Un film sur le rôle méconnu des femmes algériennes immigrées dans la lutte pour l’indépendance
« Aucune rue ne portera ton nom » : un film de Nadia Salem sur le rôle méconnu des femmes algériennes immigrées dans la lutte pour l’indépendance
« Aucune rue ne portera ton nom » : un film de Nadia Salem sur le rôle méconnu des femmes algériennes immigrées dans la lutte pour l’indépendance
Soixante ans après les évènements tragiques des 23 et 24 juillet 1961 provoqués par le rapatriement d’un régiment de parachutistes qui avait participé au putsch d’Alger, une commémoration a été organisée par le Collectif juillet 61. Ci-dessous les images des lectures et dépôts de gerbes qu’il organisés dans différents lieux de la ville avec le soutien de plusieurs associations. Cela fait suite au forum national de lutte contre la torture organisé par l’association du fort de Metz-Queuleu, la Ligue des droits de l’Homme, Amnesty international et l’Association des chrétiens pour l’abolition de la torture (ACAT). Nous reproduisons les articles publiés à ce sujet par plusieurs journaux en France et en Algérie, les principaux éléments d’un dossier constitué en 1961 par la LDH de Moselle sur cette nuit de violences, ainsi que le film de la conférence donnée par Raphaëlle Branche sur son livre Papa, qu’as-tu fait en Algérie ?
Il y a 60 ans, dans la nuit du 23 au 24 juillet 1961, des parachutistes se livrèrent à Metz à une violente et meurtrière chasse au faciès à l’encontre des Algériens immigrés. Leur régiment de chasseurs parachutistes, le 1er RCP, après avoir joué un rôle majeur dans les disparitions forcées et les tortures durant la grande répression d’Alger en 1957, avait été rapatrié en Lorraine après sa participation au putsch militaire manqué d’avril 1961. Précédant de quelques mois le massacre d’octobre 1961 à Paris, cette « nuit des paras » resta impunie et elle est encore aujourd’hui très peu connue. Ci-dessous un article récent du Monde et d’autres ressources sur un événement que l’association Collectif 1961, qui organise une conférence de l’historienne Raphaëlle Branche le samedi 24 juillet 2021 à Metz, travaille à faire connaître, mais qui se heurte au déni d’une municipalité réactionnaire.