4 000 articles et documents

Rechercher
Fermer ce champ de recherche.
Édition du 15 novembre au 1er décembre 2024

Mémoire et histoire en Algérie

Des ONG demandent à l’Union européenne : lors des négociations avec l’Algérie en 2014, le respect des droits de l’Homme doit être prioritaire

En amont des prochaines négociations sur le Plan d’action entre l’Union européenne et l’Algérie, quatre ONG — la FIDH, Amnesty international, Human Rights Watch et le Réseau euroméditerranéen des droits de l’homme — réitèrent leur appel à «donner la priorité au respect des droits humains, y compris l’égalité hommes-femmes, et à demander aux autorités algériennes d’adopter des mesures tangibles dans ce domaine».
1

Lire la suite »
disparus_.jpg
Algérie : les affrontements des années 1990

Algérie : les familles de disparus dénoncent l’autoritarisme et l’impunité

Dans une déclaration publique à l’occasion de l’élection présidentielle, les familles de disparus estiment que «seul un régime démocratique permettrait de répondre» à leur «légitime revendication de Vérité et de Justice». Pour elles, le problème de fond réside essentiellement dans la nature du régime en place, qualifié «d’autoritaire ».
Elles appellent les Algériennes et les Algériens «à soutenir et à relayer la lutte qu’elles mènent depuis de nombreuses années contre l’impunité, pour le droit à la Vérité, à la Justice et à la Mémoire».

Ci-dessous, un communiqué de SOS Disparus, suivi d’une déclaration en décembre dernier de Nassera Dutour.

Lire la suite »

Le point de vue du juriste algérien Madjid Benchikh : « Pour sortir du blocage du système »

Madjid Benchikh, professeur émérite, ancien doyen de la faculté de droit d’Alger, est – avec Ahmed Dahmani, Mohammed Harbi et Aïssa Kadri – l’un des quatre membres du Cercle Nedjma, auteur en janvier dernier d’un appel à Une refondation de la République algérienne.

Dans une longue interview donnée au quotidien El Watan, Madjid Benchikh évoque l’évolution de la situation en Algérie, se félicitant notamment de la naissance du mouvement Barakat. Dans un entretien dont nous reprenons un extrait, Ahmed Dahmani s’exprime dans le même sens.

[Mis en ligne le 9 mars 2013, mis à jour le 12 mars 2014]

Lire la suite »
boutef4.gif
Mémoire et histoire en Algérie

En mars 2014, manifestations en Algérie : « Barakat ! » ça suffit !

« Barakat ! », ou « ça suffit ! » C’est le nom du mouvement qui vient de se créer en réaction à la candidature d’Abdelaziz Bouteflika à un quatrième mandat. Ce jeudi [6 mars 2014], une quarantaine de personnes, dont des journalistes, qui manifestaient devant la faculté d’Alger ont été interpellées de manière musclée par les forces de l’ordre.

Depuis l’annonce de la candidature d’Abdelaziz Bouteflika (77 ans) à la présidentielle du 17 avril, les manifestations se multiplient en Algérie.

Lire la suite »

L’Algérie dans l’impasse. Pour une refondation de la République (janvier 2014)

Malgré la levée de l’état d’urgence, les rassemblements sont toujours interdits par le pouvoir et le pays continue à être géré de façon autoritaire. De graves violences se développent à Ghardaïa et dans la région du M’zab … L’élection présidentielle est prévue le 17 avril, sans que l’on sache si l’état de santé du président Abdelaziz Bouteflika, en place depuis 1999, lui permettra de se présenter une nouvelle fois…

Ci-dessous un rapport dans lequel la Ligue Algérienne pour la Défense des Droits de l’Homme (LADDH) déplore la situation des droits de l’homme en Algérie, précédé d’une déclaration du Cercle Nedjma qui appelle à une “refondation de la République algérienne”.

Lire la suite »
D'après Sergio Aquindo
Algérie : les affrontements des années 1990

les droits de l’Homme en Algérie

A l’occasion de la visite officielle de Jean-Marc Ayrault en Algérie, plusieurs associations l’interpellent à propos du (non) respect des libertés démocratiques dans le pays. Dans une lettre ouverte adressée au premier ministre, elles mentionnent notamment les libertés syndicales et le sort des victimes des disparitions forcées pratiquées par des agents de l’État, sous prétexte de lutte anti-terroriste au cours des années 1990.

Elles rendent hommage au combat du Collectif des familles des disparu(e)s en Algérie (CFDA) dont le courage et la détermination n’ont jamais faibli.

Lire la suite »

Le rapport 2011-2013 du Comité des familles de disparus en Algérie est alarmant

Ci-dessous un communiqué de presse, relatif à la publication du rapport 2011-2013 du Collectif des Familles de Disparu(e)s en Algérie (CFDA)
2 sur la situation des droits de l’Homme en Algérie : Le régime algérien à l’épreuve des droits de l’homme. L’illusion du changement.

Documents téléchargeables :

[Mis en ligne le 28 juin 2013, mis à jour le 1er juillet]

Lire la suite »
ACAT (août 2009)
Algérie : les affrontements des années 1990

Algérie : les droits des familles de disparus

La question des disparus est toujours tabou en Algérie. À Alger et Oran, le 10 décembre 2012, les forces de l’ordre ont empêché les rassemblements de familles qui demandaient ce qu’il est advenu de leurs proches disparus au cours de la guerre civile des années 1990.


«Un pouvoir est légitime dans la mesure où il n’entre pas en contradiction avec certaines lois supérieures de l’humanité […] : le respect des vivants et des morts, l’hospitalité, l’inviolabilité de l’être humain, l’imprescriptibilité de la vérité. Elles énoncent les valeurs qui permettent à une communauté politique de dire le droit et la justice, et qu’un gouvernement ou un Etat doivent donc sauvegarder à tout prix.
De telles lois non écrites sont au-dessus de toute législation de circonstance […]. C’est pourquoi, dès lors que les citoyens constatent une flagrante contradiction entre les deux, ils ont pour devoir de porter le conflit sur la place publique, en proclamant leur obéissance aux lois non écrites.»

Etienne Balibar, «État d’urgence démocratique»

Lire la suite »
algerie_dh.gif
Algérie post 1962

Algérie : l’Union européenne doit faire du respect des droits de l’homme une priorité

Le Réseau Euro-méditerranéen des droits de l’Homme (REMDH), la Fédération internationale des ligues des droits de l’Homme (FIDH), et leurs partenaires – CFDA, LADDH, SNAPAP, RADDH et ACDA – appellent l’Union européenne (UE) à réorienter ses relations avec l’Algérie en donnant la priorité au respect des droits de l’Homme. Ils demandent à l’UE de mettre en pratique les engagements qu’elle a pris dans le cadre de la nouvelle Politique européenne de voisinage, si elle veut soutenir les aspirations démocratiques de la population algérienne.

Lire la suite »

Algérie : multiplication des tentatives d’intimidation de militants des droits de l’homme

Le militant algérien des droits de l’Homme, Yacine Zaïd, a été condamné lundi à six mois de prison avec sursis et une amende de 10.000 dinars (100 euros), pour «outrage à des agents de police», par un tribunal de Ouargla (800 km au sud d’Alger). Membre de la Ligue algérienne pour la défense des droits de l’Homme (Laddh), il avait été placé mardi sous mandat de dépôt après avoir été arrêté la veille par la police près de Ouargla.

«Je ne suis pas satisfait de ce verdict qui pèse comme une menace contre lui», a estimé Me Salah Debouz, de la Laddh, ajoutant : «ils veulent l’intimider pour l’empêcher de continuer à militer». Yacine Zaïd était déjà poursuivi dans une autre affaire avec trois autres militants des droits de l’Homme. Leur procès, prévu initialement le 25 septembre, a été reporté à une date indéterminée.

Les quatre militants avaient été interpellés le 26 avril par la police devant le tribunal d’Alger alors qu’ils manifestaient leur soutien à Abdelkader Kherba, un militant de la Laddh, jugé pour «incitation à l’attroupement».
Abdelkader Kherba, 32 ans, avait été condamné le 3 mai à un an de prison avec sursis et à 20.000 dinars (200 euros) d’amende après avoir été arrêté en avril lors d’une manifestation de greffiers devant le palais de justice à Alger. Il doit être jugé en appel le 4 novembre.

Lire la suite »