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Parti socialiste

Français, musulmans, juifs d'Algérie

Les contradictions des socialistes européens dans l’Algérie coloniale, par Claire Marynover

Dans son livre, L’Algérie à gauche, Socialistes à l’époque coloniale, que Claire Marynower a publié aux Presses Universitaires de France (PUF, 2018), cette historienne et maîtresse de conférences à Sciences-Po Grenoble explique le rôle particulier et contradictoire qu’ont joué au début du XXe siècle les colons français de gauche dans l’Algérie française. Elle souligne l’ambigüité et la grande inefficacité de leurs positions. Nous reproduisons l’avant-propos de ce livre qui éclaire un pan oublié de l’histoire coloniale, ainsi que les journaux — dans les pages desquels on peut se déplacer — et les illustrations que « RetroNews », le site de presse de la Bibliothèque nationale de France (BnF), a choisis pour accompagner ce texte.

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de Guy Mollet à François Hollande, le tropisme colonial

«Monsieur le Président, cher François Hollande, je n’aurais jamais pensé que vous puissiez rester, un jour, dans l’histoire du socialisme français, comme un nouveau Guy Mollet», écrit Edwy Plenel dans sa lettre ouverte adressée à François Hollande le 23 juillet dernier. Le directeur de Mediapart met en cause la politique du gouvernement concernant le conflit israélo-palestinien et ses répercussions en France, et il termine en évoquant les «guerres africaines sans fin» dans lesquelles la France s’enlise.

Ci-dessous un article de Bruno Guigue 1 sur Guy Mollet, publié en septembre dernier — à l’époque, François Hollande était favorable à des bombardements sur la Syrie.

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Georges Frêche, la gauche colonialiste

Les dérapages verbaux du président de la région Languedoc-Roussillon ne se comptent plus. Mais, comme le remarque l’association Harkis et droits de l’Homme, il aura fallu que le sujet de son dernier dérapage soit un membre éminent du Parti socialiste – Georges Frêche a évoqué la «tronche pas catholique» de Laurent Fabius – pour que le parti se décide enfin à régler le “cas Frêche”.

C’est que Georges Frêche est une personnalité politique de poids en Languedoc-Roussillon. Son implantation locale s’est notamment appuyée sur un clientélisme affiché envers les nostalgiques de l’Algérie française – Pierre Daum l’a montré dans son article «quand Frêche flirtait avec les ex de l’OAS». La défense des colonies est une des traditions du Parti socialiste, en particulier dans le midi méditerranéen – voir cette page. Comme l’explique l’historien Gilles Manceron, Georges Frêche est un des derniers survivants d’une certaine tradition de la gauche colonialiste qui «remonte à Jules Ferry et on la retrouve dans la SFIO de Guy Mollet, où se mêle au discours républicain celui de la mission colonisatrice des races supérieures vis-à-vis des races inférieures»2.

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Georges Frêche, le parti socialiste et les harkis

Il aura fallu qu’Abdelkrim Klech passe trois mois devant le siège du Parti socialiste pour que le PS sanctionne le président de la région Languedoc-Roussillon d’une suspension de deux ans de ses instances nationales.

La prise en compte de la situation des Harkis fait partie des Devoirs de Vérité que le PS doit affronter sans attendre.

[Première publication le 19 mai 2006, mise à jour le 20 mai 2006.]

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© Plantu (Le Monde du 2 mars 2006)
Georges Frêche

Georges Frêche droit dans son fauteuil (de président)

Après avoir traité des Harkis de  » sous-hommes « , le 11 février 2006, Georges Frêche est visé par une information judiciaire pour  » injures envers une ou des personnes à raison de leur origine ou de leur appartenance à une ethnie […] « 3.

L’entourage du président de la région Languedoc-Roussillon ne semble pas inquiet, car cela ne devrait pas conduire à son inéligibilité.

Sur le plan politique, la position de Georges Frêche n’est pas nécessairement menacé non plus dans la mesure où il dispose de 43 voix (dont 9 pour le PCF et 7 pour les Verts) sur 67 au Conseil régional.

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Abdelkrim Klech et Mgr Jacques Gaillot, devant le siège du PS, le 25 février 2006.
Georges Frêche

Georges Frêche « suspendu » du bureau national du PS

[AP | 28.02.06 | 18:25] — Le bureau national du PS a décidé mardi, sur proposition du Premier secrétaire François Hollande, de suspendre Georges Frêche de ses rangs face au malaise grandissant suscité par ses propos sur les harkis. Il s’agit d’une solution temporaire en attendant que la commission des conflits du PS.

Les associations de Harkis semblent décidées à ne pas se contenter de ce qu’elles considèrent comme une demi-mesure.

[Première publication, le 28 février 2006,

mise à jour, le 1er mars 2006.]

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