En Algérie, le besoin de mémoire,
en dépit du trop-plein de célébrations officielles,
par Brahim Senouci
Pour Brahim Senouci, beaucoup de jeunes algériens disent leur ras-le-bol devant le trop-plein de commémorations officielles de la guerre d’indépendance. Mais le problème est que ces célébrations n’ont aucun caractère populaire et que la confiscation de la mémoire par le pouvoir provoque chez les jeunes algériens une ignorance abyssale de l’histoire de la colonisation et de la décolonisation. Face à ceux qui préconisent l’oubli, il défend une véritable transmission vers eux de la connaissance du passé.