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Édition du 15 novembre au 1er décembre 2024

Marignane

Marignane : nouvelle procédure pour la nouvelle version de la stèle

Le Conseil d’État avait mis un point final aux procédures concernant la première version de la stèle de Marignane en déclarant le 14 novembre 2011 qu’elle « ne constituait pas un simple monument commémoratif à la mémoire de personnes défuntes mais manifestait une prise de position politique et procédait à l’apologie de faits criminels».

Le tribunal administratif de Marseille s’est penché le 10 janvier 2012 sur la seconde version de cette stèle. L’occasion pour certains de prononcer des paroles volontairement provocantes, évoquant de « prétendus assassinats » subis par les victimes de l’OAS.

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A la Une de La Provence du 18 novembre 2011.
Marignane

une stèle dédiée à l’OAS n’a pas sa place dans un cimetière : le Conseil d’État a tranché

Dans un arrêt du 14 novembre 2011, le Conseil d’Etat confirme l’annulation de l’arrêté du 23 juin 2005 du maire de Marignane accordant à l’ADIMAD, Association amicale pour la défense des intérêts moraux et matériels des anciens détenus et exilés politiques de l’Algérie française, l’autorisation d’occuper un emplacement dans le cimetière Saint-Laurent-Imbert pour y ériger une stèle – il s’agit de la première stèle installée dans le cimetière de Marignane le 5 juillet 2005. Celle-ci en effet ne constituait pas un simple monument commémoratif à la mémoire de personnes défuntes mais manifestait une prise de position politique et procédait à l’apologie de faits criminels.

En délivrant cette autorisation, le maire a donc autorisé l’occupation du domaine public communal pour un usage qui, d’une part, n’était pas compatible avec la destination normale d’un cimetière et, d’autre part, était de nature à entraîner des troubles à l’ordre public. Et c’est à bon droit qu’il a été fait injonction au maire de procéder à l’enlèvement de la stèle. 1

Gageons que cet arrêt du Conseil d’État fera jurisprudence et s’appliquera en particulier aux stèles des cimetières de Perpignan et de Béziers.

[Mise en ligne le 16 novembre 2011, dernière mise à jour le 19 novembre]

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C'est au jugement qui a conduit au démantèlement de la stèle 1ère version que se sont attaqués deux particuliers. Ils ont perdu. / PHOTO ARCHIVES M.S.
Marignane

Marignane : retour de la stèle devant le tribunal administratif

Le préfet des Bouches du Rhône vient de déférer au tribunal administratif la délibération du Conseil municipal de Marignane qui avait permis le retour de la stèle pro-OAS au cimetière Saint-Laurent Imbert.

Cette démarche présente l’intérêt de renforcer la procédure initiée par cinq personnes, descendant de victimes de l’OAS, et par une association, Les amis de Max Marchand, de Mouloud Feraoun et de leurs compagnons. Mais un autre point témoigne de l’importance accordée par le représentant de l’Etat à ce dossier : en effet, son déféré, sur lequel le tribunal ne pourra statuer au fond avant de longs mois, se double d’un référé-suspension, marquant l’urgence que le préfet attache à la cessation du préjudice grave résultant de l’exécution d’une délibération dont la légalité lui apparaît affectée d’un doute sérieux.

Un dossier d’Emmanuelle Elbaz publié dans La Provence le 10 avril 20112, complété le 24 juillet 2011 par une décision de justice.

[Mis en ligne le 10 avril 2011, mis à jour le 24 juillet 2011]

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Dates figurant sur la partie gauche de la stèle de Marignane.
Marignane

stèle des nostalgiques de l’OAS : le retour

Un geste politique de portée symbolique : la réinstallation sous une forme légèrement modifiée de la stèle de Marignane à son emplacement initial au cimetière Saint Laurent Imbert, le 11 mars 2011, date anniversaire de la mort de Jean-Marie Bastien-Thiry – ce qui a permis à l’Adimad3 d’y organiser une cérémonie dès le dimanche 13 mars à 16 heures.

La stèle, initialement installée le 5 décembre 2005, est depuis lors l’objet de plusieurs actions en justice. Le 18 novembre 2008, la mairie de Marignane l’avait fait retirer du cimetière en application d’une décision du 7 juillet 2008 du tribunal administratif de Marseille. Mais le conseil municipal de Marignane a voté le 27 octobre 2010 une délibération en faveur de son retour à l’emplacement initial. Bien que cette délibération fasse l’objet de recours devant le TA de Marseille, le maire a donc décidé dans l’urgence4 la réinstallation de cette stèle.

La nouvelle stèle acceptée en octobre dernier par le conseil municipal diffère de la stèle initiale : les dates du panneau de droite, qui correspondaient aux exécutions des 4 fusillés de l’OAS, ont disparu et sont remplacées par un texte5.

En revanche la plaque centrale, représentant un condamné à mort face au peloton d’exécution, ne semble pas avoir été modifiée et le panneau de gauche comporte toujours les quatre mêmes dates :

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L'ANPNPA était venue dénoncer la décision du conseil municipal.
Marignane

Marignane entretient la mémoire partisane de l’OAS

Lors de sa réunion du 27 octobre 2010, le conseil municipal de Marignane a approuvé le retour à l’intérieur du cimetière Saint-Laurent Imbert de la stèle d’hommage « aux combattants tombés pour que vive l’Algérie Française ». La majorité “divers droite” du maire Éric Le Dissès et l’UMP menée par Daniel Simonpieri, ex FN-MNR, ont voté la délibération. Seules deux élues, Marie-Claude Gargani, communiste, et Christane Azam, responsable locale du MRAP, ont voté contre, tandis que les trois socialistes s’abstenaient – après une explication de vote absolument consternante de leur chef de file.

A la suite du reportage de Jean-Baptiste Malet qui a assisté à cette réunion du conseil municipal, vous pourrez prendre connaissance du communiqué commun publié par trois associations, ainsi que des réactions du NPA Est Etang de Berre et du PCF 13 qui dénoncent cette décision.

[Mis en ligne le 28 octobre 2010, mis à jour le 2 novembre]

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La stèle de Marignane (été 2005).
Marignane

stèle de l’OAS à Marignane : le retour ?

Lors de sa réunion du 27 octobre 2010, le conseil municipal de Marignane a validé la convention signée par le maire avec l’Adimad – association de défense des intérêts des anciens membres de l’OAS. Le conseil s’est prononcé (2 voix contre, Mmes Azam et Gargani, et 4 abstentions – dont les élus socialistes) en faveur de la remise en place de la stèle d’hommage «aux combattants tombés pour que vive l’Algérie Française », à l’emplacement qu’elle occupait jusqu’au 18 novembre 2008 à l’intérieur du cimetière Saint-Laurent Imbert.

L’Association des pieds-noirs progressistes avait alerté le préfet au sujet de cet événement qui s’inscrit dans un mouvement de réhabilitation de l’OAS. Une entreprise dont la cérémonie d’hommage rendu il y a quelques jours, dans l’enceinte de l’Ecole des Troupes Aéroportées de Pau, au colonel Pierre Château-Jobert, ancien commandant OAS du Constantinois, constitue une autre manifestation.

[Mis en ligne le 26 octobre 2010, mis à jour le 28]

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la justice confirme que les stèles dédiées à l’OAS n’ont pas leur place sur le domaine public

Dans un arrêt rendu public le 23 avril 2010, la Cour administrative d’appel de Marseille confirme que les stèles dédiées à l’OAS n’ont leur place ni à l’intérieur d’un cimetière ni, plus généralement, sur le domaine public.

Une décision importante alors que des hommages publics à d’anciens criminels de l’OAS sont organisés ou tolérés, dans un contexte où le pouvoir politique cherche à satisfaire, dans le domaine mémoriel, les demandes d’un lobby nostalgique de la colonisation et en lien étroit avec l’extrême droite 6.

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Après le démantèlement de la stèle OAS de Marignane

En application d’une décision rendue par le Tribunal administratif de Marseille le 7 juillet 2008, les services de la Mairie de Marignane ont fait procéder le 18 novembre 2008 à l’enlèvement de la stèle OAS présente depuis le 5 juillet 2005 au cimetière Saint-Laurent de Marignane8.

Nous reprenons ci-dessous les réactions d’associations qui se félicitent de l’enlèvement d’une stèle qui n’a pas sa place sur le domaine public, et un article représentatif de la presse algérienne.

[Page mise en ligne le 20 novembre 2008, complétée le 23 novembre]

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Pour la justice,
Marignane

le Tribunal administratif condamne la ville de Marignane

Le Tribunal administratif de Marseille a rendu son jugement lundi 7 juillet 2008 suite aux requêtes formées il y a trois ans contre l’arrêté du précédent maire de Marignane, Daniel Simonpiéri, qui avait permis l’édification sur le domaine communal d’une stèle à la gloire de l’OAS.

Le TA annule cet arrêté et il enjoint d’enlever la stèle dans un délai de quatre mois à compter de la notification du jugement, sous astreinte de 100 euros par jour de retard.

Voici les considérants les plus intéressants et la décision proprement
dite du TA, suivis de quelques articles de presse — dont celui d’Alexandre Nasri qui fut le premier, en novembre 2004, à nous alerter sur ces 454.

[Mise en ligne de la décision de justice le 9 juillet 2008, mise à jour le 11 juillet]
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La stèle de Marignane (cliché du 7 juillet 2005)
Marignane

Marignane: le commissaire du gouvernement remet en cause la stèle aux “combattants de l’Algérie française”

Le commissaire du gouvernement du tribunal administratif de Marseille a réclamé lundi l’annulation d’un arrêté municipal du 23 juin 2005 de la ville de Marignane (Bouches-du-Rhône) autorisant l’édification dans un cimetière municipal d’une stèle rendant hommage aux «combattants tombés pour que vive l’Algérie française».

[Première mise en ligne le 30 juin, mise à jour le 3 juillet 2008]
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