4 000 articles et documents

Rechercher
Fermer ce champ de recherche.
Édition du 1er au 15 novembre 2024

Une bourse à Valérie-Ann Edmond Mariette pour « Le son de la mémoire de l’esclavage »

Publié sur le site de la Fondation pour la mémoire de l’esclavage (FME)

Depuis 2021, la Fondation pour la mémoire de l’esclavage et le musée du quai Branly-Jacques Chirac se sont associés pour proposer une bourse de rédaction de thèse d’un an. Elle permet à un doctorant spécialisé sur l’esclavage colonial, ses héritages et conséquences de finir sa rédaction dans l’environnement privilégié du musée du quai Branly et de participer aux actions de diffusion des travaux de recherche par la Fondation.  
 
La 4ème Bourse d’études doctorales pour la connaissance de l’esclavage colonial et de ses conséquences et héritages a été attribuée par le comité scientifique à : « Le son de la mémoire de l’esclavage » par Valérie-Ann Edmond Mariette,, doctorante à l’Université des Antilles pour finaliser la rédaction de sa thèse intitulée : Le son de la mémoire de l’esclavage. Musique et politique dans les Antilles entre 1956 et 1998.

Entreprise sous la direction du regretté Jean-Pierre Sainton, elle est désormais co-dirigée par Myriam Cottias et Audrey Célestine. 

Avec cette thèse, son autrice a vocation d’écrire une histoire de la musique et des pratiques musicales via les mémoires de l’esclavage colonial en Guadeloupe et en Martinique après la départementalisation en 1946. 

En travaillant sur un corpus de chansons, leurs contextes de création, de production, d’interprétation et de diffusion, la chercheuse pose la question du lien entre musicalité et mémoire, de l’altération des mémoires existantes et de l’émergence de nouvelles mémoires de l’esclavage par leurs œuvres musicales. Son étude vise également à analyser le rôle du mémorial musical – tel que défini par Charlotte Grabli et Elina Djebarri- au sein de l’espace social et politique des Antilles françaises. 

Le Comité de sélection a aussi placé sur liste complémentaire la candidature de Thais Tanure, doctorante à l’Université Paris-I pour son projet de thèse : Combats pour le passé : pour une histoire contemporaine de la mise en mémoire de l’esclavage, Nantes et Rio de Janeiro (1983-2019), sous la direction de Pascale Goetschel, au vu de ses qualités. 

La Bourse, annuelle, porte sur l’ensemble des disciplines des sciences humaines et sociales : histoire, anthropologie sociale, ethnomusicologie, histoire de l’art, archéologie, sociologie, arts du spectacle. 

 L’appel à candidatures pour l’année universitaire 2025-2026 sera diffusé au premier trimestre 2025.


 Voir aussi l’article consacré à la lauréate Valérie-Ann Edmond Mariette par la chaîne 1 Le Portail de l’Outre-mer

Facebook
Twitter
Email