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Édition du 15 novembre au 1er décembre 2024

Gilbert Meynier

D'après Plantu (Le Monde, décembre 2005)
L'enseignement

Ségolène Royal : la France doit regarder en face son histoire

Le conseiller spécial de la candidate socialiste à la présidence française Ségolène Royal, Jack Lang, a plaidé dimanche 4 février à Alger pour une «reconnaissance [par la France] des crimes commis par la colonisation» en Algérie, comme alternative aux «excuses» réclamées par Alger à Paris.
«La meilleure façon de s’excuser est de reconnaître la réalité des crimes qui ont été commis par la colonisation en Algérie de 1830 à 1962», a déclaré M. Lang à l’AFP.

Vous trouverez plus bas le commentaire que Gilbert Meynier, historien de l’Algérie, nous a adressé à ce sujet.

[Première publication, le 5 février 2007,

complétée le 6 février 2007]
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« L’Algérie des origines. De la préhistoire à l’avènement de l’Islam», de Gilbert Meynier

Le premier tome d’une histoire générale de l’Algérie par Gilbert Meynier est annoncé pour début janvier 20071.

Il ne s’agira pas d’un ouvrage de recherche, mais d’une tentative pour diffuser le point des connaissances historiques dans un large public.
Dans le second volume, Gilbert Meynier traitera de la période « classique » (royaumes berbères, empires maghrébins, période ottomane), et le troisième concernera l’Algérie contemporaine (de la période coloniale à l’Algérie indépendante).

Vous trouverez ci-dessous l’avant propos de «L’Algérie des origines», ainsi qu’un aperçu de la table des matières.

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l’indépendance de l’Algérie: un fait qui a du mal à passer ? par Gilbert Meynier

Publié en 1980, l’ouvrage de Daniel Leconte, Les Pieds Noirs, est aujourd’hui réédité, précédé d’une longue préface de l’auteur, sous le titre Camus si tu savais…2. Un large extrait de cette préface a été publié en « bonnes feuilles », dans le numéro 747, du 11 octobre 2006, de Charlie Hebdo. Gilbert Meynier nous a adressé sa réaction à ce texte.

Vous pourrez prendre connaissance du texte de Daniel Leconte à la suite de celui de Gillbert Meynier.

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La loi du 23 février 2005 témoigne d’une volonté de nuire au rapprochement franco-algérien

Dans un entretien avec Nadjia Bouzeghrane publié dans El Watan le 31 octobre 2005, les deux professeurs émérites d’histoire, Claude Liauzu3 et Gilbert Meynier4, estiment que la loi du 23 février 2005 résulte d’une volonté de nuire au rapprochement franco-algérien. Selon eux, il ne fallait pas être grand clerc pour imaginer qu’un tel article de loi provoquerait non seulement la réaction de tous les historiens, chercheurs et enseignants attachés à l’autonomie de leur discipline, mais aussi des difficultés dans les relations entre la France et l’Algérie.

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La Guerre d’Algérie : une histoire apaisée ? de Raphaëlle Branche

Raphaëlle Branche, maître de conférences à l’université Paris-I, autrice d’une thèse publiée en 2001 chez Gallimard sous le titre La Torture et l’armée pendant la guerre d’Algérie, 1954-1962, a publié en 2005 un livre analysant l’évolution des débats publics et historiographiques sur la guerre d’Algérie, La Guerre d’Algérie : une histoire apaisée? en poche Seuil, « Points histoire », « L’histoire en débats ». Ci-dessous la présentation de cet ouvrage par Gibert Meynier pour la revue Confluences Méditerranée et un entretien recueilli par Jean Birnbaum dans Le Monde du 23 septembre 2005.

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Le livre « Un mensonge français » accumule les erreurs et les omissions, par Mohammed Harbi et Gilbert Meynier

Le livre Un mensonge français. Retours sur la guerre d’Algérie de Georges-Marc Benamou est paru en 2003 chez l’éditeur Robert Laffont. Dans leur article publié dans le numéro de la revue « Confluences Méditerranée » de l’hiver 2003-2004, les historiens Mohammed Harbi et Gilbert Meynier montrent ses erreurs de fait et son simplisme affligeant. Ses multiples accusations à l’emporte-pièce contre le général de Gaulle, son procès intenté à une supposée « religion anticolonialiste » d’escence totalitaire, sont des exemples de ses élucubrations. Ce livre pèse lourd de son poids de nostalgies coloniales et nationalistes françaises.

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Gilbert Meynier dénonce « le piège des mémoires antagonistes »

Dans un article paru dans « Le Monde » du 12 mai 2005, Gilbert Meynier, professeur émérite d’histoire à l’université Nancy-II, s’en prend au « piège des mémoires antagonistes ». La loi du 23 février « portant reconnaissance de la nation et contribution nationale en faveur des Français rapatriés » risque, surtout en ses articles 1 et 4, de relancer une polémique dans laquelle les historiens ne se reconnaîtront guère. En officialisant le point de vue de groupes de mémoire liés à la colonisation, elle risque de générer en retour des simplismes symétriques. Le rôle de l’historien est de travailler à (r)établir les faits et, comme citoyen, à rendre nos sociétés moins inégalitaires et plus éduquées.

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Claude Liauzu : Sans aller jusqu’à la repentance, il faut savoir dire la vérité

Dans un entretien réalisé par Laetitia Van Eeckhout et publié dans « Le Monde » du 8 mai 2005, Claude Liauzu, professeur d’histoire à Paris-VII, spécialiste de la mémoire coloniale, alerte sur la loi du 23 février, qui parle des « aspects positifs » de la colonisation, contre laquelle il a lancé avec d’autres historiens une pétition. Avec Gilbert Meynier et Gérard Noiriel, il a été à l’initiative de l’appel « Colonisation : non à l’enseignement d’une histoire officielle », lancée dans « Le Monde » du 25 mars. Selon lui, cette loi montre qu’il subsiste une volonté d’effacement des aspects négatifs de l’histoire coloniale.

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Une plate-forme des historiens

Au nom des historiens contre la loi du 23 février 2005 « portant reconnaissance de la Nation et contribution nationale en faveur des Français rapatriés », opposés à une histoire officielle, Claude Liauzu et Gilbert Meynier ont rédigé une plate-forme pour servir à la mobilisation en cours des enseignants, chercheurs et autres citoyens. Elle considère que cette loi est une « loi de glaciation », qui va à l’encontre des acquis de la recherche historique et des aspirations des derniers témoins de cette histoire qui souhaitent engager des débats sereins. Et qu’elle constitue un obstacle à une intégration paisible dans le respect des différences.

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Des historiens en guerre contre la colonisation « positive »

Des historiens expriment leur colère contre la loi du 23 février 2005, un texte de loi qui prévoit une réécriture du passé français. Ils sont plus d’un millier à avoir signé la pétition, « Colonisation, non à l’enseignement d’une histoire officielle ». Un autre appel dénonce le « mépris de l’histoire et des victimes ». Une conférence de presse s’est tenue à la Ligue des droits de l’homme. Nous reproduisons l’article de Didier Arnaud qui en rend compte dans « Libération » le 14 avril 2005.

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