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Édition du 1er au 15 décembre 2024

Amokrane Ould Aoudia

La reconnaissance des crimes coloniaux 1830-1962

Une plaque très discrète
commémore à Paris l’assassinat
par les services spéciaux français
de l’avocat Amokrane Ould Aoudia
sur l’ordre du premier ministre Michel Debré

Le 23 mai 1959, l’avocat parisien Amokrane Ould Aoudia était assassiné en plein Paris par les services spéciaux français pour l’empêcher de défendre des militants du FLN algérien et de dénoncer la torture dont ils avaient été victimes. L’ordre de le tuer dépendait du Premier ministre Michel Debré sous l’autorité duquel se trouvait le Service Action du SDECE qui a organisé cet assassinat. Les choses ont été racontées par Raymond Muelle, l’officier commandant ce service, au journaliste Jean Guisnel dont nous reproduisons ci-dessous l’article paru dans Le Point le 25 novembre 2021. Suivi de l’intervention de Gilles Manceron sur ce sujet au colloque « À quand la vérité sur les crimes coloniaux, 60 ans après l’assassinat de Ferhat Hached » qui a eu lieu le 12 janvier 2013 dans une salle de l’Assemblée nationale. Selon lui, un tel assassinat décidé par un Premier ministre d’un avocat parisien pour l’empêcher de plaider est unique dans l’histoire de la France.

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Une plaque en l’honneur d’un avocat assassiné ?

Pendant la guerre d’Algérie, au début de la Ve République, en plein Paris, le 23 mai 1959, avec l’aval du Premier ministre, Michel Debré, a été ordonné l’assassinat d’un avocat inscrit au Barreau de Paris, Me Amokrane Ould Aoudia qui défendait les indépendantistes algériens. Un voeu relatif à l’apposition d’une plaque commémorative au 10, rue Saint-Marc a été adopté le 14 septembre 2017 par le Conseil du 2e arrondissement de Paris.

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Le meurtre de Farhat Hached et autres crimes coloniaux, par Gilles Manceron

L’assassinat de Chokri Belaïd le 6 février a ravivé en Tunisie la mémoire douloureuse de celui, il y a 60 ans, de Fahrat Hached, leader du syndicat et du mouvement national tunisien tué par le service français du SDECE. Un crime qui semble avoir été oublié par le ministre de l’Intérieur, Manuel Valls, dans les commentaires qu’il a jugé bon de faire.

À la suite d’un colloque qui s’est tenu en janvier 2013, l’historien Gilles Manceron, délégué du groupe de travail Mémoire, histoire, archives de la Ligue des droits de l’Homme, revient sur ce crime comme sur d’autres commis contre des personnalités anticolonialistes. Il rappelle l’exigence que la vérité sur ces assassinats soit dite et reconnue par les autorités françaises.

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Tunisie

Colloque : 60 ans – Farhat Hached

Samedi 12 janvier 2013, un colloque soutenu par la LDH et organisé par l’Association Vérité et Justice pour Farhat Hached s’est tenu à l’Assemblée nationale – salle Colbert – de 9h à 17h, présidé par Houcine Abassi, secrétaire général de l’UGTT.

Au delà de sa présentation, nous reproduisons ci-dessous la dépêche de l’agence officielle algérienne Algérie presse service (APS)1. Celle-ci ne mentionne pas l’intervention de Me Michel Tubiana, président du Réseau euro-méditerranéen des droits de l’Homme, “Réflexions sur les démarches juridiques relatives aux crimes coloniaux”, ni le fait que ce colloque a dénoncé le refus de visa par les autorités algériennes à Michel Tubiana pour effectuer une mission d’observation en Algérie au titre du REMDH. Il a aussi dénoncé l’absence de délivrance d’un visa par les autorités françaises à l’historien marocain Najib Taki qui devait intervenir sur “Les répercussions de l’assassinat de Hached sur le mouvement national au Maroc”.

[Mis en ligne le 26 décembre 2012, mis à jour le 13 janvier 2013]

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