
Un roman graphique sur Mehdi Ben Barka, par Sylvie Braibant
Aux films, fictions et documentaires qui ont été consacrés au porte-parole du Tiers-monde assassiné en 1965 s’ajoute désormais un roman graphique.
Aux films, fictions et documentaires qui ont été consacrés au porte-parole du Tiers-monde assassiné en 1965 s’ajoute désormais un roman graphique.
Le colonialisme néolibéral d’Emmanuel Macron par Louis Albert Serrut Le 29 octobre 2024, lors d’un discours devant les députés marocains, Emmanuel Macron a proclamé que « le présent et l’avenir » du
Le soulèvement marocain pour l’indépendance et sa répression par la France coloniale ont jusqu’ici été peu traités au cinéma. On aimerait voir ce film diffusé en France.
Benjamin Badier pointe les libertés prises par Macron avec l’histoire de la colonisation et de la décolonisation du royaume marocain (1912-1956).
Le 29 octobre 1965, Mehdi Ben Barka, condamné à mort par contumace dans son pays pour s’être opposé au roi Hassan II, personnalité importante des Etats du Tiers-monde nouvellement indépendants
Sous la direction d’Aurélia Dusserre et Mathieu Marly. Ce dossier revient sur la résurgence et la pluralité des mémoires vives et parfois conflictuelles de la guerre du Rif. En analysant
La mort de la veuve de Ben Barka a été suivie de nombreux hommages et demandes de reconnaissance des complicités du ministre Roger Frey et du préfet Maurice Papon.
Benjamin Badier étudie dans cet article les continuités entre la police chérifienne sous le protectorat et la Direction générale de la sûreté nationale du Maroc indépendant.
Après la biographie de ce stratège de la lutte armée anticoloniale publiée par Le Monde Diplomatique, on lira « 1925, Guerre du Rif : Pétain et Franco s’allient contre Abd El
Dans un entretien avec Mediapart, la géographe marocaine Fatima Gebrati, spécialiste du Haut Atlas, souligne l’insuffisance de l’aménagement du territoire dans les zones les plus violemment frappées par le très fort séisme de septembre 2023. Une marginalisation économique et politique qui remonte à la période coloniale. Le maréchal Lyautey qualifiait en effet de « Maroc inutile » les régions montagneuses qui résistèrent très longtemps à la conquête militaire française et la France développa à son profit le seul Maroc des plaines, notamment Atlantique. Ce non-développement fut perpétué dans le royaume indépendant. Il explique l’extrême lenteur des secours dans les douars isolés proches de l’épicentre du séisme.
Avant le début de la guerre d’Algérie, les mouvements indépendantistes de Tunisie et du Maroc ont suscité une violente répression de la part des autorités françaises, jusqu’à ce qu’elles se résolvent en mars 1956 à reconnaître leur indépendance. Le 7 décembre 1952, en réaction à l’assassinat à Tunis du syndicaliste indépendantiste tunisien Farhat Hached, la confédération syndicale de l’UGSCM et le principal parti indépendantiste marocain, l’Istiqlal, lancent une grève générale. Dans le grand bidonville des Carrières centrales, dans la banlieue industrielle de Casablanca, son interdiction s’accompagne d’une répression qui fait plus de cent morts, tandis que quatre Européens et trois policiers marocains sont également tués. Mais le contrôle de la ville ne sera que provisoire. La résistance va s’y développer jusqu’à l’indépendance.
La médecine moderne aurait été introduite au Maroc par le colonisateur français et serait une conséquence positive de la colonisation. Dans un livre récemment publié par la maison d’édition marocaine En toutes lettres, Médecine et colonialisme au Maroc sous protectorat français, le médecin Reda Sadiki revient sur ce postulat bien ancré pour interroger les liens entre médecine et colonialisme. Il démontre, historiographie à l’appui, que la médecine a en fait été un instrument consubstantiel de la politique coloniale et qu’il y a eu non pas un apport à sens unique, mais un ensemble d’interactions et d’échanges qui ont nourri la médecine mondiale.