Dossier : il y a 80 ans, le massacre de Thiaroye
Dossier : que s’est-il passé à Thiaroye le 1er décembre 1944 ? Pourquoi la France doit-elle reconnaître toute la vérité sur ce massacre ? Quelles commémorations au Sénégal et en France ?
Dossier : que s’est-il passé à Thiaroye le 1er décembre 1944 ? Pourquoi la France doit-elle reconnaître toute la vérité sur ce massacre ? Quelles commémorations au Sénégal et en France ?
Présentation de l’éditeur Depuis quarante ans, le Mouvement des forces démocratiques de Casamance argue d’un droit à la séparation avec le Sénégal qui aurait été acquis pendant la colonisation. Réfutée
Tous les noms des tirailleurs coloniaux de 14-18, nés ailleurs mais morts ici, morts pour ou parfois par la France, doivent être inscrits sur les monuments aux morts ou à proximité.
A l’occasion des 80 ans de ce massacre à Thiaroye, près de Dakar, de tirailleurs africains, une tribune des associations et acteurs de la société civile.
Les 2 et 3 décembre 2024 se tiendra à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar, Faculté des Lettres et Sciences Humaines, un colloque international interdisciplinaire organisé dans le cadre du
Dans un livre publié le 11 mai 2024 aux éditions sénégalaises Jimsaan, le chercheur Florian Bobin revient sur l’histoire d’Omar Blondin Diop.
Pour la première fois depuis les indépendances, un mouvement susceptible de prendre le pouvoir a assumé la poursuite des efforts de la décolonisation.
Fanny Pigeaud et Ndongo Samba Sylla replacent le coup de force sénégalais dans le contexte du « recul démocratique » observé récemment dans les anciennes colonies françaises et l’éclairent à la lumière des pratiques impérialistes de la Françafrique.
Le 11 mai 1973, le jeune intellectuel et militant révolutionnaire sénégalais Omar Blondin Diop mourrait dans des conditions très suspectes dans la prison de Gorée où il avait été enfermé par le régime de Léopold Sédar Senghor.
Le Sénégalais Lamine Senghor (1889-1927) est, durant les années 1920, le plus important des militants noirs anticolonialistes en France.
L’homme politique et écrivain Léopold Sédar Senghor (1906 – 2001), figure ambivalente de l’histoire coloniale et postcoloniale, est l’objet en 2023 d’une exposition au Musée du Quai Branly (Senghor et les arts. Réinventer l’universel, jusqu’au 19 novembre), ainsi que d’une biographie par Elara Bertho (Senghor, PUF, 2023). La revue Afrique XXI lui a consacré en 2021 une série de deux articles, intitulée Senghor, derrière le mythe. Dans le premier, que nous publions ici, Khadim Ndiaye montre qu’il fut un ardent défenseur du système imaginé à Paris dans les années 1950 pour perpétuer la domination coloniale. Dans le second, à lire sur Afrique XXI, Florian Bobin rappelle qu’il est devenu après 1960 un président autoritaire dont la police pratiquait la torture.
Omar Blondin Diop, jeune philosophe sénégalais de gauche, participant actif du mouvement de Mai 68 à Paris et à l’université de Nanterre, était devenu à son retour au Sénégal un opposant au régime du président Léopold Sédar Senghor. Il a été arrêté et incarcéré dans une prison de l’île de Gorée où il a été retrouvé mort en détention le 11 mai 1973. Depuis près d’un demi-siècle, de nombreuses voix au Sénégal contestent la version officielle de son suicide et dénoncent son assassinat. Ci-dessous un article de Florian Bobin qui restitue son parcours de militant dans cette période marquée par de nombreux mouvements révolutionnaires dans le monde. Et la tribune qu’à la veille du 48ème anniversaire de sa mort, le même auteur a publiée dans le quotidien Le Monde, qui appelle à la réouverture du « dossier Omar Blondin Diop ».