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Édition du 15 novembre au 1er décembre 2024

Exposition

Musées et créations contemporaines

« Peaux noires, masques blancs »,
une exposition de l’artiste Roméo Mivekannin​​

Dans son blog « La diagonale de l’art », dans Libération du 19 juillet 2020, Philippe Godin, professeur de philosophie, ancien rédacteur à paris-art.com et essayiste, reproduit un article de Flavien Louh décrivant avec enthousiasme l’exposition de Roméo Mivekannin, «​ Peaux noires, masques blancs ​», dont le titre fait référence au livre de Frantz Fanon paru en 1952 : « Certaines expositions bouleversantes entraînent vers de nouveaux lieux​. Ce sont des rencontres qui marquent,​ transforment et ​“Peaux noires, masques blancs” est de celles-ci.​ La première exposition personnelle de Roméo Mivekannin​, ​à la Galerie Eric Dupont à Paris jusqu’au 31 juillet, est à ne pas manquer. »

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Musées et créations contemporaines

Une exposition de Zineb Sedira

L’artiste plasticienne Zineb Sedira a grandi à Gennevilliers où ses parents ont émigré en 1961 depuis Bordj Bou Arreridj en Algérie. Elle a fait des études d’art en Angleterre, à la Central St Martin’s School of Art, la Slade School of Art, puis au Royal College of Art. Travaillant d’abord la photographie, la vidéo et les installations, elle a produit ensuite des objets et des sculptures. Ses œuvres témoignent d’un intérêt pour l’histoire coloniale et postcoloniale. Elle vit aujourd’hui à Londres mais travaille entre Alger, Londres et Paris. A Alger, elle a fondé l’Artist residency in Algiers (Aria), une résidence d’artistes qui soutient la création contemporaine.

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Tunisie

Une exposition : « Enfants algériens réfugiés en Tunisie (1957-1962) »

Dans le cadre du « Printemps de la mémoire » organisé par le Réseau Mémoires-Histoires en Ile-de-France, une exposition « Enfants algériens réfugiés en Tunisie (1957-1962) » a lieu au Centre culturel algérien de Paris. Elle montre qu’entre 1957 et 1961, 150 000 réfugiés algériens ont été accueillis en Tunisie, dont la moitié avaient moins de 15 ans. Les récits et dessins de ces enfants a donné matière à un livre, « Les enfants d’Algérie », jamais paru car censuré en 1962. La découverte récente de documents dans une brocante de l’Essonne a permis d’en savoir plus.

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Gerald Bloncourt - Rue des archives
1962, la fin de la guerre d'Algérie

exposition “Paris en guerre d’Algérie”

L’exposition »Paris en guerre d’Algérie » qui se tient du 7 décembre 2012 au 10 janvier 2013 au couvent des Cordeliers, à Paris, retrace les répercussions du conflit entre la France et l’Algérie sur les conditions de vie dans l’ancien département de la Seine sur une période plus large que celle du conflit, de 1953 à 1968.

Un conflit qui n’a pas touché les différents habitants de la région parisienne au même titre. L’exposition aborde notamment les conditions de vie des Algériens avant et après la guerre.

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Musées et créations contemporaines

vies d’exil : des Algériens en France pendant la guerre d’Algérie

Cinquante ans après la fin de la guerre d’Algérie, la Cité nationale de l’histoire de l’immigration – toujours pas inaugurée officiellement – accueille jusqu’au mois de mai l’exposition “Vies d’exils, des Algériens en France pendant la guerre d’Algérie”, une plongée inédite dans le quotidien des travailleurs algériens en France entre 1954 et 1962.

Pendant cette période, l’immigration, loin de ralentir, s’accélère au contraire, la population algérienne passant au cours de la période de 220 000 à 350 000 personnes. Fait nouveau dans l’histoire de l’immigration algérienne : il ne s’agit plus exclusivement d’une immigration masculine, et les familles rejoignent peu à peu leurs proches dans l’exil. Entre conflits nationalistes et répression policière, le difficile quotidien n’entame cependant pas la volonté des immigrés de vivre en s’insérant dans la société de consommation qui se profile alors en métropole.

L’exposition, conçue et réalisée par les historiens Linda Amiri et Benjamin Stora, a été inaugurée le 8 octobre 2012, par Aurélie Filippetti, ministre de la Culture et de la communication1.

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Exposition Camus à Aix-en-Provence : est-il encore temps ?

Il est encore temps de faire en sorte qu’une exposition digne de ce nom consacrée à Albert Camus se tienne à Aix-en-Provence pendant l’événement culturel Marseille-Provence 2013 (MP2013). Une pétition vient d’être lancée le 30 septembre 2012, appelant les organisateurs à reprendre contact avec Benjamin Stora dans cette perspective. Encore faudrait-il que les responsabilités soient clairement définies !

Rappelons brièvement les faits. Benjamin Stora a été recruté en 2009 par l’association MP2013 avec laquelle il avait signé un contrat – et non par la mairie d’Aix-en-Provence dont il n’a jamais rencontré la maire – et c’est Jean-François Chougnet, directeur général de MP2013, qui a annulé l’exposition par un courrier daté du 12 mai 2012 ne comportant aucune explication2.

Par la suite, c’est à l’issue d’une rencontre le 31 juillet, avec la maire d’Aix-en-Provence et un membre de l’équipe MP2013 – était-ce Jean-François Chougnet ? – que Michel Onfray a accepté d’être nommé commissaire de l’exposition3, avant de démissionner avec fracas.

Peut-on redemander s’il y a un pilote : qui tient les commandes de cette exposition ?

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Exposition Albert Camus à Aix : qui est le pilote?

Dans son édition du jour, le quotidien algérien El Watan aborde les difficultés rencontrées par le projet d’exposition sur Albert Camus, dans le cadre de Marseille Provence 2013 capitale européenne de la culture (MP 2013). Cet article que nous reprenons ci-dessous apporte des précisions et soulève plusieurs questions.

MP 2013 avait initialement confié à Benjamin Stora l’organisation de cette exposition intitulée “Camus, cet étranger qui nous ressemble”. Mais, en avril 2012, MP 2013 informe Benjamin Stora par téléphone de l’annulation du contrat.
Catherine Camus, qui gère l’oeuvre et le fonds de son père, explique alors n’avoir pas reçu dans les délais la liste des documents requis pour l’événement.

Fin juillet, Maryse Joissains Masini, maire (UMP) d’Aix-en-Provence et présidente de la communauté du pays d’Aix, demande à Michel Onfray de devenir commissaire d’un nouveau projet d’exposition “Camus, l’homme révolté” – ce qu’il accepte.

Aujourd’hui, MP 2013 se refuse à toute déclaration avant la tenue de son conseil d’administration prévu le 15 octobre, mais des questions se posent :

  • Michel Onfray bénéficie-t-il d’un contrat ? avec MP 2013 ? – on peut remarquer que son nom n’apparaît pas sur le site internet MP 2013 – ou bien a-t-il été engagé par la mairie d’Aix comme commissaire de l’exposition ?
  • L’autorité de tutelle de MP 2013 – le ministère de la culture – a-t-elle été consultée ? Rappelons que Aurélie Filippetti, ministre de la Culture, a retiré le financement et le logo du ministère pour cette exposition.
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“Affaire Camus” : un mauvais coup …

Le philosophe Michel Onfray a été préféré à l’historien Benjamin Stora pour organiser l’exposition aixoise de 2013 consacrée à Albert Camus à l’occasion du centenaire de la naissance de l’écrivain.

Dans la déclaration que nous reprenons ci-dessous, Jean Daniel revenant sur le conflit qui oppose deux de ses amis, Catherine Camus qui gère la mémoire de son père depuis une trentaine d’années et l’historien du Maghreb Benjamin Stora, déplore le «mauvais coup qu’on vient de faire » à ce dernier.

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Expo Camus à Aix-en-Provence : changement de direction

Trois mois après en avoir décidé l’annulation, la mairie d’Aix-en-Provence vient d’annoncer officiellement que l’exposition sur Albert Camus ouvrira bien ses portes le 7 novembre 2013, centenaire de la naissance de l’écrivain.

Le commissaire de la manifestation est l’essayiste Michel Onfray, auteur notamment de L’ordre libertaire. La vie philosophique d’Albert Camus (éd. Flammarion). Il remplace l’historien Benjamin Stora, enseignant-chercheur en histoire coloniale et notamment en histoire algérienne, désigné pour ce poste en 2009 avec le documentariste Jean-Baptiste Péretié.

Un changement de responsables qui traduit un changement d’orientation : initialement intitulée “Camus, l’étranger qui nous ressemble”, la manifestation est maintenant baptisée “Camus, l’homme révolté”.

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Musées et créations contemporaines

“Algérie 1830-1962” aux Invalides : une exposition à ne pas manquer

Du 16 mai au 29 juillet 2012, le musée de l’Armée propose au grand public une exposition qui revient sur les 132 ans de présence militaire française en Algérie, de la conquête à l’indépendance, sans se limiter à la période de la guerre d’Algérie.

Les nombreux objets et documents présentés sont accompagnés par des dessins de Jacques Ferrandez, auteur et dessinateur des Carnets d’Orient, bande dessinée en 10 tomes qui constitue une fresque de l’Algérie coloniale.

“Algérie 1830‐1962. Avec Jacques Ferrandez”, exposition du 16 mai au 29 juillet au musée de l’Armée, Hôtel des Invalides, Paris 7e. Tous les jours de 10 heures à 18 heures, à l’exception du 4 juin.4

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Annulation de l’exposition Albert Camus à Aix-en-Provence

2013, année de la capitale européenne de la culture et année du centenaire de la naissance d’Albert Camus… Hélas, Mediapart nous révèle que l’exposition Albert Camus, l’étranger qui nous ressemble qui aurait pu être un événement marquant de Marseille Provence 2013 (MP2013) vient d’être annulée.

La fille de l’écrivain qui gère son oeuvre d’une part, MP2013 et la mairie d’Aix-en-Provence – qui devait accueillir l’événement à la Cité du livre – d’autre part, nient toute considération politique, évoquant des difficultés autour du fonds d’archives. Mais du côté de l’opposition de la maire UMP, comme François-Xavier de Peretti (Modem), on note que « ce n’était pas le Camus qui plaît aux nostalgiques de l’OAS (Organisation armée secrète) et à la frange dure de l’électorat pieds-noirs qui vote Maryse Joissains ». D’autant plus que l’organisation en était confiée à l’historien Benjamin Stora, spécialiste reconnu de l’histoire de l’Algérie contemporaine, mais fréquemment critiqué par les nostalgiques de l’“Algérie française”, noyau dur de l’électorat de la maire d’Aix-en-Provence.

Quoi qu’il en soit, comme l’explique Louise Fessard dans l’article ci-dessous, on ne peut que regretter cette annulation qui prive Marseille Provence 2013 d’un « projet conçu comme un signal fort vers l’autre bord de la Méditerranée» et vers la jeunesse d’origine algérienne de Marseille.

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La société française au temps des colonies

L’exposition coloniale de 1931

L’exposition coloniale internationale de Paris, dans le Bois de Vincennes, en 1931, est restée dans les mémoires comme l’apothéose de la colonisation française. C’était une immense opération de propagande vivante en faveur de l’œuvre coloniale, à destination de la population de tous les âges, des adultes aux enfants des écoles. Nous reproduisons à son sujet un extrait de la brochure que la section Paris XII de la LDH a consacrée en 2002 à l’Exposition coloniale de 1931.

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