze jeunes talentueux avocats ressortent « Secrétaires ».

Le crime d’Etat que constitue le massacre de plusieurs centaines d’Algériens le 17 octobre 1961 lorsqu’ils refusaient d’obéir à un couvre-feu discriminatoire et anticonstitutionnel a été nié par le pouvoir politique en France pendant plusieurs dizaines d’années. Cet événement a commencé à émerger dans la mémoire collective au milieu des années 1980 et a été l’objet de multiples commémoration dans les décennies suivantes. Les inititiatives pour rappeler ce crime se sont étendues ces dernières années à de nombreuses communes de banlieue parisienne et de toute la France. Notre site a présenté en 2022 des images de celles qui ont eu lieu en région parisienne et dans le reste de la France. Cette année, de nouveaux signataires se sont joints à l’appel au rassemblement à Paris au Pont-Saint-Michel.

Le travail d’Eric Manigaud est caractérisé par ses dessins réalisés à partir de photographies d’archives. Travaillant par séries, il s’est consacré à des sujets tels que les gueules cassées de la Première Guerre mondiale, les villes bombardées de la Seconde Guerre mondiale, l’anthropométrie judiciaire au début du XXe siècle. Il a aussi travaillé sur l’histoire coloniale, avec une série sur le massacre de manifestants algériens à Paris le 17 octobre 1961 et une autre sur l’histoire des Congo belge et français. Nous publions ici un texte de Guillaume Lasserre paru dans Mediapart à propos d’une exposition en juillet 2023 à la galerie Sator à Paris, ainsi qu’un extrait de sa série sur le 17 octobre 1961 conservée au Musée d’histoire de l’immigration.

Le groupe Europe-Ecologie-Les Verts a déposé en mars 2023 une proposition de résolution pour la reconnaissance du massacre des Algériens du 17 octobre 1961 à Paris. Portée par la députée Sabrina Sebaihi, elle invitait à la reconnaissance par la République de sa responsabilité dans ce crime, à une commémoration officielle régulière et l’édification d’un lieu de mémoire, ainsi qu’à l’ouverture des archives à tous les citoyens. Le 5 avril, le groupe EELV a décidé son retrait, certains députés, selon Libération, ayant jugé inopportun son examen « au vu du contexte actuel ». Nous publions la résolution retirée en regrettant vivement qu’après le vote par le Sénat le 23 octobre 2012 d’une résolution comparable, l’Assemblée nationale n’en ait pas été saisie. C’est une grave erreur de négliger le travail à faire sur le passé colonial de la France et son héritage, indispensable notamment pour contrer l’essor de l’extrême droite. Toutes les forces politiques, morales et intellectuelles de la société française, ont une responsabilité à cet égard.