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Depuis 1962

Guerre d’Algérie: la justice française étend l’accès aux pensions d’invalidité

La justice française a jugé, pour la première fois, que les victimes civiles de violences pendant la guerre d’Algérie pouvaient prétendre à une pension qu’elles aient été françaises ou algériennes à la date du 31 juillet 1963.
Jusqu’à présent, il fallait être de nationalité française au moment de la promulgation de cette loi du 31 juillet 1963 pour pouvoir bénéficier d’une pension d’invalidité en tant que victime civile d’un attentat ou de violences pendant la guerre d’Algérie (1954-1962).

« La différence de situation instaurée par cette loi entre des victimes civiles de nationalité française ou algérienne ne justifie pas une différence de traitement au regard de l’objet des pensions », écrit la cour d’appel de Toulouse dans un arrêt rendu le 19 novembre dernier.
Dans son arrêt, la cour régionale des pensions militaires de Toulouse conclut qu’un homme aujourd’hui âgé de 71 ans, blessé par balle en 1960 dans la ville de Mostaganem à l’âge de 17 ans, est « en droit de réclamer une pension », en application de la loi du 31 juillet 1963, même s’il n’a obtenu la nationalité française qu’en 2005.

Il est encore trop tôt pour évaluer l’étendue des conséquences de cette décision. Le ministère de la Défense peut se pourvoir en cassation contre cette décision.

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L’Algérie participera bien aux cérémonies du 14 juillet 2014

Le ministre algérien des Affaires étrangères, Ramtane Lamamra, a confirmé le 6 juillet la participation de l’Algérie au défilé du 14 Juillet à Paris pour commémorer le centenaire de la Première Guerre mondiale. «L’Algérie participera […] dans les mêmes conditions que quatre-vingts autres nations dont des citoyens sont tombés sur les champs de bataille de la Première Guerre mondiale, à la manifestation prévue à Paris à cet effet», a-t-il précisé.

Une participation qui soulève des vagues en France — l’extrême droite ayant lancé une campagne de protestation — et qui, d’autre part, divise les Algériens. Dans une chronique intitulée «14 Juillet “algérien” : geste audacieux, raisons douteuses» publiée le 10 juillet dans Le Quotidien d’Oran, Kamel Daoud note que «le régime a tellement instrumentalisé l’histoire de la guerre d’indépendance que sa décision de “défiler là-bas” heurte».
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Ci-dessous quelques éléments d’information sur la participation des Algériens à la Première Guerre mondiale.

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Des ONG demandent à l’Union européenne : lors des négociations avec l’Algérie en 2014, le respect des droits de l’Homme doit être prioritaire

En amont des prochaines négociations sur le Plan d’action entre l’Union européenne et l’Algérie, quatre ONG — la FIDH, Amnesty international, Human Rights Watch et le Réseau euroméditerranéen des droits de l’homme — réitèrent leur appel à «donner la priorité au respect des droits humains, y compris l’égalité hommes-femmes, et à demander aux autorités algériennes d’adopter des mesures tangibles dans ce domaine».
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l’Algérie sera présente aux cérémonies du 14 juillet

Pour la première fois, l’Algérie participera cette année aux cérémonies du 14 juillet. Trois militaires algériens seront présents lors d’une animation initiale sur la place de la Concorde, mais « il n’y aura pas de défilé », a précisé le ministère de l’Intérieur.

80 pays ayant participé à la première guerre mondiale ont été invités. L’Algérie est l’un d’eux : sur les 175 000 Algériens mobilisés de 1914 à 1918 on compte 35 000 tués ou disparus et 72 000 blessés3. L’invitation est tout à fait légitime mais elle n’est pas du goût du FN qui dénonce une « provocation indigne». Un collectif « Non au défilé des troupes algériennes le 14 juillet 2014 » est en cours de création, avec le député FN Gilbert Collard et le vice-président du parti, Louis Aliot.

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Algérie : les affrontements des années 1990

Algérie : les familles de disparus dénoncent l’autoritarisme et l’impunité

Dans une déclaration publique à l’occasion de l’élection présidentielle, les familles de disparus estiment que «seul un régime démocratique permettrait de répondre» à leur «légitime revendication de Vérité et de Justice». Pour elles, le problème de fond réside essentiellement dans la nature du régime en place, qualifié «d’autoritaire ».
Elles appellent les Algériennes et les Algériens «à soutenir et à relayer la lutte qu’elles mènent depuis de nombreuses années contre l’impunité, pour le droit à la Vérité, à la Justice et à la Mémoire».

Ci-dessous, un communiqué de SOS Disparus, suivi d’une déclaration en décembre dernier de Nassera Dutour.

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Le point de vue du juriste algérien Madjid Benchikh : « Pour sortir du blocage du système »

Madjid Benchikh, professeur émérite, ancien doyen de la faculté de droit d’Alger, est – avec Ahmed Dahmani, Mohammed Harbi et Aïssa Kadri – l’un des quatre membres du Cercle Nedjma, auteur en janvier dernier d’un appel à Une refondation de la République algérienne.

Dans une longue interview donnée au quotidien El Watan, Madjid Benchikh évoque l’évolution de la situation en Algérie, se félicitant notamment de la naissance du mouvement Barakat. Dans un entretien dont nous reprenons un extrait, Ahmed Dahmani s’exprime dans le même sens.

[Mis en ligne le 9 mars 2013, mis à jour le 12 mars 2014]

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Mémoire et histoire en Algérie

En mars 2014, manifestations en Algérie : « Barakat ! » ça suffit !

« Barakat ! », ou « ça suffit ! » C’est le nom du mouvement qui vient de se créer en réaction à la candidature d’Abdelaziz Bouteflika à un quatrième mandat. Ce jeudi [6 mars 2014], une quarantaine de personnes, dont des journalistes, qui manifestaient devant la faculté d’Alger ont été interpellées de manière musclée par les forces de l’ordre.

Depuis l’annonce de la candidature d’Abdelaziz Bouteflika (77 ans) à la présidentielle du 17 avril, les manifestations se multiplient en Algérie.

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L’Algérie dans l’impasse. Pour une refondation de la République (janvier 2014)

Malgré la levée de l’état d’urgence, les rassemblements sont toujours interdits par le pouvoir et le pays continue à être géré de façon autoritaire. De graves violences se développent à Ghardaïa et dans la région du M’zab … L’élection présidentielle est prévue le 17 avril, sans que l’on sache si l’état de santé du président Abdelaziz Bouteflika, en place depuis 1999, lui permettra de se présenter une nouvelle fois…

Ci-dessous un rapport dans lequel la Ligue Algérienne pour la Défense des Droits de l’Homme (LADDH) déplore la situation des droits de l’homme en Algérie, précédé d’une déclaration du Cercle Nedjma qui appelle à une “refondation de la République algérienne”.

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D'après Sergio Aquindo
Algérie : les affrontements des années 1990

les droits de l’Homme en Algérie

A l’occasion de la visite officielle de Jean-Marc Ayrault en Algérie, plusieurs associations l’interpellent à propos du (non) respect des libertés démocratiques dans le pays. Dans une lettre ouverte adressée au premier ministre, elles mentionnent notamment les libertés syndicales et le sort des victimes des disparitions forcées pratiquées par des agents de l’État, sous prétexte de lutte anti-terroriste au cours des années 1990.

Elles rendent hommage au combat du Collectif des familles des disparu(e)s en Algérie (CFDA) dont le courage et la détermination n’ont jamais faibli.

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Le rapport 2011-2013 du Comité des familles de disparus en Algérie est alarmant

Ci-dessous un communiqué de presse, relatif à la publication du rapport 2011-2013 du Collectif des Familles de Disparu(e)s en Algérie (CFDA)
4 sur la situation des droits de l’Homme en Algérie : Le régime algérien à l’épreuve des droits de l’homme. L’illusion du changement.

Documents téléchargeables :

[Mis en ligne le 28 juin 2013, mis à jour le 1er juillet]

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Depuis 2012

L’Algérie d’hier à aujourd’hui : quel bilan ?

Colloque organisé par le Forum de Solidarité Euro-Méditerranéenne (FORSEM)
en partenariat avec l’ENS de Lyon, vendredi 5 avril 2013 de 9h à 21h.

École Normale Supérieure Lyon, 15 parvis René Descartes, 69007 Gerland, Salle F 08 (Métro B, station Debourg). Information : ">

Le FORSEM est une association fondée par des militants associatifs et des universitaires solidaires des soulèvements populaires dont certains pays de la rive sud de la méditerranée sont le théâtre depuis 2010 ; des soulèvements qui ont conduit aux renversements de chefs d’État et de régimes que l’on croyait jusqu’alors inamovibles, à commencer par Benali (Tunisie), Moubarak (Égypte), Ali Abdullah Saleh (Yémen), Kadhafi (Libye).

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