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Édition du 1er au 15 décembre 2024

Michel Debré

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Afrique subsaharienne et océan Indien

Une émission spéciale sur les
« enfants réunionnais dits de la Creuse »
trompés et déportés sous l’égide de Michel Debré

Une émission spéciale sur Réunion la première est consacrée aux « enfants réunionnais dits de la Creuse » trompés et déportés entre 1962 et 1984, à l’initiative du député de la Réunion Michel Debré, dans le cadre d’une gestion totalement coloniale de cette île. Plus de 2 000 enfants réunionnais ont été alors arrachés à leur famille pour être transplantés, non pas uniquement dans la Creuse, mais dans de nombreux départements ruraux de France. Des associations défendent leurs droits. Plusieurs d’entre eux, devenus adultes, ont enfin pu redécouvrir récemment leur île natale et leur histoire. Sur la chaîne de télévision Réunion la première, cinq témoignages seront diffusés chaque jour à partir du 20 juin 2022.

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Charonne 8 février 1962

Il y a soixante ans
la répression meurtrière
d’une manifestation pacifique
au métro Charonne

Vers la fin de la guerre d’Algérie, le 8 février 1962, alors que les négociations d’Evian étaient bien avancées et qu’on se dirigeait vers l’indépendance prochaine de ce pays, une manifestation parisienne soutenant cette issue et protestant aussi contre les attentats criminels commis par l’organisation terroriste de l’OAS a été attaquée violemment par des brigades spéciales aux ordres du préfet de police Maurice Papon. Neuf personnes sont mortes du fait d’actes de violence destinés à tuer. Les responsabilités particulières du ministre de l’intérieur, Roger Frey, et du premier ministre, Michel Debré, hostile à l’issue de la guerre voulue par le général de Gaulle, doivent être établies. Et la lumière doit être faite sur le silence de l’Etat depuis. Diverses commémorations sont organisées le 8 février 2022 pour demander la reconnaissance de ce crime d’Etat par les plus hautes autorités du pays.

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La reconnaissance des crimes coloniaux 1830-1962

Une plaque très discrète
commémore à Paris l’assassinat
par les services spéciaux français
de l’avocat Amokrane Ould Aoudia
sur l’ordre du premier ministre Michel Debré

Le 23 mai 1959, l’avocat parisien Amokrane Ould Aoudia était assassiné en plein Paris par les services spéciaux français pour l’empêcher de défendre des militants du FLN algérien et de dénoncer la torture dont ils avaient été victimes. L’ordre de le tuer dépendait du Premier ministre Michel Debré sous l’autorité duquel se trouvait le Service Action du SDECE qui a organisé cet assassinat. Les choses ont été racontées par Raymond Muelle, l’officier commandant ce service, au journaliste Jean Guisnel dont nous reproduisons ci-dessous l’article paru dans Le Point le 25 novembre 2021. Suivi de l’intervention de Gilles Manceron sur ce sujet au colloque « À quand la vérité sur les crimes coloniaux, 60 ans après l’assassinat de Ferhat Hached » qui a eu lieu le 12 janvier 2013 dans une salle de l’Assemblée nationale. Selon lui, un tel assassinat décidé par un Premier ministre d’un avocat parisien pour l’empêcher de plaider est unique dans l’histoire de la France.

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Le 17 octobre 1961

Le 17 octobre 1961
crime d’Etat
ou crime de Préfecture ?

Alors que plus de 120 associations, syndicats et partis politiques ont lancé pour les 60 ans du 17 octobre 1961 un appel à la reconnaissance de ce crime d’Etat commis au cœur de la capitale, Emmanuel Macron a publié le 16 octobre 2021 un communiqué qui, s’il a le mérite d’employer le mot « crime », l’attribue au seul Maurice Papon. Dans Politis, Denis Sieffert explique qu’en cela, il a tourné le dos à la vérité. Il a contredit la demande de reconnaissance du crime d’Etat exprimée par Benjamin Stora le jour-même dans Libération et réclamée le 17 octobre dans les rues de Paris par des milliers de manifestants. C’était aussi la demande de tous les intervenants au colloque international qui a eu lieu au Sénat le 15 octobre, dont rend compte l’article du quotidien El Watan que nous reproduisons ici, ainsi qu’un article paru sur le site de France culture.

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Le 17 octobre 1961

Une nouvelle édition de
« Le 17 octobre des Algériens »
avec une postface intitulée
« De nouvelles révélations »

Le texte de Marcel et Paulette Péju, « Le 17 octobre des Algériens », devait paraître à l’été 1962 aux éditions François Maspero mais les pressions conjuguées des pouvoirs français et algérien ont fait qu’il a dû attendre 2011 pour être publié par l’éditeur La Découverte. Présenté et accompagné du texte de Gilles Manceron « La triple occultation d’un massacre » qui aborde les raisons du long silence autour de cet événement. Il est réédité en collection de poche en 2021, complété par une postface inédite, « De nouvelles révélations », qui fait le point sur les responsabilités dans l’origine du massacre, aborde le sort des transportés en Algérie qu’on doit prendre en compte dans le bilan des victimes, et pointe la question du silence de nombreuses familles d’immigrés algériens.

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Séquelles politiques postcoloniales

Les enfants réunionnais dits « de la Creuse » demandent justice

De 1962 à 1985, dans le cadre de la politique à l’initiative de Michel Debré, 2 015 enfants réunionnais ont été déracinés de l’Ile de la Réunion et disséminés dans des régions rurales françaises. Sans réel suivi auprès des familles dans lesquelles ils ont été répartis et où beaucoup ont été maltraités par la suite. Lors de la remise, en avril 2018, d’un rapport sur ce sujet, la ministre des Outre-mer avait annoncé des mesures. Fin 2019, rien n’a avancé. Ces enfants de la Réunion devenus des adultes n’oublient pas. Ils demandent justice et leurs revendications se font plus politiques.

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L'enseignement

Un projet pédagogique
autour du 17 octobre 1961

Au lycée des métiers René Cassin à Rive-de-Gier (Loire), une équipe pédagogique a impulsé pour les élèves de bac pro et de CAP un travail autour de la manifestation du 17 octobre 1961 à Paris. Une importante documentation a été rassemblée, films, livres et photographies. Sur cette base, les élèves ont réalisé un montage de photos et de textes et préparé de nombreuses questions destinées à une rencontre avec deux auteurs venus échanger avec eux, dont Marie-Odile Terrenoire, fille du ministre Louis Terrenoire, alors porte-parole du général de Gaulle au moment des faits.

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Réunion

Les 2015 enfants déracinés de force
de l’Ile de la Réunion

De 1962 à 1985, 2015 enfants ont été déracinés de la Réunion dans le cadre de la politique impulsée par Michel Debré. Lors de la remise, en avril 2018, d’un rapport sur ce sujet, la ministre des Outre-mer avait annoncé trois mesures. Notamment une cellule psychologique pilotée par la professeure de psychopathologie Marion Feldman. Huit mois plus tard, rien n’a avancé. Ci-dessous un compte rendu de l’article qu’elle a écrit avec Malika Mansouri, spécialiste de psychopathologie clinique. Et l’intervention de Philippe Vitale, qui avait présidé cette commission, au Journal télévisé 12/13 Limousin de France 3 du 19 décembre 2018.

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Le 17 octobre 1961

Nouvelles demandes
de vérité
sur le 17 octobre 1961

Pour le 57e anniversaire de la manifestation des Algériens à Paris du 17 octobre 1961, des rassemblements ont eu lieu dans de plus en plus nombreuses villes de France. L’appel national largement signé pointe cette année deux faits peu relevés auparavant : l’initiative du Premier ministre d’alors, Michel Debré, dans la convocation du conseil interministériel du 5 octobre qui a décidé du couvre-feu raciste ; et le sort des centaines d’Algériens soi-disant expédiés « vers leur douar d’origine », en réalité envoyés en Algérie dans des camps de concentration où leur mortalité a été élevée. Le président de la République s’est contenté de publier un bref « tweet ». La demande de vérité sur cette répression continuera à s’exprimer.

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Racisme et islamophobie

Les enfants réunionnais
exilés de force après 1962
réclament justice

Entre 1962 et 1984, à l’initiative du député de la Réunion Michel Debré, dans le cadre d’une gestion totalement coloniale, plus de 2 000 enfants réunionnais ont été arrachés à leur famille pour être transplantés, non pas uniquement dans la Creuse, mais dans de nombreux départements ruraux de France. Le 10 avril 2018, un rapport portant sur cette transplantation forcée a été remis à la ministre des Outre-mer, Annick Girardin. Des associations défendent leurs droits. Plusieurs d’entre eux, devenus adultes, ont enfin pu redécouvrir récemment leur île natale et leur histoire.

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Le 17 octobre 1961

Michel Debré et le 17 octobre 1961

On sait que la répression meurtrière du 17 octobre 1961, à Paris, des Algériens sans armes sortant simplement dans les rues de Paris pour protester contre un couvre-feu qui leur interdisait de le faire, a été orchestrée par le préfet de police, Maurice Papon. Mais elle n’était pas de son seul ressort. Le Premier ministre de l’époque, Michel Debré, opposé à l’indépendance de l’Algérie négociée par le général de Gaulle avec le FLN, a joué un rôle important dans cet épisode tragique. Des documents et témoignages jusque-là inédits accréditent cette explication de l’événement.

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Le 17 octobre 1961

Du nouveau sur le 17 octobre 1961

La répression des Algériens désarmés désobéissant au couvre-feu discriminatoire qui leur était imposé est maintenant connue. On sait que le chiffre officiel de trois morts était mensonger et qu’elle a fait plus de 150 morts. Mais l’explication de l’événement progresse grâce aux notes laissées par le porte-parole du général de Gaulle, Louis Terrenoire, témoignage de première main qui montre l’hostilité du premier ministre, Michel Debré, à la paix avec le FLN et son rôle déclencheur dans ce drame.

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