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Édition du 15 novembre au 1er décembre 2024

Israël/Palestine

Emmanuel Macron va-t-il reconnaître l’État de Palestine ?

Le président de la République qui va prendre ses fonctions le 14 mai 2017 va-t-il avoir le courage de faire avancer la justice au Proche-Orient en faisant que la France reconnaisse enfin l’Etat palestinien ? Dans ses déclarations à Mediapart à la veille de l’élection, il a rappelé sa condamnation de la colonisation et dit qu’il était favorable à la reconnaissance de deux Etats, mais « pas aujourd’hui ». Une telle reconnaissance est pourtant indispensable pour avancer vers la paix. Pour lui demander la reconnaissance rapide de l’Etat de Palestine et débattre des pressions nécessaires sur Israël, le collectif « Trop, c’est trop ! » organise une réunion, à Paris, le jeudi 11 mai.

inscription obligatoire par l’envoi d’un message avec nom et prénom à ">. (les inscrits recevront une invitation avec l’adresse de la réunion)

Le site internet [www.trop-cest-trop.fr]

Signer et faire connaître la pétition occupationpasdaccord.eu

Ci-desssous : le programme de la réunion du 11 mai, suivi de deux interviews récentes d’Emmanuel Macron sur ce sujet.

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Un appel de Nurit Peled

La professeur Israélienne Nurit Peled, prix Sakharov du Parlement européen, a ouvert la Semaine Anticoloniale et Antiraciste 2017 par un discours dénonçant la colonisation israélienne et les violations des droits de l’Homme commises par l’Etat israélien.

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Israël interdit l’entrée des étrangers qui critiquent sa politique

Israël se prépare à combattre le mouvement BDS – Boycott, Désinvestissement, Sanctions –, qui milite pour une mise au ban des nations de l’Etat hébreu jusqu’à ce que ce dernier satisfasse à certaines conditions, dont l’évacuation des territoires occupés. Selon une loi votée le 6 mars dernier, il ne sera plus accordé de visa ou de permis de séjour à toute personne, qui ne soit ni citoyen israélien ni résident permanent, qui milite dans une organisation ayant sciemment lancé un appel public en faveur du boycott de l’État d’Israël.

Dans un éditorial publié le 8 mars dernier, repris ci-dessous, le quotidien israélien Haaretz estime que cette nouvelle loi ouvre la porte à son éventuelle utilisation à l’encontre des Palestiniens vivant en Israël avec le statut de résident non permanent. C’est ainsi que, en 2016, les autorités ont refusé de renouveler les documents de voyage d’un membre fondateur de BDS, Omar Barghouti, dont la famille est palestinienne et qui est né au Qatar.

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des Israéliens anticolonialistes face à BDS

Une conférence internationale se tiendra à Paris le 30 mai 2016, avec les ministres des affaires étrangères d’une vingtaine de pays, supposée relancer un processus politique entre Israéliens et Palestiniens et préparer une nouvelle rencontre avec eux. Mais sans pressions internationales fortes, comment amener l’État d’Israël à suspendre sa colonisation de la Cisjordanie, à se conformer au droit international et aux résolutions des Nations unies ? C’est dans ce but que, le 9 juillet 2005, 172 organisations non gouvernementales palestiniennes ont lancé la campagne BDS (boycott, désinvestissement, sanctions).

En Israël même, ceux qui font partie de la minorité anticolonialiste demandent aussi que des pressions soient faites de l’extérieur pour obliger le gouvernement à cesser la colonisation, même s’ils ne soutiennent pas tous BDS, notamment en ce qui concerne le boycott des produits israéliens par les consommateurs d’Europe ou d’ailleurs.

« Trop, c’est trop ! » publie sur son site trois points de vue d’Israéliens anticolonialistes à ce sujet : Gideon Levy, Shlomo Sand et Uri Avnery : Les israéliens anticolonialistes face au boycott d’Israël. Tous trois se rejoignent pour dénoncer les accusations d’antisémitisme à l’encontre de cette campagne, mais Avnery la juge contre-productive en raison des craintes et des préventions que le boycott des produits israéliens par les consommateurs suscite dans la société israélienne. Il nous incite à réfléchir sur la manière la plus efficace d’opérer des pressions sur Israël.

En matière de « sanctions », la mesure la plus redoutée par le gouvernement Netanyahou est la suspension de l’accord d’association entre l’Union européenne et Israël. C’est elle qui est la plus susceptible de susciter des soutiens en Israël et c’est cette suspension que le gouvernement français et les gouvernements européens représentés à la conférence de Paris doivent mentionner explicitement si le gouvernement israélien refuse d’arrêter sa colonisation de la Cisjordanie.

Gilles Manceron, Fabienne Messica et Bernard Ravenel 1

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La circulaire Alliot-Marie doit être abrogée !

En février 2010, la Ministre Alliot-Marie, alors Garde des Sceaux, demandait par une lettre-circulaire aux Parquets d’engager des poursuites contre les personnes appelant ou participant à des actions de boycott des produits déclarés israéliens. S’appuyant sur un article de la loi du 29 juillet 1881 sur la liberté de la presse, elle assimilait ces actions à de la provocation à la discrimination ou à la haine raciale.

La Ligue des droits de l’Homme demande l’abrogation de cette circulaire qui attaque directement la liberté d’expression et vise, en tentant de les criminaliser, à museler des actions citoyennes et non violentes contre l’impunité d’un état, Israël, qui viole en permanence le droit, notamment par la colonisation. Pour la LDH, la liberté d’expression est une liberté publique fondamentale.

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Ronit Matalon : « nous vivons sous un régime d’apartheid »

Ecrivaine israélienne, Ronit Matalon est née en 1959 à Gnei Tikva dans une famille originaire d’Egypte. Après des études de lettres, elle travaille comme journaliste pour le quotidien Haaretz, où elle couvre la bande de Gaza et la Cisjordanie entre 1987 et 1993.

Elle a remporté en 2009 le prix de la Fondation Bernstein, qui récompense les auteurs d’expression hébraïque, pour son roman Le Bruit de nos pas (Stock, 2012). Aujourd’hui, Ronit Matalon, qui se présente comme « une Séfarade qui s’en est sortie », vit et enseigne à Haïfa. Son premier roman, De face sur la photo, est paru à l’automne dernier chez Actes Sud.

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