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Benjamin Stora

L'accès aux archives coloniales

Un recours a été déposé au Conseil d’Etat
pour demander l’ouverture des archives

Depuis de longs mois, des archivistes, des juristes, des historiennes et des historiens, relayés par une pétition signée par plus de 15 000 personnes, dénoncent une restriction inadmissible dans l’accès aux archives contemporaines de la Nation. Le 23 septembre 2020, l’Association des archivistes français, l’Association des historiens contemporanéistes de l’enseignement supérieur et de la recherche et l’Association Josette et Maurice Audin, ainsi qu’un collectif d’historiennes et historiens, d’archivistes et de juristes, ont saisi le Conseil d’État pour obtenir l’abrogation de l’article 63 de l’Instruction générale interministérielle n° 1300, une mesure réglementaire qui entrave l’accès aux archives contemporaines de la Nation. Une visio-conférence de presse a lieu le 1er octobre comme indiqué ci-dessous.

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La reconnaissance du passé colonial

Benjamin Stora s’explique sur le rapport
qu’il doit remettre au président de la République

Emmanuel Macron a demandé fin juillet à Benjamin Stora un rapport sur la mémoire de la colonisation et de la guerre d’Algérie dans les deux pays. Une mission vivement contestée par l’extrême droite et la droite française et au sujet de laquelle la gauche est restée silencieuse. L’historien s’en est expliqué dans l’entretien pour Mediapart avec Rachida El Azzouzi dont nous donnons le lien. Il y répète qu’il ne travaillera ni avec la personnalité désignée par le président Tebboune, ni dans le cadre d’une commission mixte binationale. Dans son article ci-dessous, la journaliste résume ses propos et évoque les débats que cette mission a suscités. La remise du rapport est prochaine. Les conclusions qu’en tirera Emmanuel Macron montreront s’il est véritablement décidé à entreprendre un travail de vérité historique sur ces sujets ou si ses déclarations antérieures seront sans lendemain.

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Algérie post 1962

Disparition de l’intellectuel algérien,
Abdelmadjid Merdaci

Sociologue et historien, Abdelmadjid Merdaci était connu pour ses ouvrages sur le mouvement national algérien, la musique algérienne du malouf au chaâbi, et l’histoire de la ville de Constantine. Arrêté en 1965 lorsqu’il était étudiant pour s’être opposé au coup d’Etat du colonel Boumediène, il a consacré son dernier essai politique, GPRA, un mandat historique, au gouvernement provisoire dont le renversement, trois ans auparavant, à l’été 1962, a marqué la première étape de la prise de contrôle de l’Etat par les militaires. Ci-dessous deux articles qui évoquent sa personnalité ainsi que le film du débat, dans le cadre du programme « La guerre d’Algérie : images et représentations », au Forum des images, à Paris, en 2012, où il avait dialogué avec son collègue et ami Benjamin Stora. Nous y ajoutons le texte que lui a consacré Hassan Remaoun, qui l’a rencontré pour la première fois en 1964, lorsqu’ils ont fondé le syndicat étudiant qui s’opposa l’année suivante à l’accession au pouvoir de l’armée.

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Le rôle des historiens

Le rapport demandé à Benjamin Stora
sur le passé franco-algérien :
les faits… et les « fake news »

Benjamin Stora a reçu le 24 juillet 2020 d’Emmanuel Macron la commande d’un rapport sur « ce qui a d’ores et déjà été accompli dans notre pays sur la mémoire de la colonisation et de la guerre d’Algérie ainsi que la perception qui en est retenue de part et d’autre des deux rives de la Méditerranée ». Ci-dessous sa lettre de mission et les interviews qu’il a donnés au Soir d’Algérie et à France culture. De son côté, le président algérien Abdelmadjid Tebboune a parlé d’« aller de l’avant avec son homologue français sur les questions mémorielles » et désigné l’un de ses conseillers, un haut fonctionnaire, non historien, pour conduire un travail « directement sous sa tutelle », Abdelmadjid Chikhi, qui est connu en Algérie pour vouloir régenter les travaux des historiens et limiter leur accès aux archives nationales dont il a la charge. Ci-dessous, le point de vue, recueilli par Le Monde, de l’historien et archiviste algérien Fouad Soufi et la lettre que l’Association Josette et Maurice Audin a adressée le 26 juillet à Benjamin Stora.

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Ecrire et enseigner l'histoire coloniale

Benjamin Stora :
Un passé à reconnaître et à enseigner

Alors que la France tout entière débat des problèmes de racisme et de discriminations qui perdurent dans sa société, le quotidien algérien « El Watan » a publié le 16 juin 2020 un article de Nadjia Bouzeghrane qui souligne le rôle de vigie joué par Benjamin Stora sur la question de leurs racines coloniales. Elle rappelle ses ouvrages, Les guerres sans fin. Un historien, la France et l’Algérie (Stock, 2008), et La Gangrène et l’Oubli paru en 1991 (La Découverte), où il explique que « la mémoire de la guerre d’Algérie travaille en profondeur la société française à travers quatre grands groupes : les pieds-noirs, les harkis, les immigrés, les soldats ». Ci-dessous, cet article d' »El Watan » et le chapitre de La Gangrène et l’Oubli intitulé « France : derrière l’immigration, la guerre d’Algérie ».

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Ecrire et enseigner l'histoire coloniale

Les travaux de Linda Amiri,
fille d’un ouvrier algérien devenue universitaire
et chercheuse en Guyane

Linda Amiri, fille d’un travailleur algérien venu en France en 1956, n’avait, jusqu’au procès intenté en 1998 par Maurice Papon contre Jean-Luc Einaudi qui a donné raison à ce dernier, jamais entendu parler du 17 octobre 1961 dans sa famille, bien que son père y ait participé. Etudiante en histoire, elle a travaillé sur cet événement puis a soutenu une thèse sur la Fédération de France du FLN de ses origines à l’indépendance de l’Algérie. Elle a aussi été, avec Benjamin Stora, commissaire de l’exposition « Vies d’exil – 1954-1962. Des Algériens en France pendant la guerre d’Algérie », à la Cité nationale de l’histoire de l’immigration, en 2012-2013. Elle est actuellement maîtresse de conférences en histoire contemporaine à l’Université de Guyane. Ci-dessous l’entretien qu’elle a accordé à la revue Criminocorpus où elle explique notamment ses recherches actuelles sur ce qu’elle appelle la « période algérienne » des bagnes de Guyane, de 1867 à 1887.

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Algérie

Six ouvrages importants de Benjamin Stora
réédités et réunis en un volume

Benjamin Stora, qui a quitté son Algérie natale encore adolescent, a grandi en France où il a fait des études d’histoire. Il a été l’un des premiers chercheurs à travailler dans l’université française sur l’histoire du mouvement national algérien et la guerre d’Algérie. Il a aussi écrit sur son parcours personnel et celui de sa famille, depuis son enfance dans le quartier juif de Constantine jusqu’à son engagement militant à l’extrême gauche, et ses désillusions. Six de ses livres parus entre 2003 et 2015, qui rendent compte de son itinéraire courageux, sont rassemblés par les éditions Robert Laffont dans un volume de sa collection « Bouquins » intitulé Une mémoire algérienne. Y compris son analyse sans complaisance des rapports du général de Gaulle et de François Mitterrand à l’Algérie.

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Réconciliation et réparations

Les vidéos de la journée du 20 septembre 2019
sur les disparus de la guerre d’Algérie
du fait de l’armée française

Voici les vidéos présentant les principaux moments de la journée d’études du 20 septembre 2019 à l’Assemblée nationale sur les disparus de la guerre d’Algérie du fait des forces de l’ordre françaises. Après les introductions de Stéphane Peu, député de Seine-Saint-Denis, et de Pierre Audin, trois sessions ont porté sur l’Histoire, les Archives et la Justice, présidées respectivement par Benjamin Stora, Isabelle Neuschwander et Jean-Marie Delarue, président de la Commission nationale consultative des droits de l’Homme (CNCDH). Henri Leclerc en a présenté les conclusions.

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L'OAS et ses nostalgiques

« Valeurs actuelles », Emmanuel Macron, Benjamin Stora et nous
par Emmanuel Alcaraz

Dans l’article qu’il a publié dans le « Quotidien d’Oran » le 16 novembre 2019, Emmanuel Alcaraz, docteur en histoire, analyse la continuité des extrêmes droites en France, et leur manière de se saisir de la question de l’immigration et de la mémoire de la guerre d’Algérie pour tenter de se réaffirmer dans le paysage politique. C’est dans ce contexte qu’il replace l’interview du président Emmanuel Macron sur l’immigration publié par « Valeurs actuelles » et un numéro spécial intitulé « l’Algérie française : les vérités interdites ? » de ce même hebdomadaire. Tout en signalant qu’il s’est aussi distingué par des attaques indignes à l’encontre de l’historien Benjamin Stora.

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Islamophobie

Non à la banalisation du discours raciste d’Eric Zemmour !

Benjamin Stora nous a adressé la tribune collective qu’il a signée, publiée le 2 octobre 2019 par le site « SaphirNews », que nous reproduisons ci-dessous. Elle réagit à la charge haineuse contenue dans le discours prononcé par Eric Zemmour le samedi 28 septembre lors de la « convention de la droite ». Cette tribune à l’initiative de Chems-Eddine Hafiz, vice-président du Conseil français du culte musulman (CFCM), a d’ores et déjà été signée par une trentaine de personnalités extrêmement diverses. Parmi elles figure Henri Leclerc, avocat et président d’honneur de la Ligue des droits de l’Homme. Il est clair que cette haine intolérable est dans la filiation directe du racisme colonial.

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La grande répression d'Alger 1957

Des milliers d’autres Maurice Audin…
Combien ?

La reconnaissance par l’Etat français de sa responsabilité dans l’assassinat de Maurice Audin et dans l’instauration d’un système de terreur à Alger en 1957, ainsi que la mise en ligne du site 1000autres.org, ont fait ressurgir une question à laquelle se heurtent les historiens sur toutes les répressions coloniales : celle de leur bilan humain, toujours dissimulé, souvent falsifié et rendu très difficile à établir avec certitude. Ainsi, combien y eut-il de disparitions forcées durant la Grande répression d’Alger en 1957 ? Nous publions à ce propos un article publié par ‘ »El Watan » à partir d’un entretien avec Benjamin Stora, des précisions sur les archives par Fabrice Riceputi, ainsi qu’un long entretien filmé avec Raphaëlle Branche dans l’émission « La grande H. »

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La reconnaissance du passé colonial

Pour Souleymane Bachir Diagne
et Benjamin Stora,
la question coloniale
ne cesse de faire retour

Le philosophe africain Souleymane Bachir Diagne, auteur de « En quête d’Afrique(s), universalisme et pensée décoloniale », et l’historien Benjamin Stora ont échangé pour « l’Express » sur le retour du passé colonial et décolonial dans notre présent. Benjamin Stora a également participé à une émission de la chaîne de télévision algérienne « Al Magharibia » sur « le Premier novembre 1954, 64 ans après », reproduite ci-dessous. Nous reviendrons dans un prochain article sur ses propos sur la déclaration d’Emmanuel Macron sur l’assassinat de Maurice Audin et les plus de 3000 Algériens disparus durant la Bataille d’Alger, objet du site 1000autres.org, reproduits par le quotidien algérien « El Watan » .

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