L’AFPS, la CGT et la LDH écrivent à Christiane Taubira
Dans une lettre ouverte adressée à Christiane Taubira, les trois organisations demandent une nouvelle fois à la ministre de la Justice l’abrogation des circulaires Alliot-Marie et Mercier.
Dans une lettre ouverte adressée à Christiane Taubira, les trois organisations demandent une nouvelle fois à la ministre de la Justice l’abrogation des circulaires Alliot-Marie et Mercier.
Les 12 militants BDS de Mulhouse relaxés en première instance — voir cette page — ont été condamnés ! Il y avait deux procédures en cours, l’une concernant 5 militants pour une première action, l’autre pour une deuxième action concernant 7 autres militants. Les deux procédures font l’objet d’un jugement identique.
Olivier Gebuhrer et Pascal Lederer, sollicités par l’Humanité pour fournir un texte qui réponde à la question » L’Etat palestinien a-t-il encore une chance d’exister ? « , ont pu mettre au point le texte suivant. Il a été publié, ce 27 octobre 2015, sous la signature d’Olivier Gebuhrer et Pascal Lederer, avec la mention « co-animateurs d’Une Autre Voix Juive », dans la page Débats et controverses (p.12), avec deux autres articles, l’un d’Esther Benbassa et l’autre de Dominique Vidal.
Le titre choisi par l’Humanité, «Le temps de la coopération »», se réfère à l’avant dernier paragraphe de l’article.
Dans un discours prononcé mardi 20 octobre 2015 devant le Congrès sioniste à Jérusalem, Benjamin Netanyahou a fait référence à une rencontre en novembre 1941 en Allemagne entre Adolf Hitler et le grand mufti de Jérusalem Haj Amin al-Husseini, haut dirigeant musulman dans la Palestine alors sous mandat britannique.
Selon Netanyahou, « Hitler ne voulait pas à l’époque exterminer les juifs mais les expulser». Ainsi Haj Amin al-Husseini est allé voir Hitler et lui aurait dit: «Si vous les expulsez, ils viendront tous ici» en Palestine. Toujours selon Netanyahou, Hitler aurait alors demandé «Que dois-je faire d’eux? », question à laquelle le mufti aurait répondu: «Brûlez-les !».
Cette réécriture de l’histoire par Benjamin Netanyahou, qui fait du mufti de Jérusalem l’initiateur de la Shoah, est récusée par la quasi-totalité des historiens de cette période.
Une rencontre, organisée le 9 octobre 2015 par l’AURDIP 1 dans le cadre des midis de l’IreMMO 2 et animée par Dominique Vidal, a permis à l’historien israélien Shlomo Sand de préciser sa position par rapport au conflit Palestine/Israël.
Vous trouverez ci-dessous l’enregistrement vidéo de cette rencontre, suivi de la transcription écrite d’extraits de cette vidéo où Shlomo Sand expose son point de vue concernant le boycott 3.
La LDH a été interpellée à propos de la plainte pour incitation à la haine raciale, qu’elle a été amenée à déposer à l’encontre de deux militants, animateurs de BDS 34 et qui sera jugée le 12 novembre 2015 par le tribunal de grande instance de Montpellier.
Etienne Balibar, philosophe, Alice Cherki, psychanalyste et Mohammed Harbi, Gilles Manceron et Bernard Ravenel, historiens, considèrent que le crime commis fin juillet dans un village de Cisjordanie contre une famille palestinienne, dont le père et un bébé ont été brûlés vifs est une conséquence directe de la colonisation. Avec le collectif « Trop, c’est trop ! », ils militent pour que des sanctions soient imposées à Israël.
Un nouvel et ignoble attentat vient d’être commis par des extrémistes israéliens contre une famille palestinienne dans la nuit du 30 au 31 juillet 2015 à Kafr Douma, un village proche de Naplouse. Quatre colons ont incendié une maison laissant sur les murs l’inscription « le Prix à payer » (Tag mehir, en hébreu). Un enfant de 18 mois est mort brûlé, un autre est grièvement blessé, les parents sont entre la vie et la mort, brûlés au 3e degré.
Dès le 31 juillet les médias ont mis en avant les propos du premier ministre israélien Benjamin Netanyahou qui s’est dit « choqué » par un acte qu’il a qualifié de « terroriste ».
Ce qui est choquant et assimilable à du « terrorisme d’État », c’est la politique coloniale et l’occupation par Israël depuis 48 ans des terres palestiniennes qui provoquent de tels actes criminels et racistes.
Ce qui est choquant, c’est la protection des colons à chaque agression menée contre les Palestiniens dans l’annexion de leur terre, de leur village, de leurs maisons, de leur eau. Hier encore, le gouvernement Israélien ne vient-il pas d’autoriser la construction de 300 nouveaux logements pour étendre toujours plus, les colonies illégales en Cisjordanie.
Ce qui est choquant, c’est le silence des gouvernements français et européens et l’absence de sanctions un État qui continue en toute impunité de bafouer toutes les règles du droit international et toutes les résolutions de l’ONU concernant l’occupation, le retrait israélien des colonies, le droit à l’autodétermination du peuple palestinien. 4
Appel collectif à participer à un rassemblement, mercredi 8 juillet 2015 à 18 h, Place de la République à Paris.
«Selon la version arabe, les Juifs sont venus de nulle part, ont attaqué un peuple pacifique et l’ont chassé de leur pays.
Selon la version sioniste, les Juifs ont accepté le plan de compromis des Nations unies, mais les Arabes l’ont rejeté et ont commencé une guerre sanglante, au cours de laquelle ils furent convaincus par les États arabes de quitter leurs maisons afin d’y retourner avec les armées arabes victorieuses.» 5
Pour Uri Avnery, «ces deux versions sont totalement absurdes, un mélange de propagande, de légende et de sentiments de culpabilité cachés.» 6
« Trop, c’est trop! » est un collectif d’individus constitué à la fin de l’année 2001 à l’initiative de Madeleine Rebérioux et Pierre Vidal-Naquet pour protester contre l’enfermement de Yasser Arafat à Ramallah et les coups portés par l’armée israélienne à l’Autorité palestinienne. Il s’est exprimé de nouveau quand de nouvelles menaces ont compromis encore davantage la paix dans la région qui passe par l’existence d’un Etat palestinien.
Le texte ci-dessous « Combattre l’antisémitisme et sanctionner la politique israélienne » a recueilli plus de 600 signatures en deux semaines. Nos efforts sont importants car, comme l’a fait remarquer l’éditorial du Monde du 16 mai 2015 : « Longtemps, l’idée de pressions ouvertes, voire de sanctions contre Israël, était taboue en Occident. Seule démocratie au Moyen-Orient, terre refuge des juifs européens après l’Holocauste, l’Etat hébreu, protégé par le parapluie américain, n’a jamais eu à répondre de ses violations répétées de la loi internationale et des résolutions de l’ONU. Mais, aujourd’hui, un vent inédit souffle contre Israël, illustré par la multiplication des reconnaissances de la Palestine, dont la dernière vient du Vatican. Les Etats-Unis, concentrés sur la conclusion des négociations avec l’Iran d’ici au 30 juin, réservent leur stratégie. Mais le débat est lancé en Europe et la question des sanctions est sur la table. » 7
Les propos de Stéphane Richard, PDG d’Orange, ont suscité une polémique ; il a en effet déclaré mercredi en Egypte que l’opérateur de télécommunication, dont l’Etat français détient 25 % du capital, serait prêt à mettre un terme à un accord de licence de marque avec l’opérateur israélien Partner Communications dès « demain » s’il le pouvait, mais que cette décision présenterait un « énorme risque financier ».
Les déclarations précédentes ont été interprétées dans le contexte de pressions pour un boycott d’Israël en raison de son occupation des territoires palestiniens ; le premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, a demandé jeudi à Paris de « désavouer publiquement » Orange. Le ministre des affaires étrangères, Laurent Fabius, a rappelé vendredi 5 juin que la France était fermement opposée au boycott d’Israël.
Les organisations signataires du rapport « Les liaisons dangereuses d’Orange dans le Territoire palestinien occupé », adressent une pétition au chef de l’État français, lui rappelant que :
« L’État français détient 25% d’Orange… Nous, citoyens de cet État, exigeons que vous approuviez la décision du PDG d’Orange de rompre son partenariat avec l’opérateur israélien Partner. »
Pour signer la pétition : cliquer.