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Édition du 15 novembre au 1er décembre 2025

Mehdi Ben Barka

Affaire Ben Barka

« Face au silence »
Ben Barka : disparition,
raison d’Etats,
le mur du silence à briser

Le 29 Octobre 1965, Mehdi Ben Barka a été attiré dans un piège à Paris alors qu’il y était venu pour préparer un film sur la conférence tricontinentale de La Havane et qu’il devait y rencontrer le général de Gaulle, président de la République. Un complot préparé au sommet de l’Etat marocain, avec de hautes complicités au ministère de l’Intérieur français et à la préfecture de police de Paris, a conduit à son enlèvement par des policiers français, puis à son assassinat. Les raisons d’Etats continueront-elles encore longtemps à entraver l’action de la justice ?

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Affaire Ben Barka

Affaire Ben Barka :
la vérité s’impose

Pour le 53ème anniversaire de l’enlèvement et la disparition de Mehdi Ben Barka, un rassemblement a eu lieu le 29 octobre 2018 devant la brasserie Lipp, boulevard Saint-Germain, à Paris. Cet assassinat politique organisé en 1965 par les plus hautes autorités du royaume du Maroc a été rendu possible par d’importantes complicités françaises au sein du ministère de l’Intérieur et de la Préfecture de police de Paris. La vérité doit être dite sur les responsabilités dans ce crime. Nous publions l’intervention de Bachir Ben Barka et l’appel à ce rassemblement.

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Affaire Ben Barka

Affaire Ben Barka : dénoncer la complicité des Etats marocain et français

Lors du rassemblement du 29 octobre 2017 à Paris pour la mémoire, la vérité et la justice dans l’enlèvement et l’assassinat de Mehdi Ben Barka il y a soixante-deux ans, son fils Bachir Ben Barka est intervenu au nom de sa famille. Il a remercié les nombreuses personnes présentes, en particulier les membres du Comité pour la vérité et les représentants des organisations qui ont appelé à ce rassemblement. Après avoir excusé l’absence de Louis Joinet, président du Comité pour la vérité, et de Maurice Buttin, l’avocat de la famille, il a prononcé l’allocution qu’avec son accord nous publions ci-dessous.

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Affaire Ben Barka

Pourquoi tant d’obstacles à la justice dans l’affaire Ben Barka ?

Depuis plus d’un demi-siècle, en France comme au Maroc, la « raison d’Etat » empêche que la vérité soit dite sur l’enlèvement par des policiers français en plein Paris, puis l’assassinat, de Mehdi Ben Barka. Depuis 1965, dix juges d’instruction se sont heurtés au refus des deux Etats de les laisser procéder aux auditions et accéder aux documents. En France, le « secret Défense » n’est pas levé sur les pièces essentielles. Serait-ce parce que ceux qui ont permis cet enlèvement et cet assassinat n’étaient pas « subalternes » ? Seule une interpellation forte des deux côtés de la Méditerranée peut permettre de connaître enfin la vérité.

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Pourquoi tant d’obstacles à la justice dans l’affaire Ben Barka ?

Depuis plus d’un demi-siècle, en France comme au Maroc, la « raison d’Etat » empêche que la vérité soit dite sur l’enlèvement par des policiers français en plein Paris, puis l’assassinat, de Mehdi Ben Barka. Depuis 1965, dix juges d’instruction se sont heurtés au refus des deux Etats de les laisser procéder aux auditions et accéder aux documents. En France, le « secret Défense » n’est pas levé sur les pièces essentielles. Serait-ce parce que ceux qui ont permis cet enlèvement et cet assassinat n’étaient pas « subalternes » ? Seule une interpellation forte des deux côtés de la Méditerranée peut permettre de connaître enfin la vérité.

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Il y a 50 ans : l’affaire Ben Barka

Il y a exactement 50 ans, le 29 octobre 1965, l’homme politique marocain et leader tiers-mondiste Mehdi Ben Barka disparaissait en plein jour à Paris. Il n’est jamais réapparu depuis.

Mehdi Ben Barka avait été condamné à mort par contumace dans son pays pour s’être opposé au roi Hassan 2. Tout laisse à penser qu’il a été assassiné après son enlèvement. Mais des obstacles mis en place des deux côtés de la Méditerranée ont jusqu’à présent empêché la justice française de faire la lumière sur cette disparition.

Dans un texte paru initialement sur Mediapart et repris ci-dessous, l’historien Gilles Manceron fait le point sur cette affaire.

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Le meurtre de Farhat Hached et autres crimes coloniaux, par Gilles Manceron

L’assassinat de Chokri Belaïd le 6 février a ravivé en Tunisie la mémoire douloureuse de celui, il y a 60 ans, de Fahrat Hached, leader du syndicat et du mouvement national tunisien tué par le service français du SDECE. Un crime qui semble avoir été oublié par le ministre de l’Intérieur, Manuel Valls, dans les commentaires qu’il a jugé bon de faire.

À la suite d’un colloque qui s’est tenu en janvier 2013, l’historien Gilles Manceron, délégué du groupe de travail Mémoire, histoire, archives de la Ligue des droits de l’Homme, revient sur ce crime comme sur d’autres commis contre des personnalités anticolonialistes. Il rappelle l’exigence que la vérité sur ces assassinats soit dite et reconnue par les autorités françaises.

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Tunisie

Colloque : 60 ans – Farhat Hached

Samedi 12 janvier 2013, un colloque soutenu par la LDH et organisé par l’Association Vérité et Justice pour Farhat Hached s’est tenu à l’Assemblée nationale – salle Colbert – de 9h à 17h, présidé par Houcine Abassi, secrétaire général de l’UGTT.

Au delà de sa présentation, nous reproduisons ci-dessous la dépêche de l’agence officielle algérienne Algérie presse service (APS)1. Celle-ci ne mentionne pas l’intervention de Me Michel Tubiana, président du Réseau euro-méditerranéen des droits de l’Homme, “Réflexions sur les démarches juridiques relatives aux crimes coloniaux”, ni le fait que ce colloque a dénoncé le refus de visa par les autorités algériennes à Michel Tubiana pour effectuer une mission d’observation en Algérie au titre du REMDH. Il a aussi dénoncé l’absence de délivrance d’un visa par les autorités françaises à l’historien marocain Najib Taki qui devait intervenir sur “Les répercussions de l’assassinat de Hached sur le mouvement national au Maroc”.

[Mis en ligne le 26 décembre 2012, mis à jour le 13 janvier 2013]

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Affaire Ben Barka

Le Maroc a besoin de vérité et de libertés

Depuis le 29 septembre 2009, le journal marocain Akhbar Al Youm ne paraît plus. Ses locaux de Casablanca sont sous scellés. Le directeur de la publication, Taoufiq Bouâchrine, et le dessinateur Khalid Gueddar, comparaîtront le 23 octobre devant le tribunal de Casablanca, poursuivis pour outrage au drapeau national et participation à l’outrage.

En rétorsion aux protestations et soutiens qui se multiplient2, les autorités marocaines ont bloqué jeudi la distribution du quotidien français Le Monde qui a publié, dans son édition datée du jeudi 22 octobre, une caricature jugée irrespectueuse de la famille royale. Le Monde daté du vendredi 23 octobre sera également interdit à la vente au Maroc.

[Mise en ligne le 21 octobre 2009, mise à jour le 23]

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Affaire Ben Barka

Il y a 40 ans, Mehdi Ben Barka disparaissait

Mehdi Ben Barka était le leader de l’opposition marocaine au début du règne d’Hassan II. Condamné à mort par contumace par la justice marocaine, c’était un responsable important de l’Union nationale des forces populaires du Maroc.3

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