«Jacques, il faut faire quelque chose !» L’émotion médiatisée de Bernadette Chirac après la projection privée du film Indigènes, le 5 septembre, en présence de Jamel Debbouze et Rachid Bouchareb, aurait convaincu le président de la République qu’il fallait «aller plus loin» pour améliorer la situation des anciens combattants coloniaux.
Déjà, à l’occasion de son entretien télévisé du 14 juillet, le président de la République s’était attribué l’initiative de la décristallisation partielle des pensions et il avait alors annoncé son intention de « poursuivre ce mouvement [pour] permettre de rendre à ces combattants l’hommage qui leur est légitimement dû ».
En réalité c’est la pression des anciens combattants des ex-colonies françaises et le soutien que les associations leur ont apporté qui ont permis d’obtenir une satisfaction – encore partielle – de leurs revendications.
[Première mise en ligne, le 20 juillet 2006,
refonte et mise à jour, le 29 septembre 2006.]