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Dalila Aït-El-Djoudi

Le rôle des historiens

La disparition de l’historien Gilbert Meynier

Gilbert Meynier, engagé jeune contre la guerre d’Algérie, devenu spécialiste de l’histoire de ce pays, est décédé le 13 décembre 2017 à l’âge de 75 ans. Parmi ses nombreux livres, avec Mohammed Harbi, « Le FLN, document et histoire 1954–1962 » (2004), et « L’Algérie, cœur du Maghreb classique. De l’ouverture islamo-arabe au repli (698-1518) » (2010). De convictions libertaires, il participait aussi, avec la Cimade, aux combats pour l’accueil des migrants. Voici l’article que lui a consacré l’universitaire algérien Tahar Khalfoune ainsi que les hommages que lui ont rendu Christian Delorme, prêtre à Lyon, Hassan Remaoun, historien algérien, Oran (Crasc), et Dalila Aït-el-djoudi, historienne algérienne, auteure d’une thèse sur la Wilaya III dans la guerre.

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Zineb Ali Benali (Photo : Riad)
1962, la fin de la guerre d'Algérie

libération de l’histoire au colloque d’Alger (1er–3 juillet 2012)

Ainsi que l’avait souhaité Benamar Mediene, certaines des interventions au colloque “Algérie 50 ans après : libérer l’Histoire” organisé à Alger par La Tribune et le CNRPAH du 1er au 3 juillet 2012, à la veille du cinquantenaire de l’indépendance, ont permis de sortir de « la vision sacralisante de l’histoire »1.
Au yeux de l’universitaire, la « sacralité » et l’« instrumentalisation » entravent la libération de l’histoire, en raison de la notion même de « génération de novembre » qui, selon ses propres dires, n’a pas lieu d’exister, car, « au déclenchement de la guerre de libération, il y avait des hommes et non une génération entière ».

Les interventions au colloque de deux universitaires illustrent cette évolution : Zineb Ali Benali a évoqué les femmes violées par l’ALN, et Dalila Aït-El-Djoudi a traité des prisonniers français de l’ALN. Ci-dessous les entretiens qu’elles ont accordés à La Tribune et qui ont été recueillis par Badiâa Amarni.

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1962, la fin de la guerre d'Algérie

Dalila Aït-el-Djoudi : “l’armée française vue par l’ALN”

Alors que les militaires français luttaient contre des “rebelles”, les maquisards algériens étaient confrontés à une armée coloniale qui livrait un combat qu’ils jugeaient illégitime. C’est le thème auquel Dalila Aït-el-Djoudi, docteure en histoire militaire et études de Défense, a consacré sa thèse, soutenue en décembre 2004 sous la direction de Jean-Charles Jauffret. Pour cette recherche en histoire militaire comparative de la guerre d’Algérie, la jeune historienne a pu accéder à des archives aussi bien algériennes que françaises et elle a bénéficié également des témoignages de 79 Algériens originaires de la wilaya 3 (Kabylie).

Elle a publié en 2007 un ouvrage consacré au regard des membres de l’ALN sur l’adversaire français, qui constitue un condensé de sa recherche. Elle en a souligné la diversité selon qu’il s’agissait du colon, du soldat de l’armée de métier, du jeune appelé ou de civils demeurés en France.

Dans sa communication au colloque d’Évian, les 17 et 18 mars 2012, l’historienne est revenue sur ce sujet dans une communication dont Nadjia Bouzeghrane a rédigé une synthèse.

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