Deux cérémonies et un combat pour ramener les restes des six Amérindiens conservés au musée de l’Homme
Une délégation de descendants, accompagnée d’un chaman et de quatre chefs coutumiers, est venue parler à leurs ancêtres.
Une délégation de descendants, accompagnée d’un chaman et de quatre chefs coutumiers, est venue parler à leurs ancêtres.
Publié sur le site de la Fondation pour la mémoire de l’esclavage (FME) Depuis 2021, la Fondation pour la mémoire de l’esclavage et le musée du quai Branly-Jacques Chirac se
Après sa carrière de footballeur dans l’équipe de France, Lilian Thuram s’est lancé dans la lutte contre le racisme. Aujourd’hui, il est l’organisateur de l’exposition « Exhibitions, l’invention du sauvage » qui retrace l’histoire de l’invention du racisme. L’exposition est visible jusqu’au 3 juin 2012, au musée du quai Branly, à Paris.
Le racisme est le fait de croire que certaines races sont supérieures à d’autres. Selon les personnes racistes, les races sont les différentes catégories d’êtres humains classés selon leurs origines. Or, cette classification n’a aucun sens car il n’existe qu’une seule race, la race humaine, dont la couleur de peau est définie par la mélanine (un pigment de couleur contenu dans notre corps).
Cette exposition met en scène l’histoire de femmes, d’hommes et d’enfants, venus d’Afrique, d’Asie, d’Océanie ou d’Amérique, exhibés en Occident à l’occasion de numéros de cirque, de représentations de théâtre, de revues de cabaret, dans des foires, des zoos, des défilés, des villages reconstitués ou dans le cadre des expositions universelles et coloniales. Un processus qui commence au 16e siècle dans les cours royales et va croître jusqu’au milieu du 20e siècle en Europe, en Amérique et au Japon.
A l’époque de ces exhibitions, plus de 1 milliard de personnes ont assisté à ces sinistres spectacles.
Texte rédigé le 21 juin 2006 à l’occasion de l’inauguration du musée du Quai Branly1.
[Première publication sur ce site, le 25 juin 2006,
mise à jour, le 2 juillet 2006.]
Avec le musée du Quai Branly, Jacques Chirac veut, à l’instar de son prédécesseur, laisser sa marque dans la capitale. A quelques semaines de l’inauguration, c’est surtout la polémique coloniale qui semble marquer les esprits.
Un article de Angelique Chrisafis, The Guardian du 7 avril 2006, repris dans le Courrier international du 20 avril 20062.