Le meurtre de Farhat Hached et autres crimes coloniaux, par Gilles Manceron
L’assassinat de Chokri Belaïd le 6 février a ravivé en Tunisie la mémoire douloureuse de celui, il y a 60 ans, de Fahrat Hached, leader du syndicat et du mouvement national tunisien tué par le service français du SDECE. Un crime qui semble avoir été oublié par le ministre de l’Intérieur, Manuel Valls, dans les commentaires qu’il a jugé bon de faire.
À la suite d’un colloque qui s’est tenu en janvier 2013, l’historien Gilles Manceron, délégué du groupe de travail Mémoire, histoire, archives de la Ligue des droits de l’Homme, revient sur ce crime comme sur d’autres commis contre des personnalités anticolonialistes. Il rappelle l’exigence que la vérité sur ces assassinats soit dite et reconnue par les autorités françaises.