Le mémorial des rapatriés à Nice (1973)
Ce mémorial, à l’initiative de la Fédération des Associations de rapatriés des Alpes Maritimes, a été inauguré le 25 février 1973, dans le Jardin d’Alsace-Lorraine, en présence de Jacques Médecin, sénateur-maire de Nice.
Roger Degueldre, chef du commando delta de l’OAS qui a assassiné les six inspecteurs des centres sociaux éducatifs le 15 mars 1962 à Alger, y est célébré comme un héros. Une petite plaque dans l’herbe, au pied du monument précise d’ailleurs : « Aux martyrs de l’Algérie française », et voici l’inscription gravée sur le socle :
Les nostalgiques de l’Algérie française sont venus le 23 avril 2011 devant ce monument pour célébrer le cinquantième anniversaire du putsch d’Alger.
Pour en finir avec la répétition des mythes et l’instrumentalisation des douleurs, la section de Nice de la Ligue des droits de l’Homme, en lien avec toutes les associations républicaines, prépare une rencontre sur le thème de la reconnaissance des réalités de cette période de notre histoire et de la réflexion sur ses conséquences aujourd’hui.
Le monument aux martyrs de l’Algérie française à Toulon (1980)
Un monument doté d’une histoire étonnante – il a été détruit quelques jours avant d’être inauguré. Une histoire méconnue de la plupart des Toulonnais car la mairie qui fleurit régulièrement le monument se refuse à lui adjoindre une notice explicative écrite par des historiens.
Pour en savoir plus sur ce monument “historique”, consultez donc cette page.
Le monument de Perpignan (2003)
La stèle des “fusillés de l’Algérie française”, inaugurée le 5 juillet 2003 au cimetière du Haut-Vernet de Perpignan en présence du premier adjoint, symbolise la mort d’un condamné au peloton d’exécution. Sous cette icône est gravée l’inscription : « Terre d’Algérie », et, en-dessous, une autre plaque énumère quatre noms : Bastien-Thiry, Degueldre, Dovecar et Piegts.
Le préfet des Pyrénées-Orientales a interdit la cérémonie d’hommage prévue par des ex-OAS le lundi 7 juin 2010 – anniversaire de l’exécution en 1962 d’Albert Dovecar et Claude Piegts, membres du commando de l’OAS qui a assassiné Roger Gavoury commissaire central d’Alger, le 31 mai 1961.
Le collectif de Perpignan, dont la LDH fait partie, demande que cette stèle qui « porte atteinte à la neutralité des cimetières », soit déplacée vers un lieu privé.
La plaque du cimetière de Béziers (2003)
Cette plaque commémorative, avec des photos des quatre membres de l’OAS qui ont été fusillés après avoir été condamnés à mort, a été inaugurée le 6 décembre 2003 :
La Ligue des droits de l’Homme demande que les monuments de ce type, notamment à Perpignan, Béziers, Marignane, soient retirés des espaces publics que sont les cimetières.
Le monument de Marignane (2005)
La stèle qui est exposée au cimetière Saint-Lambert de Marignane est semblable à celle de Perpignan, mais son habillage a varié dans le temps ainsi que son emplacement – voyez ce dossier.