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Kanaky Nouvelle Calédonie : 171 ans d’histoire coloniale, par l’anthropologue Michel Naepels
L’histoire de la Kanaky Nouvelle Calédonie de l’occupation par la France de Napoléon III en 1853, aux référendums, les grandes étapes de la colonisation.
L’histoire de la Kanaky Nouvelle Calédonie de l’occupation par la France de Napoléon III en 1853, aux référendums, les grandes étapes de la colonisation.
La série passe en revue toute l’histoire de la Kanaky, Nouvelle Calédonie
Retour sur l’investissement du Président sur une période historique
Se manifestent en France de nombreuses résistances à la restitution des objets volés à l’époque coloniale.
« En France, je n’ai jamais eu le sentiment que l’on écoutait vraiment ce que j’avais à dire. Je suis habituée à être un peu marginalisée. Aussi, cela m’étonne que ce soit un pays tel que la Suède, un pays voisin de la France, qui estime que ce que je dis et ce que je suis est important. »
En annonçant une offensive sur Rafah, dernier refuge pour plus d’un million d’habitants de Gaza, le gouvernement israélien se rapproche de ce que les juges de La Haye ont qualifié de risque de génocide.
Ce fut l’un des effets du mouvement Black Lives Matter en Belgique : à l’été 2020, une commission parlementaire “tentait d’analyser le passé mais aussi de se pencher sur la
Présentation de l’éditeur La colonisation de l’Afrique par les puissances européennes a été alimentée par l’invention d’une hiérarchie raciale et d’un ensemble d’opérations par lesquelles les communautés africaines ont été
Présentation de Laure Demougin, L’Empire de la presse, Strasbourg, Presses universitaires de Strasbourg, 2021. L’Empire de la presse présente une étude littéraire de la presse coloniale française parue entre 1830
Un mouvement de restitution d’objets spoliés durant la colonisation à la demande d’Etats africains touche nombre d’anciennes métropoles coloniales. En France, le 26 avril 2023, a été remis au gouvernement un rapport visant à légiférer sur les restitutions.
Dans un essai issu de sa thèse, publié en septembre 2023 aux éditions du CNRS et intitulé « Races guerrières. Enquête sur une catégorie impériale (1850-1918) », l’historienne Stéphanie Soubrier déconstruit le mythe tenace selon lequel auraient existé chez les colonisés des « races » biologiquement et culturellement plus aptes que d’autres à faire la guerre. Elle y montre que « les officiers français, qui s’improvisaient ethnologues pour souligner la vigueur physique des Toucouleurs ou la docilité des Bambaras recrutés au Sénégal depuis la fin des années 1850, étaient en réalité parfaitement incapables de distinguer des populations qui, au vrai, ne répondaient à aucun critère univoque de délimitation ». Comme le résume André Loez dans sa recension dans Le Monde, en réalité les « races guerrières » étaient celles qui faisaient la guerre sous l’uniforme français. A son article, nous ajoutons un lien vers un riche entretien avec l’autrice dans le podcast Paroles d’histoire.
Dans un entretien avec Mediapart, la géographe marocaine Fatima Gebrati, spécialiste du Haut Atlas, souligne l’insuffisance de l’aménagement du territoire dans les zones les plus violemment frappées par le très fort séisme de septembre 2023. Une marginalisation économique et politique qui remonte à la période coloniale. Le maréchal Lyautey qualifiait en effet de « Maroc inutile » les régions montagneuses qui résistèrent très longtemps à la conquête militaire française et la France développa à son profit le seul Maroc des plaines, notamment Atlantique. Ce non-développement fut perpétué dans le royaume indépendant. Il explique l’extrême lenteur des secours dans les douars isolés proches de l’épicentre du séisme.