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Édition du 1er au 15 décembre 2024

FLN

1945-1962

Georges Counillon, engagé pour l’indépendance de l’Algérie, tué en 1955 par des frères de combat

Mohamed Rebah a connu Maurice Audin comme professeur de mathématiques et comme militant du parti communiste algérien qui, à partir de 1955, combattait pour l’indépendance de l’Algérie dans le cadre de la guerre lancée par le FLN, le 1er novembre 1954. Il est venu chez Maurice Audin pour des leçons particulières de mathématiques et l’a côtoyé au sein d’une cellule du PCA. Devenu chercheur en histoire et auteur du livre, Des chemins et des hommes (2009), il a fait une recherche sur le docteur Georges Counillon, premier médecin au maquis des Aurès, suscitée par la lecture du roman L’As de Tahar Ouettar, et un entretien avec son auteur, ainsi que celle de l’ouvrage du docteur Mohamed-Larbi Madaci, Les Tamiseurs de sable. Sa recherche se poursuit et son texte sera mis à jour. Nous l’accompagnons de la notice de René Gallissot sur l’avocat Laïd Lamrani qui a partagé le sort de Georges Counillon.

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Mémoire et histoire en Algérie

Le hirak de 2019 fait s’interroger les Algériens sur la prise du pouvoir par l’armée au lendemain de l’indépendance

L’Algérie commémore en 2019 le 65e anniversaire du soulèvement du 1er novembre 1954 qui a marqué le début de la guerre d’indépendance nationale. Mais l’accession du pays à l’indépendance en 1962 a été marquée par une crise politique majeure au sein du mouvement national algérien (FLN, ALN, CNRA et GPRA*) qui a vu l’armée des frontières s’emparer du pouvoir en écartant les institutions construites tant bien que mal durant la guerre de libération. Nous reproduisons un texte de Mohammed Harbi du 31 octobre 2019 qui revient sur cette histoire ainsi qu’une interview filmée où il explique cette crise de l’année 1962. Et aussi le film d’un débat organisé le 22 octobre 2019 par le site Algeria-Watch sur l’histoire refoulée de l’Algérie depuis son indépendance.

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Les mouvements nationalistes

Analyser le mouvement nationaliste algérien avec lucidité

Nedjib Sidi Moussa fait partie de la nouvelle génération des chercheurs qui font progresser la connaissance de l’histoire de l’Algérie contemporaine, il est spécialiste en particulier des messalistes et du MNA pendant la guerre d’indépendance nationale. Sa thèse sur le mouvement messaliste, à paraître au second semestre 2018, ne cherche ni à le réhabiliter, ni à le stigmatiser. Dans cet entretien réalisé par Imad Boubekri et publié par Reporters, le 2 novembre 2017, que nous publions avec son accord, il examine sans idéalisation ni dévalorisation les différents courants du mouvement national algérien dans sa lutte pour l’indépendance.

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Le 17 octobre 1961

Cartographie du massacre du 17 octobre 1961

Léopold Lambert, architecte, essayiste et directeur de la publication de la revue « The Funambulist », a cartographié les violences policières commises le 17 octobre 1961 et les jours suivants à l’encontre des manifestants algériens à Paris et dans la banlieue. Une répression qu’on a tendance à réduire à quelques lieux comme les grands boulevards ou le Pont Saint-Michel. Nous reproduisons ici cette carte ainsi que sa présentation avec l’autorisation de son auteur et celle de la revue « Vacarme », qui a publié la traduction de cet article par Isabelle Saint-Saens.

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Le Congrès de la Soummam s'est tenu ici, le 20 août 1956
Les mouvements nationalistes

2016, le colloque d’Akfadou sur le congrès de la Soummam

Il y a 60 ans, s’est tenu dans les montagnes de Kabylie le congrès de la Soummam, réunissant les principaux responsables de la guerre d’indépendance algérienne de l’intérieur du pays (la délégation du FLN au Caire n’étant pas venue). Ce fut un moment unique de réflexion sur la nation algérienne et la participation de ses différentes composantes à la lutte pour l’indépendance. Sur les modalités de cette lutte, il a affirmé en particulier la primauté du politique sur le militaire.

Les 25 et 26 août 2016, sur les lieux où s’est tenu ce congrès, un public nombreux et attentif a pris part à des échanges sereins mais passionnés sur une réunion importante dont les travaux ont eu tendance à être oubliés ensuite 1.
De nombreux médias algériens ont rendu compte du colloque 2.
Nous reproduisons ci-dessous l’article que lui a consacré le quotidien Liberté. 3

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Il y a 60 ans, le congrès de la Soummam

Les 25 et 26 août prochains : un colloque international consacré au Congrès de la Soummam est organisé par la commune d’Akfadou, sur le lieu où le congrès s’était tenu en 1956.

Ci-dessous, à la suite d’un article du Matin d’Algérie, présentant ce colloque, les résumés de leurs interventions que deux des historiens intervenants, Dalila Aït-El-Djoudi et Gilles Manceron, nous ont permis de reprendre.

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Beaucaire : débaptisation d’une rue du 19 mars 1962

Suivant l’exemple de Robert Ménard à Béziers, Julien Sanchez, maire Front national de Beaucaire (Gard), a décidé de débaptiser la « rue du 19 mars 1962. Fin de la guerre d’Algérie » pour la renommer « rue du 5 juillet 1962. Massacre d’Oran ». La pose de la nouvelle plaque sera effectuée le 29 novembre au matin au cours d’un “pèlerinage de Santa Cruz” 4

Le Front national est un enfant de Vichy et de la guerre d’Algérie. Des anciens de l’OAS et des partisans de l’Algérie française y ont trouvé toute leur place. Les rapports qu’il entretient avec la “communauté” des Pieds noirs ont évolué ; l’historienne Valérie Igounet l’expose ci-dessous.

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Livres et films sur la guerre d'Algérie

Prisonniers du FLN, par Raphaëlle Branche

Au cours de sa guerre de libération, le FLN fit des prisonniers, autour de 400 militaires, et plus de 500 civils français. Plus de la moitié ne revinrent pas de leur détention. Historienne, spécialiste de la guerre d’Algérie, Raphaëlle Branche publie le premier ouvrage consacré à ces hommes et ces femmes, dont on connaît mal les conditions de vie au sein du maquis algérien.

Raphaëlle Branche, historienne, spécialiste de la guerre d’Algérie, est maîtresse de conférences à l’université Paris-1. Elle est notamment l’auteure de La Torture et l’armée pendant la guerre d’Algérie, 1954-1962 (Gallimard), L’Embuscade de Palestro : Algérie, 1956 (Armand Colin), et Viols en temps de guerre (avec Fabrice Virgili, Payot).

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Messali Hadj
Les mouvements nationalistes

Richesse et pluralité du mouvement national algérien, par Benjamin Stora

Auteur d’une trentaine d’ouvrages sur l’histoire de l’Algérie et du nationalisme algérien, biographe de Messali Hadj et de Ferhat Abbas, Benjamin Stora explore depuis plus de trente ans le nationalisme algérien en en disséquant les continuités et les ruptures, les réalisations et les drames. Dans un entretien donné au Quotidien d’Oran et publié le 6 juillet 2013, il met en lumière les cheminements longs, complexes et sinueux qui aboutiront au FLN. Nous reprenons ci-dessous la version de cet entretien relue et corrigée par l’auteur.

Benjamin Stora est Professeur des universités à Paris 13. Dernier ouvrage paru : Voyages en postcolonies, Vietnam, Algérie, Maroc, éd. Stock 2012. A paraître, avec Jean-Baptiste Péretié : Camus brûlant, Septembre 2013, éd. Stock.

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le colloque de Nîmes sur l’histoire de la fédération de France du FLN est maintenu

Le collectif de 9 associations, organisateur du Colloque historique
franco-algérien, s’est réuni le 1er mars, et a décidé de maintenir le colloque des 10 et 11 mars à Nîmes consacré à l’histoire de la fédération de France du FLN.

Le colloque à l’origine de la polémique est organisé par Bernard Deschamps, ancien député communiste et président fondateur et d’honneur de « France El Djazaïr », association d’amitié franco-algérienne, avec un collectif d’associations. « Ce n’est donc pas en qualité d’ancien député communiste que je l’organise, déclare Bernard Deschamps, mais au titre du travail que je poursuis depuis des années sur l’histoire du FLN dans le Gard qui a fait l’objet d’une édition par Le temps des Cerises et que je viens de
rééditer avec des compléments importants.
»

Pour télécharger le programme du colloque.

[Mis en ligne le 6 mars 2012 à 23h35, mis à jour le 7 à 22h30]

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Boudjemaa Laliam, président de l'Association des Algériens du Languedoc Roussillon et de l’Aveyron (D.R.)
1962, la fin de la guerre d'Algérie

les historiens doivent pouvoir travailler sans subir de pressions des politiques

Un colloque historique à caractère universitaire consacré à l’histoire de la Fédération de France du Front de libération nationale (FLN) pendant la guerre d’Algérie doit avoir lieu à Nîmes dans les locaux du conseil général du Gard les 10 et 11 mars – en voici la présentation. Une petite dizaine d’historiens et deux anciens militants du FLN en France partageront leurs réflexions, si toutefois le colloque n’est pas interdit par les pouvoirs publics.

En effet, il s’est trouvé une association activiste de pieds-noirs proche de l’extrême droite, l’Union Syndicale de Défense des Intérêts des Français Repliés d’Algérie (Usdifra), pour qualifier cette réunion de “colloque de la désinformation”, et annoncer son intention de mobiliser ses troupes pour manifester à Nîmes le 10 mars, de façon à en obtenir l’interdiction.

Un scénario semblable s’est déroulé début février à Nice où Christian Estrosi, maire de Nice, avait manifesté « sa totale désapprobation » de l’organisation par la LDH d’un colloque consacré à la question “pourquoi la fin de cette guerre a-t-elle été si tragique ?” Il avait demandé à la LDH de surseoir à sa tenue. Le colloque de Nice s’étant déroulé dans un local privé, le maire n’a pu l’interdire, et la réunion s’est passée de façon quasi-normale 7.

Le refus de l’Etat d’apporter son soutien au colloque de Nîmes est symptomatique de l’opération séduction de l’UMP en direction de la frange la plus droitière de l’électorat pied-noir, influente sur le pourtour méditerranéen.
« C’est totalement stupide, le colloque de Nîmes est organisé par des associations ayant un état d’esprit serein visant à ne pas rejouer éternellement la guerre » déplore l’historienne Sylvie Thénault qui doit intervenir au colloque. Pour Gilbert Meynier, autre intervenant, l’attitude de l’Etat « procède de la tentative de se concilier un lobby électoral, celui des thuriféraires de l’Algérie française, que Nicolas Sarkozy essaie de ramener à lui ».

Le colloque pourra-t-il se tenir ? La préfecture du Gard indique qu’elle se prononcera « dans les jours précédant le colloque sur une éventuelle interdiction si les forces de police estimaient ne pas être en mesure d’assurer la sécurité publique ». S’il devait être interdit, ce serait un cas sans précédent de censure de la recherche historique.

Nous reprenons ci-dessous la lettre adressée par Marc Laffineur au coordonnateur du collectif d’associations locales et de syndicats qui organise le colloque de Nîmes, puis celle de Christian Estrosi à la LDH, suivies par un entretien récent où Gilles Manceron aborde ces questions. Et nous terminons par une lettre de soutien au colloque que l’historien Gilbert Meynier a adressée au préfet du Gard.

[Mis en ligne le 29 février 2012, mis à jour le 5 mars]

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