A l’issue de sa deuxième réunion qui s’est tenue vendredi 28 janvier 2011 à la Maison des syndicats de Dar El-Beida (Alger), la Coordination nationale pour le changement et la démocratie, qui regroupe partis politiques, syndicats autonomes et diverses associations de la société civile, a appelé le peuple algérien à participer massivement à la marche pacifique qui se déroulera à Alger le 12 février prochain. Comme l’a déclaré maître Mostefa Bouchachi, président de la Ligue algérienne pour la défense des droits de l’homme (LADDH), la coordination demande «la levée de l’état d’urgence et le changement du système».
Répondant au ministre de l’Intérieur, Dahou Ould Kablia, qui a réaffirmé dimanche 30 janvier que « Les marches sont interdites à Alger », la coordination a déclaré que « La manifestation est maintenue », donnant à M. Bouchachi l’occasion de dénoncer les contradictions d’un régime qui refuse les manifestations pacifiques et qui dénonce par la suite «les violentes émeutes qui éclatent à chaque fois dans le pays».
Des rassemblements de soutien sont organisés en France le même jour.
[Mis en ligne le 1er février 2011, mis à jour le 7]