Une proposition de loi contre la réhabilitation insidieuse de l’OAS
Un groupe de sénateurs a déposé le 7 juillet 2010 une proposition de loi visant à mettre un point d’arrêt à la réhabilitation insidieuse de l’OAS qui se développe depuis plusieurs années, comme l’a encore montré la manifestation de Cannes, le 21 mai dernier, à l’occasion de la présentation du film Hors-la-loi.
Ces sénateurs voient dans la décision gouvernementale, annoncée le 5 décembre 2009 par le secrétaire d’Etat aux Anciens Combattants Hubert Falco, un détournement de la vocation du “Mémorial national” du quai Branly, un encouragement aux thèses développées par des organisations extrémistes nostalgiques de l’“Algérie française”. Un encouragement également aux manifestants qui tentent maintenant de s’opposer aux commémorations du cessez-le-feu en Algérie le 19 mars.
Cette proposition de loi reprend la demande des associations d’anciens combattants de voir le Mémorial national du quai Branly «retrouver sa vocation d’origine». Elle vise également à interdire les hommages publics à l’OAS et à pénaliser les atteintes à la mémoire de victimes de l’organisation terroriste.