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ANPROMEVO

Ouest France, 27/09/2013
Hommages aux victimes de l'OAS

La mémoire d’Alfred Locussol, militant anticolonialiste

Pour l’anniversaire de son assassinat début janvier 1962, une cérémonie s’est déroulée le 4 janvier 2016 pour honorer la mémoire d’Alfred Locussol. Cet assassinat était le premier commis sur le territoire métropolitain, commandité et organisé par l’OAS depuis l’Algérie.

La stèle qui rend hommage à son engagement contre le colonialisme, inaugurée le 6 octobre 2012, a été brisée une semaine plus tard. Remise en état, elle était à nouveau vandalisée le 2 janvier 2013. La dernière dégradation, la quatrième, date du 1er novembre dernier. « Nous ne savons rien des motivations des vandales, déplore Pierre Frénée, coordonnateur de cet hommage. Cinquante ans après, c’est toujours un acte militant de dire qu’il a été assassiné par l’OAS 1 et déposer une gerbe au pied de sa stèle », souligne-t-il.

Ci-dessous, le message de voeux pour 2016, prononcé à Alençon, le 4 janvier 2016 par Jean-François Gavoury, président de l’ANPROMEVO, dans le cadre de l’hommage à la mémoire d’Alfred Locussol.

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La stèle toulonnaise des «Martyrs de l'Algérie française», le 25 mars 2006 (© JSR ).
Les nostalgiques de la colonisation

Colloque à Paris : résurgence de l’Algérie française

Ce 16 mai 2015, le quotidien algérien El Watan a proposé à ses lecteurs un compte-rendu du colloque organisé mardi 12 mai à l’Hôtel de Ville de Paris sur le thème de la « nostalgie de l’Algérie française et de l’OAS ». Une évolution dénoncée par les associations anticolonialistes et les familles des victimes de l’OAS.

Une initiative analogue est organisée, jeudi 21 mai, à Béziers, autour de la parution des livres d’Alain Ruscio, Nostalgérie, et Pierre Daum, Le dernier tabou. Les harkis restés en l’Algérie après l’indépendance.

Attention : cette soirée se déroulera finalement, non au théâtre Le Minotaure, mais dans les locaux de la Cimade 14 rue de La Rotonde où le rendez-vous reste fixé à 19 h 00.

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Béziers, Rue du 19 mars 1962, le 9 mars 2015
Béziers

Appels à contre-rassemblement à Béziers, le 14 mars 2015 (màj)

La décision de Robert Ménard de renommer Rue du commandant Denoix de Saint-Marc la rue dont le nom évoquait la date du cessez-le-feu en Algérie continue à être contestée. Quatre associations concernées par la guerre d’Algérie ont rédigé un appel à se réunir pacifiquement dans cette rue de Béziers, le 14 mars 2015 à 14 heures, pour manifester leur hostilité à ce projet de Robert Ménard.

  • Un tract diffusé par des associations et des organisations politiques ou syndicales locales appelle à se joindre à la manifestation ; il est téléchargeable : “Sauvons le nom de la Rue du «19 Mars 1962» à Béziers”.
  • Une pétition lancée par le Mouvement de la Paix en faveur du maintien de la rue du 19 mars 1962 à Béziers est en ligne.
  • Un recours “en excès de pouvoir” visant le maire a été enregistré, le 24 février, par le tribunal administratif de Montpellier.

Ci-dessous :

Nouveau : Hélie Denoix de SM est-il bien un héros ?

Rendez-vous le 14 mars à 14 h au début de la rue du 19 mars 1962, côté bd Jules Cadenat.

[Mis en ligne le 14 février 2015, mis à jour le 13 mars 2015]

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Contestations de la provocation de Ménard sur le 19 mars 1962

Le geste provocateur de Robert Ménard – remplacer l’évocation du cessez-le-feu en Algérie par le nom d’un officier au parcours contestable – soulève une émotion compréhensible, non seulement à Béziers, mais également à Narbonne, Perpignan … Le journal algérien d’expression française El Watan s’en fait l’écho dans un article que nous reprenons.

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Franchissant les Pyrénées, les nostalgiques de l’OAS rappellent ses racines franquistes

L’OAS a été créée à Madrid au début de 1961 et ses liens avec le franquisme sont connus. La nouvelle initiative de l’Adimad – Association pour la défense des intérêts moraux et matériels des anciens détenus de l’Algérie française – nous les rappelle en annonçant l’inauguration le 7 juin prochain, dans un cimetière proche d’Alicante, d’une nouvelle stèle en hommage à ceux qui ont pris les armes contre la République.

Ci-desous, l’annonce sur le site du Cercle algérianiste, suivie d’une brève publiée par le quotidien algérien El Watan.

[Ajouté le 31 mai 2014] – Pour en savoir plus, lire l’article d’Anne Guérin-Castell, “cinquante trois ans après, l’OAS à l’honneur en Espagne”.

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Saint-Raphaël : un projet de stèle porté par des anciens de l’OAS

L’édition du 9 mai dernier du journal algérien Le Temps comporte un article évoquant l’inauguration le 5 juillet prochain à Saint-Raphaël (Var) d’une stèle “en hommage à ceux qui sont tombés pour que vive la France en Algérie”.

Georges Ginesta, député-maire de Saint-Raphaël, aurait, semble-t-il, donné son accord. Le projet, porté par le RNFAA (Rassemblement national des Français d’Algérie et leurs amis), est annoncé sur plusieurs sites nostalgériques – par exemple le CLAN-R – et un appel à donateurs a été lancé.

Sans contester le libellé de l’inscription envisagée sur la stèle, Jean-François Gavoury, président de l’Association nationale pour la protection de la mémoire des victimes de l’OAS (Anpromevo), s’adresse à Georges Ginesta pour l’informer des dérives auxquelles l’existence d’un tel monument risque de donner lieu.

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Le Conseil d'État a tranché
Jean-François Collin

Jean-François Collin définitivement privé de Légion d’honneur

Le Conseil d’État vient de valider le décret du 2 janvier 2013 par lequel le Président de la République avait exclu Jean-François Collin de l’Ordre de la Légion d’honneur. Ce décret avait fait l’objet d’une demande d’annulation dont le rejet rend définitive l’exclusion du responsable de l’ADIMAD.

Ci-après, précédée d’un bref commentaire de Jean-François Gavoury, la décision de rejet, minutieusement circonstanciée, que le Conseil d’État a prise il y a un mois, le 25 juillet, à la suite du recours engagé par cet ancien criminel de l’OAS contre le décret l’excluant de la Légion d’honneur. On ne peut que se féliciter que le Conseil d’État rappelle une nouvelle fois les valeurs fondamentales de la République.

[Mis en ligne le 24 août 2013, mis à jour le 25]

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Hommages aux victimes de l'OAS

Inauguration à Paris d’une stèle en hommage aux victimes de l’OAS

Le maire de Paris, Bertrand Delanoë, et sa première adjointe, Anne Hidalgo, ont inauguré jeudi 6 octobre 2011 au cimetière du Père-Lachaise à Paris une stèle en hommage aux victimes de l’OAS, une initiative inédite en France.

Le 8 février 2011 le Conseil de Paris avait voté à l’unanimité en faveur de la pose de cette stèle. Le vote des élus avait eu lieu le jour anniversaire de la manifestation organisée à Paris le 8 février 1962 pour dénoncer les agissements de l’OAS et la guerre d’Algérie. Une manifestation qui s’était terminée par un massacre à la station de métro Charonne.

Vous trouverez ci-dessous des dépêches d’agence relatant cet événement, suivies de l’intervention de Jean-François Gavoury, président de l’Anpromevo2.
Le site internet de la Ville de Paris propose un reportage sur cette cérémonie.

[Mis en ligne le 5 octobre 2011, mis à jour le 7]

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Plaque que l'ADIMAD a l'intention de sceller sur la tombe du colonel Argoud à Darney (photo Vosges Matin)
Réhabilitations

Vosges : la justice a autorisé une cérémonie à la gloire de l’OAS

De nombreuses personnes et associations sont intervenues pour demander l’interdiction de la manifestation organisée par l’Association de défense des intérêts moraux et matériels des anciens détenus et exilés politiques de l’Algérie française (ADIMAD) à Darney (Vosges) le vendredi 10 juin 2011 autour de la tombe du colonel Antoine Argoud. Prenant prétexte du 7e anniversaire de son décès, ce rassemblement avait pour but de rendre gloire à l’Organisation armée secrète (OAS) dont il avait été un responsable. Pour solenniser l’événement, il était prévu qu’une plaque serait scellée sur la tombe du colonel factieux.

Dans une lettre commune, l’ANPROMEVO et Les amis de Max Marchand, de Mouloud Feraoun et de leurs Compagnons s’étaient adressées au maire de Darney dès le 26 mai dernier, en lui demandant notamment «d’empêcher le déroulement de la manifestation […] et d’interdire l’adjonction, sur le monument funéraire dont il s’agit, de toute plaque dont le contenu tendrait à exalter le souvenir d’un dirigeant de l’OAS.». L’Association des Anciens Appelés en Algérie Contre la Guerre (4ACG) avait incité ses adhérents à écrire dans le même sens au maire de Darney et à l’évêché de Saint-Dié.

Jeudi matin 9 juin, estimant que ce rassemblement constituait un trouble à l’ordre public, le préfet des Vosges avait pris un arrêté d’interdiction (voir ci-dessous). Mais, jeudi soir, le juge des référés du tribunal administratif de Nancy enjoignait le préfet d’autoriser la manifestation dans laquelle il ne voyait qu’une cérémonie à caractère privé, familial. Le préfet autorisait donc la manifestation et demandait au maire d’ouvrir le cimetière et d’assurer la sécurité de la cérémonie. Dans le courant de l’après-midi, l’évêché avait fait savoir par un communiqué qu’il n’y aurait pas de culte en l’église de Darney.

Ci-dessous quelques compléments – et notamment deux liens vers des enregistrements.

[Mis en ligne au cours de la matinée du 9 juin 2011, mis à jour le 15 juin]

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L’hommage unanime du Conseil de Paris aux victimes de l’OAS

Le Conseil de Paris a approuvé, à l’unanimité, lors de sa séance du 8 février 2011, le projet de délibération qui lui était soumis d’apposer une stèle en hommage aux victimes de l’OAS dans le cimetière du Père Lachaise à Paris 20e.

Par ce geste, la Ville de Paris est la première à célébrer le souvenir de personnes à l’égard desquelles l’État s’est montré oublieux et auxquelles la reconnaissance de la Nation a manqué jusqu’à présent.

Ci-dessous le texte de l’intervention, en Conseil de Paris de Catherine Vieu-Charier, Adjointe au Maire chargée de la mémoire et du monde combattant suivie du projet de délibération qui a été adopté à l’unanimité par le Conseil de Paris3.

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Le mémorial du Quai Branly (photo : cheminsdememoire.gouv.fr)
Mémorial du Quai Branly

Le mémorial du quai Branly, le pouvoir et les nostalgiques de la colonisation

Le président de la République et son gouvernement ont décidé d’inscrire sur la colonne centrale du Mémorial du quai Branly les noms des victimes civiles de la manifestation de la rue d’Isly, à Alger, le 26 mars 1962.

La Ligue des droits de l’Homme, tout en s’inclinant devant la mémoire des civils victimes de ce tragique évènement, proteste contre l’ouverture du Mémorial aux seules victimes d’une manifestation organisée par l’OAS.

La LDH dénonce une nouvelle tentative du pouvoir politique pour chercher à satisfaire les demandes d’un lobby nostalgique de la colonisation, lié à l’extrême droite.

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