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Édition du 15 novembre au 1er décembre 2024

Pieds-noirs

Plaintes de pieds-noirs contre l’Algérie jugées irrecevables

C’est au nom de 600 rapatriés d’Algérie que l’USDIFRA (Union de défense des intérêts des Français repliés d’Algérie et d’Outre-mer), avait déposé en 2004, auprès du Comité des droits de l’homme de l’ONU, une plainte pour spoliation contre l’Etat algérien. Selon l’USDIFRA, l’Algérie doit exactement 12,1 milliards d’euros aux rapatriés français1. Leur avocat, Me Garay, a cité plusieurs contentieux internationaux similaires, notamment l’indemnisation par l’Allemagne d’anciens propriétaires en RDA, ou les réparations versées par Chypre à des Grecs spoliés.
Pour l’USDIFRA, cette réparation aurait assuré le « travail de repentance et de réconciliation de la France avec l’Algérie».

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Daniel Lefeuvre à propos du Musée de l’histoire de France en Algérie: « Accepter de poser un regard de vérité »

« Faire le pari de l’intelligence plutôt que de s’engager dans une œuvre de circonstance. »

Un entretien avec Daniel Lefeuvre, publié par Le Midi libre du 17 novembre 2005, suite aux événements de la veille 4. Historien de renom et membre du comité scientifique créé pour valider le contenu du Musée de l’histoire de France en Algérie, Daniel Lefeuvre est favorable à un débat public5.

[Publié le 26 novembre 2005, mise à jour le 10 décembre 2005.]

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Mai 1962, à Paris, des rapatriés d'Algérie se présentent au bureau de contrôle.
Les pieds-noirs « nostalgériques »

Les guerres de mémoires des pieds-noirs, par Eric Savarèse

Les pieds-noirs sont le produit d’une histoire entamée dans l’épisode tragique de la guerre d’Algérie, et réinventée par la suite dans l’exil.

Cet article a été publié dans le n°3 (été 2005) de la revue trimestrielle Histoire et Patrimoine, consacré à « France coloniale, deux siècles d’histoire ».

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Les pieds-noirs, constructions identitaires et réinvention des origines, par Jean-Jacques Jordi

Le peuplement de l’“Algérie française” s’est fait par assimilation de populations venues de toute l’Europe : des Allemands, des Suisses appelés par la puissance coloniale, des Espagnols, des Italiens s’installant sans avoir été sollicités…, tous ayant bénéficié des naturalisations, tous s’étant fortement enracinés. Si le “rapatriement” a d’abord créé une seule communauté de destin, le culte du souvenir, chez les pieds-noirs, dépasse désormais l’Algérie pour redécouvrir les origines “anté-algériennes” et la diversité d’une société qui fut multiculturelle.

par Jean-Jacques Jordi, historien, UMR-Telemme, Maison méditerranéenne des sciences de l’homme

[ Hommes et Migrations, n°1236, mars-avril 2002 ]

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