4 000 articles et documents

Rechercher
Fermer ce champ de recherche.
Édition du 15 novembre au 1er décembre 2024

Algérie post 1962

Algérie post 1962

Des historiens algériens
demandent l’ouverture des archives en Algérie

Plusieurs chercheurs et historiens d’Algérie ont adressé une lettre au président de la République, Abdelmadjid Tebboune, pour réclamer l’ouverture des fonds d’archives conservées aux archives nationales de leur pays. Ils mettent en cause une situation qu’ils jugent « ubuesque », selon les mots de l’un des signataires de cette lettre, l’historien Mohamed El Korso. Le directeur des Archives nationales, Abdelmadjid Chikhi, est directement visé par cette lettre. Contacté par El Watan, il a répondu ne pas avoir pris connaissance de celle-ci et a refusé de la commenter. Ce haut fonctionnaire, conseiller du président Tebboune comme de son prédécesseur, a été chargé par lui de remettre un rapport sur l’histoire et la mémoire de la France et de l’Algérie qu’il n’a toujours pas rendu. Nous reproduisons cette lettre ainsi que l’entretien où l’archiviste et historien Fouad Soufi a mis en cause son arbitraire dans l’exercice de ses fonctions.

Lire la suite »
Algérie post 1962

Disparition de l’intellectuel algérien,
Abdelmadjid Merdaci

Sociologue et historien, Abdelmadjid Merdaci était connu pour ses ouvrages sur le mouvement national algérien, la musique algérienne du malouf au chaâbi, et l’histoire de la ville de Constantine. Arrêté en 1965 lorsqu’il était étudiant pour s’être opposé au coup d’Etat du colonel Boumediène, il a consacré son dernier essai politique, GPRA, un mandat historique, au gouvernement provisoire dont le renversement, trois ans auparavant, à l’été 1962, a marqué la première étape de la prise de contrôle de l’Etat par les militaires. Ci-dessous deux articles qui évoquent sa personnalité ainsi que le film du débat, dans le cadre du programme « La guerre d’Algérie : images et représentations », au Forum des images, à Paris, en 2012, où il avait dialogué avec son collègue et ami Benjamin Stora. Nous y ajoutons le texte que lui a consacré Hassan Remaoun, qui l’a rencontré pour la première fois en 1964, lorsqu’ils ont fondé le syndicat étudiant qui s’opposa l’année suivante à l’accession au pouvoir de l’armée.

Lire la suite »
Algérie post 1962

Un an de hirak en Algérie : la résurgence de la mémoire de la lutte pour l’indépendance

Juste un an après le déclenchement d’un mouvement social sans précédent en Algérie, le livre intitulé Hirak en Algérie. L’invention d’un soulèvement sort en librairie le 21 février 2020. Publié aux éditions Hazan, il est dirigé par Omar Benderra, François Gèze, Rafik Lebdjaoui et Salima Mellah. Nous publions ci-dessous sa présentation par l’éditeur, la table des matières et un lien vers le résumé des chapitres sur le site de l’association Algeria-Watch à l’origine de ce livre. Ainsi que de larges extraits de l’un de ceux-ci : le texte de Hassina Mechaï : « Le résurgence de la mémoire de la lutte contre le colonialisme français ».

Lire la suite »
Algérie post 1962

Yves Mathieu et l’aube de l’Algérie indépendante

« Algérie du possible » : c’est le titre du très beau film consacré par sa fille, la réalisatrice Viviane Candas, à l’histoire d’Yves Mathieu (1924-1966), avocat et militant communiste et anticolonialiste, « Pied-rouge », mort dans un douteux « accident » automobile impliquant un camion militaire, en mai 1966 dans le Constantinois. A l’heure où des « possibles » sont à nouveau ouverts en Algérie, nous proposons ici, outre le film lui-même, deux recensions publiées lors de sa sortie en 2016 et un débat filmé relatif à l’expérience autogestionnaire algérienne. Une expérience dont Yves Mathieu fut un acteur majeur et sur laquelle le film de Viviane Candas apporte, à l’aide d’images d’archives et de témoignages inédits, un éclairage précieux.

Lire la suite »

Un jeune auteur algérien fait l’objet d’une enquête pour blasphème

Le 28 février 2017, Anouar Rahmani, étudiant en droit de 25 ans, a été convoqué par les autorités de Tipaza, à 70 kilomètres d’Alger, pour une enquête sur le roman La ville des ombres blanches, qu’il avait publié sur internet en août 2016.

Dans un communiqué diffusé le 8 mars, l’ONG Human Rights Watch (HRW) a appelé la justice à abandonner l’enquête : « il n’appartient pas à la police d’interroger des écrivains au sujet de leurs croyances religieuses ». HRW demande aux autorités algériennes d’abolir les « lois qui pénalisent la “diffamation” de la religion », rappelant qu’elles vont à l’encontre des conventions internationales sur les droits de l’homme, signées par l’Algérie, et de sa propre Constitution qui garantit la liberté de pensée et de conscience. L’organisation rappelle qu’en septembre 2016 la cour d’appel de Sétif a condamné Slimane Bouhafs, un chrétien converti, à trois ans de prison pour des posts sur Facebook portant « atteinte à l’islam ».

Ci-dessous un article du site HRW 1 daté du 8 mars 2017. Il est suivi du communiqué commun de l’Observatoire de la liberté de création et de la Société des Gens de Lettres (SGDL) qui apportent leur soutien à Anouar Rahmani.

[Première mise en ligne le 11 mars 2017 — mise à jour le 20]

Lire la suite »

Mai 2015 : l’Algérie interpelée sur les droits de l’Homme

Le Parlement européen a adopté récemment une résolution sur le respect des libertés en Algérie. Ce texte appelle notamment les autorités algériennes à « révoquer le décret du 18 juin 2001 interdisant les manifestations pacifiques et toute forme de manifestation publique à Alger» et de le remplacer par «un simple système de notification en lieu et place d’une autorisation préalable pour les manifestations publiques ». Il demande également l’abrogation de « la loi 12-06 sur les associations» ; il faut «engager un véritable dialogue avec les organisations de la société civile afin de définir une nouvelle loi conforme aux normes internationales relatives aux droits de l’Homme et à la constitution algérienne ».

A quelques jours de la prochaine session du Conseil d’association UE-Algérie, les ONG de défense des droits de l’Homme font pression sur le gouvernement algérien.

Lire la suite »

Des ONG demandent à l’Union européenne : lors des négociations avec l’Algérie en 2014, le respect des droits de l’Homme doit être prioritaire

En amont des prochaines négociations sur le Plan d’action entre l’Union européenne et l’Algérie, quatre ONG — la FIDH, Amnesty international, Human Rights Watch et le Réseau euroméditerranéen des droits de l’homme — réitèrent leur appel à «donner la priorité au respect des droits humains, y compris l’égalité hommes-femmes, et à demander aux autorités algériennes d’adopter des mesures tangibles dans ce domaine».
2

Lire la suite »

Le point de vue du juriste algérien Madjid Benchikh : « Pour sortir du blocage du système »

Madjid Benchikh, professeur émérite, ancien doyen de la faculté de droit d’Alger, est – avec Ahmed Dahmani, Mohammed Harbi et Aïssa Kadri – l’un des quatre membres du Cercle Nedjma, auteur en janvier dernier d’un appel à Une refondation de la République algérienne.

Dans une longue interview donnée au quotidien El Watan, Madjid Benchikh évoque l’évolution de la situation en Algérie, se félicitant notamment de la naissance du mouvement Barakat. Dans un entretien dont nous reprenons un extrait, Ahmed Dahmani s’exprime dans le même sens.

[Mis en ligne le 9 mars 2013, mis à jour le 12 mars 2014]

Lire la suite »

L’Algérie dans l’impasse. Pour une refondation de la République (janvier 2014)

Malgré la levée de l’état d’urgence, les rassemblements sont toujours interdits par le pouvoir et le pays continue à être géré de façon autoritaire. De graves violences se développent à Ghardaïa et dans la région du M’zab … L’élection présidentielle est prévue le 17 avril, sans que l’on sache si l’état de santé du président Abdelaziz Bouteflika, en place depuis 1999, lui permettra de se présenter une nouvelle fois…

Ci-dessous un rapport dans lequel la Ligue Algérienne pour la Défense des Droits de l’Homme (LADDH) déplore la situation des droits de l’homme en Algérie, précédé d’une déclaration du Cercle Nedjma qui appelle à une “refondation de la République algérienne”.

Lire la suite »
algerie_dh.gif
Algérie post 1962

Algérie : l’Union européenne doit faire du respect des droits de l’homme une priorité

Le Réseau Euro-méditerranéen des droits de l’Homme (REMDH), la Fédération internationale des ligues des droits de l’Homme (FIDH), et leurs partenaires – CFDA, LADDH, SNAPAP, RADDH et ACDA – appellent l’Union européenne (UE) à réorienter ses relations avec l’Algérie en donnant la priorité au respect des droits de l’Homme. Ils demandent à l’UE de mettre en pratique les engagements qu’elle a pris dans le cadre de la nouvelle Politique européenne de voisinage, si elle veut soutenir les aspirations démocratiques de la population algérienne.

Lire la suite »

Algérie : multiplication des tentatives d’intimidation de militants des droits de l’homme

Le militant algérien des droits de l’Homme, Yacine Zaïd, a été condamné lundi à six mois de prison avec sursis et une amende de 10.000 dinars (100 euros), pour «outrage à des agents de police», par un tribunal de Ouargla (800 km au sud d’Alger). Membre de la Ligue algérienne pour la défense des droits de l’Homme (Laddh), il avait été placé mardi sous mandat de dépôt après avoir été arrêté la veille par la police près de Ouargla.

«Je ne suis pas satisfait de ce verdict qui pèse comme une menace contre lui», a estimé Me Salah Debouz, de la Laddh, ajoutant : «ils veulent l’intimider pour l’empêcher de continuer à militer». Yacine Zaïd était déjà poursuivi dans une autre affaire avec trois autres militants des droits de l’Homme. Leur procès, prévu initialement le 25 septembre, a été reporté à une date indéterminée.

Les quatre militants avaient été interpellés le 26 avril par la police devant le tribunal d’Alger alors qu’ils manifestaient leur soutien à Abdelkader Kherba, un militant de la Laddh, jugé pour «incitation à l’attroupement».
Abdelkader Kherba, 32 ans, avait été condamné le 3 mai à un an de prison avec sursis et à 20.000 dinars (200 euros) d’amende après avoir été arrêté en avril lors d’une manifestation de greffiers devant le palais de justice à Alger. Il doit être jugé en appel le 4 novembre.

Lire la suite »