Nouvelle-Calédonie : le rêve de Pierre Messmer
En 1970, Roger Laroque, maire de Nouméa, déclare : « Il faut faire du Blanc ».
En juillet 1972, dans une lettre adressée à son secrétaire d’État aux DOM-TOM, le Premier ministre, Pierre Messmer, écrit :
« La présence française en Calédonie ne peut être menacée sauf guerre mondiale, que par une revendication nationaliste des populations autochtones appuyées par quelques alliés éventuels dans d’autres
communautés ethniques venant du Pacifique. À court et à moyen terme, l’immigration massive de citoyens français métropolitains ou originaires des départements d’Outre-mer (Réunion), devrait permettre d’éviter ce danger, en maintenant et en améliorant le rapport numérique des communautés ».
Ce scénario n’est-il pas en voie de réalisation dans un pays que l’on pensait engagé dans un processus de décolonisation ?