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Édition du 15 septembre au 1er octobre 2024

Fahrat Hached

Maroc

Casablanca, 1952,
une étape vers l’indépendance du Maroc

Avant le début de la guerre d’Algérie, les mouvements indépendantistes de Tunisie et du Maroc ont suscité une violente répression de la part des autorités françaises, jusqu’à ce qu’elles se résolvent en mars 1956 à reconnaître leur indépendance. Le 7 décembre 1952, en réaction à l’assassinat à Tunis du syndicaliste indépendantiste tunisien Farhat Hached, la confédération syndicale de l’UGSCM et le principal parti indépendantiste marocain, l’Istiqlal, lancent une grève générale. Dans le grand bidonville des Carrières centrales, dans la banlieue industrielle de Casablanca, son interdiction s’accompagne d’une répression qui fait plus de cent morts, tandis que quatre Européens et trois policiers marocains sont également tués. Mais le contrôle de la ville ne sera que provisoire. La résistance va s’y développer jusqu’à l’indépendance.

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Tunisie

Assassinat de Farhat Hached : vers la reconnaissance de la responsabilité de la France

Une place portant le nom de Fahrat Hached, leader du syndicat et du mouvement national tunisien a été inaugurée à Paris par Bertrand Delanoë, le 30 avril dernier.

Il y a 60 ans, le fondateur de l’UGTT était tué par le Service action du SDECE, comme le rappelle ci-dessous l’historien Gilles Manceron, spécialiste du colonialisme français.
Mais les autorités françaises n’ont toujours pas reconnu la vérité sur ce crime, comme sur d’autres commis contre des personnalités anticolonialistes.

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Le meurtre de Farhat Hached et autres crimes coloniaux, par Gilles Manceron

L’assassinat de Chokri Belaïd le 6 février a ravivé en Tunisie la mémoire douloureuse de celui, il y a 60 ans, de Fahrat Hached, leader du syndicat et du mouvement national tunisien tué par le service français du SDECE. Un crime qui semble avoir été oublié par le ministre de l’Intérieur, Manuel Valls, dans les commentaires qu’il a jugé bon de faire.

À la suite d’un colloque qui s’est tenu en janvier 2013, l’historien Gilles Manceron, délégué du groupe de travail Mémoire, histoire, archives de la Ligue des droits de l’Homme, revient sur ce crime comme sur d’autres commis contre des personnalités anticolonialistes. Il rappelle l’exigence que la vérité sur ces assassinats soit dite et reconnue par les autorités françaises.

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Tunisie

Colloque : 60 ans – Farhat Hached

Samedi 12 janvier 2013, un colloque soutenu par la LDH et organisé par l’Association Vérité et Justice pour Farhat Hached s’est tenu à l’Assemblée nationale – salle Colbert – de 9h à 17h, présidé par Houcine Abassi, secrétaire général de l’UGTT.

Au delà de sa présentation, nous reproduisons ci-dessous la dépêche de l’agence officielle algérienne Algérie presse service (APS)1. Celle-ci ne mentionne pas l’intervention de Me Michel Tubiana, président du Réseau euro-méditerranéen des droits de l’Homme, “Réflexions sur les démarches juridiques relatives aux crimes coloniaux”, ni le fait que ce colloque a dénoncé le refus de visa par les autorités algériennes à Michel Tubiana pour effectuer une mission d’observation en Algérie au titre du REMDH. Il a aussi dénoncé l’absence de délivrance d’un visa par les autorités françaises à l’historien marocain Najib Taki qui devait intervenir sur “Les répercussions de l’assassinat de Hached sur le mouvement national au Maroc”.

[Mis en ligne le 26 décembre 2012, mis à jour le 13 janvier 2013]

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Manifestation le 16 mars 2010, devant le Palais de Justice, lors du dépôt de plainte.
Tunisie

Vérité et justice pour Farhat Hached, syndicaliste tunisien assassiné en 1952

Une plainte avec constitution de partie civile a été déposée auprès du tribunal de grande instance de Paris pour « apologie de crimes de guerre » par sa famille, la Ligue française des droits de l’homme (LDH) et la Fédération internationale des droits de l’homme (FIDH) soutenue par l’association Vérité et justice pour Farhat Hached.

Fondateur de l’Union générale des travailleurs tunisiens (UGTT), Farhat Hached, a été assassiné par la Main rouge, émanation des services secrets français, en décembre 1952, au début de la lutte des Tunisiens pour leur émancipation du protectorat français (1881-1956). Cinquante-huit ans après les faits, un des membres survivants de ce service a estimé sur la chaîne de télévision Al-Jazira que cet assassinat était légitime.

Vous trouverez, à la suite du communiqué de la LDH, un rappel du contexte de l’époque, puis une tribune publiée par le fils de Farhat Hached en mai 2001, alors que se multipliaient les révélations tardives sur les crimes odieux commis pendant la guerre d’Algérie.

[Mise en ligne le 19 mars 2010, complétée le 26

par un communiqué concernant les attaques diffamatoires à l’encontre de deux avocats]

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