
« Ici, on enterra les Algériens » : pour un lieu de mémoire au cimetière parisien de Thiais
Un collectif y a effectué des recherches et, avec de nombreux soutiens, demande à la Mairie de Paris un lieu de mémoire dans ce cimetière.

Un collectif y a effectué des recherches et, avec de nombreux soutiens, demande à la Mairie de Paris un lieu de mémoire dans ce cimetière.

Diffusée le 14 novembre 2025 par Canal Algérie, cette émission d’une heure a été consacrée à « La colonisation française en Algérie, crime contre l’humanité », présentée par Amir Nebbache, avec Yazid

Le 25 octobre 2025, à l’Hôtel de Ville de Paris, seront revisités les engagements de celui que l’historien Mohammed Harbi qualifia lors de sa disparition de « héros moral ».

Le Collectif national, « 17 octobre 1961, Vérité et Justice », a lancé pour le vendredi 17 octobre 2025 un appel à un rassemblement à Paris, au Pont Saint-Michel, dont voici l’Appel

« Quand l’histoire fait dates » Sur Arte. Avec l’historien Emmanuel Blanchard. Description Le 17 octobre 1961, à l’appel du FLN, 20 à 30.000 Algériens de France défilent pacifiquement dans Paris. 12.000

Le 17 octobre 1961, une manifestation pacifique rassemble des dizaines de milliers d’Algériens qui affluaient vers le centre de Paris pour protester contre un couvre-feu qui leur avait été imposé

Le massacre de manifestants algériens pacifiques par la police parisienne le 17 octobre 1961 est commémoré dans une quarantaine de villes cette année.

L’Assemblée a adopté une résolution « condamnant » la répression meurtrière d’Algérien·ne.s par la police à Paris le 17 octobre 1961. En prenant soin d’exonérer toutes les institutions de la République qui furent impliquées dans ce crime d’État. Par Fabrice Riceputi.

Le 17 octobre 1961 est la date d’une manifestation pacifique de dizaines de milliers d’Algériens qui affluaient vers le centre de Paris pour protester contre un couvre-feu qui leur avait

Fondée il y a plus de deux siècles, la prestigieuse Conférence des avocats du Barreau de Paris est un concours d’éloquence dont douze jeunes talentueux avocats ressortent « Secrétaires ».

Le groupe Europe-Ecologie-Les Verts a déposé en mars 2023 une proposition de résolution pour la reconnaissance du massacre des Algériens du 17 octobre 1961 à Paris. Portée par la députée Sabrina Sebaihi, elle invitait à la reconnaissance par la République de sa responsabilité dans ce crime, à une commémoration officielle régulière et l’édification d’un lieu de mémoire, ainsi qu’à l’ouverture des archives à tous les citoyens. Le 5 avril, le groupe EELV a décidé son retrait, certains députés, selon Libération, ayant jugé inopportun son examen « au vu du contexte actuel ». Nous publions la résolution retirée en regrettant vivement qu’après le vote par le Sénat le 23 octobre 2012 d’une résolution comparable, l’Assemblée nationale n’en ait pas été saisie. C’est une grave erreur de négliger le travail à faire sur le passé colonial de la France et son héritage, indispensable notamment pour contrer l’essor de l’extrême droite. Toutes les forces politiques, morales et intellectuelles de la société française, ont une responsabilité à cet égard.

Le 16 octobre 2021, le président Emmanuel Macron s’est rendu au Pont de Bezons, en banlieue parisienne, pour s’y livrer à une cérémonie commémorative. Celle-ci fut suivie de la publication par l’Élysée d’un communiqué de presse exposant brièvement ses motifs. Après le très bref communiqué de François Hollande en 2012, c’est la deuxième initiative présidentielle sur ce sujet en 60 ans. Mais le compte n’y est toujours pas. Dans une tribune publiée sur le site LundiMatin, l’historien Fabrice Riceputi indique qu’en raison de blocages politiques, la reconnaissance pleine et entière d’un crime d’Etat établi par l’historiographie, revendiquée dans la société française depuis les années 1990, particulièrement celle de la responsabilité du gouvernement Debré et de l’institution policière dans cette meurtrière répression, n’est toujours pas formulée.