Ahmed Henni est l’auteur de Économie de l’Algérie coloniale (Chihab, 2018) et Les grands colons d’Algérie Borgeaud, Blachette, Schiaffino et autres (2023).
Le texte ci-dessous porte sur Michel Pélégri (1838-1917), immigrant pauvre venu de Majorque qui est devenu l’un des plus riches viticulteurs de l’Algérie coloniale. Au prix de l’accaparement incessant de terres grâce à l’endettement de leurs propriétaires suivi de leur expropriation, et au prix de l’exploitation brutale de ses ouvriers agricoles.
On peut lire aussi dans cette édition l’article que Ahmed Henni a consacré à l’un de ses descendants, l’écrivain Jean Pélégri (1920-2003), qui fut, quant à lui, un défenseur des droits des algériens musulmans, et qui, par son roman Les oliviers de la Justice, a illustré tout autrement le nom familial.
Michel Pélégri est un des plus grands viticulteurs en Algérie coloniale. Immigré espagnol vers 1845, sans fortune, il possède, dès 1914, plus de 3 500 hectares dans la Mitidja. Cette « insolente » accumulation fut le résultat aussi bien de manœuvres d’accaparement de terres musulmanes par un procédé bien rodé d’endettement des propriétaires suivi de leur expropriation que d’une féroce exploitation de la main d’œuvre. En 1897, il est révoqué par le préfet de son mandat de maire de Sidi Moussa pour « des sévices exercés sur des ouvriers indigènes employés chez lui ». En 1898, son fils Michel est inculpé pour tortures envers ses ouvriers musulmans. L’un de ses descendants est l’écrivain Jean Pélégri qui fut un constant défenseur des droits des musulmans et a lavé le nom familial de cette infamie.
Miguel Luis Pélégri (1838-1917), naturalisé Michel-Louis, est un immigré espagnol venu de Majorque, probablement dans la vague de 1845-1846. Son mariage en 1866 avec Eugénie Collot, une Française née à Paris, atteste qu’il est présent à cette date en Algérie. Après avoir, pour subsister, exercé divers travaux journaliers – Miguel-Luis a été bouvier – sa famille trouve des concessions coloniales à louer où elle s’essaie à la viticulture (3 ha pour commencer, puis 24 hectares). Au bout de quelques années, elle peut les racheter. En parallèle, Michel-Louis loue en 1868 une propriété à Rouiba (Ben Dali Bey, 1 200 ha), non loin de Fort de l’Eau, où se sont établis la plupart des immigrés mahonnais qu’il peut utiliser comme ouvriers, aux côtés des musulmans du domaine, pour produire les fourrages dont l’armée est acheteuse. Tel qu’on le connaît par la suite, il est un employeur dur, impitoyable même, et dénué de scrupules vis-à-vis des musulmans. Le coup du destin lui vient de la loi de 1873 qui permet les licitations des propriétés des musulmans indivis. Jean-Jacques Jordi, spécialiste de l’émigration espagnole en Algérie, nous apprend, précisément, que, « par voie de licitation », « il devient l’unique propriétaire du domaine Ben Ouarlous (400 ha) ». Par la suite, il utilise à répétition le même mécanisme juridique pour exproprier à peu de frais les musulmans insolvables mais indivis qu’il aura lui-même endettés et, dont, parfois, il demande la saisie des récoltes. Devenu, après sa naturalisation, maire de Sidi-Moussa en 1892, il s’introduit dans le milieu politique. Il noue également des relations bancaires en entrant dans l’actionnariat du Crédit agricole et commercial algérien de Julien Thibaud. Il y côtoie Julien Bertrand, délégué financier depuis 1898. Bertrand est aussi son voisin, propriétaire et viticulteur à l’Arba dont il devient maire en 1904. Ses relations avec Julien Thibaud et Julien Bertrand lui permettent, en 1902, d’entrer en possession à crédit du domaine de Boukandoura (850 ha) dont Bertrand avait été propriétaire.
Une accumulation rapide à force d’expropriations des paysans qu’il a endettés
Michel Pélégri peut combiner cette double capacité d’influence pour actionner les leviers de la justice et du crédit. Son accumulation rapide vient d’abord de l’expropriation répétée par voie d’adjudication à sa demande des propriétés indivises des musulmans qu’il a endettés. En voici quelques exemples. Le Radical algérien annonce le 6 avril 1889 l’adjudication d’une propriété rurale de 85 ha à Ain Bessem avec Michel Pélégri pour surenchérisseur. En 1900, il est procédé à l’adjudication, « sur requête de Michel Pélégri », des récoltes sur pied sur 15 ha appartenant à un de ses débiteurs, Kouider ben Othman à Oued Slama. Le journal Le Tell du 22 octobre 1913 rapporte une autre affaire qui l’implique : « Il existe, dans la région de l’Arba, Sidi-Moussa, Maison-Carrée, Birkadem, Blida, Bouira, Rovigo, Rivet, un vaste domaine indigène qui fut, aussi loin que peuvent remonter les souvenirs, la propriété des Bouchlaghem. Ces deux familles, d’essence maraboutique, exploitent, de temps immémorial, le domaine. Il y a quinze ans, les deux seuls héritiers mâles ayant disparu (…) une ordonnance de justice privée à la date du 11 février 1904 nomma un séquestre du domaine. [avec pouvoir] de consentir tous marchés et locations, en un mot administrer la propriété au mieux des intérêts dont il avait la garde” (…) M. Pélégri, qui a prêté aux Bouchlaghem une somme de 40.000 francs, dont il attend le remboursement, est donc créancier de la succession. Ayant, en outre, acheté à Mouhoob, qui les avait acquis lui-même de Cherifa, les droits portant sur la moitié du domaine, M. Pélégri revendique, devant les tribunaux, la part de propriété qui revenait à Cherifa ». Ce qui est qualifié de « droits problématiques de M. Pélégri ». Autre exemple : l’adjudication en 1903 et vente aux enchères, « à la requête de Michel Pélégri », des domaines de Boukandoura (850 ha) et Caïd Ahmed (784 ha), pas moins.
Le mécanisme d’accumulation par adjudication aux enchères ne concerne pas uniquement les musulmans. Michel Pélégri convoite aussi les propriétés de ses voisins colons en difficulté financière ou en faillite. En 1907, vente aux enchères publiques d’une « propriété de 64 hectares environ, dont 60 hectares de vigne en plein rapport, un hectare et demi d’orangerie au haouch ben Allal, commune de Sidi-Moussa, aux requêtes, poursuites et diligences de M. Michel Pélégri, propriétaire, demeurant à Sidi-Moussa ». Président du Comptoir d’escompte de L’Arba, gros actionnaire du Crédit agricole, commercial et industriel algérien de Julien Thibaud, il connaît certains des escomptes opérés et peut repérer ceux des colons qui ont des difficultés à rembourser leur crédit. Hildebert Isnard, le spécialiste de l’histoire de la viticulture coloniale en Algérie, montre que les « crises intermittentes de 1890-1905 » conduisent les créanciers de la viticulture algérienne à expurger « de leur portefeuille les valeurs d’immobilisation dont les signataires ne pouvaient plus satisfaire les intérêts. La liquidation des situations désespérées exigeait le recours à l’expropriation : les terres, auxquelles le crédit trop facile avait donné une valeur factice, subissaient, depuis 1887, une profonde dépréciation ». En 1904, « survenait la débâcle d’un grand colon : Charles Debonno. A partir de 1881, il se lance dans de grandes plantations de vignes à travers la plaine de la Mitidja. Puis, c’est la crise. Debonno ne peut plus régler ses annuités (…) Aux faillites retentissantes s’opposèrent des réussites insolentes, à Ch. Debonno s’opposa Michel-Louis Pélégri, petit immigrant espagnol qui garde les troupeaux à treize ans et meurt propriétaire de plus de 3.000 hectares. »
Violences et séquestration envers les ouvriers musulmans
Il ne suffit pas, pour s’enrichir, d’accumuler des surfaces. Encore faut-il les mettre en culture et, pour ce faire, employer de la main-d’œuvre. Si Michel Pélégri a pu connaître une ascension insolente, comme le dit charitablement Isnard, c’est aussi grâce à une exploitation intensive de sa main-d’œuvre par un usage de la terreur. Rapportons les faits. En 1897, les Pélégri sont accusés et traduits en justice pour violences et séquestration envers leurs ouvriers musulmans. Sous le titre, L’affaire Pélégri, le journal La Vigie du 24 mars 1898 écrit: « Hier après-midi, la Chambre correctionnelle examine l’affaire de M. Michel Pélégri, ancien maire de Sidi-Moussa dans laquelle se trouve inculpé, son fils et cinq employés (…) Pélégri est accusé d’avoir exercé des violences graves contre les indigènes de la région; il les aurait frappés avec la dernière violence et les aurait enfermés dans de grandes jarres où ils restaient des journées entières sans air et sans nourriture ». En janvier 1898, le procureur de la République à Alger fait même procéder à l’exhumation de la dépouille de Kaltoun Mohamed ben Abdelkader, « décédé dans une amphore à vin », à la ferme Pélégri. La Vigie évoque, en passant, le cas d’un contribuable qui vient de « porter plainte contre l’ancien maire de Sidi-Moussa qui bien qu’ayant des propriétés lui rapportant un revenu de 750.000 francs, ne paye pas un centime d’impôt même pas les prestations ! En revanche, tous les habitants de la commune ont été copieusement surchargés. On peut s’expliquer assez facilement cette légère faveur en sachant que le répartiteur des contributions — un espagnol non naturalisé — est le gendre de Pélégri ! » (…) « On assiste dans l’intérieur même du palais, et jusque dans la salle d’audience à un raccrochage indécent de témoins à décharge. Hier après-midi, Pélégri a été pris en flagrant délit, au moment où il mettait 5 francs dans la main d’un Arabe, en lui disant d’amener autant d’indigènes qu’il voudrait pour venir témoigner en sa faveur, et que tous auraient 50 francs ! Le raccrochage continue encore presque ouvertement pendant toute la matinée ».
Parmi les témoignages, celui de Pierre Morel. « S’étant rendu à la ferme Pélégri pour y effectuer certaines réparations, il rencontra devant la cave le fils Pélégri qui, lui montrant les amphores servant de cuve, lui dit : « Voyez comment nous traitons les indigènes qui volent des raisins. Nous les enfermons là-dedans pendant 48 heures sans manger”. Effectivement, l’ouvrier a constaté, de visu, la présence de plusieurs indigènes dans deux de ces amphores. Il ajoute qu’il a vu Pélégri frapper des indigènes à coups de pied et porter des coups à un ouvrier maçon, Linarès, lequel se porte partie civile » Mathieu Mattei, lui, « a vu deux Arabes enfermés, le soir, dans une amphore, pour n’en être retirés que le lendemain matin. Il a assisté également à des scènes de violences exercées par Pélégri père et fils sur des indigènes ». Sébastien Saurina « a aperçu deux indigènes dans une amphore au-dessus de laquelle on avait placé une mèche de soufre allumée; c’est lui qui a délivré les prisonniers. Un groupe d’indigènes témoigne sur un fait encore plus grave, qui remonte à peu près à la même époque. A la suite d’une discussion motivée par un règlement de compte, Pélégri père aurait séquestré deux vendangeurs de la façon que l’on sait. Le lendemain matin, il les délivrait et, tandis que, poursuivis à coups de pierre, les deux Arabes s’enfuyaient, un européen de la ferme tira un coup de feu sur l’un d’eux et l’atteignit. Il n’a pas été possible de savoir si c’est bien Pélégri qui est l’auteur de cet acte criminel. »
Un tortionnaire, corrompu et corrupteur
Bref, un tortionnaire qui, de surcroît, ne paie pas d’impôt et corrompt à tout va. La gravité des faits contraint l’administration à réagir. Les Pélégri sont inculpés, traduits en justice et « poursuivis correctionnellement à raison de violences exercées à l’égard d’indigènes employés par eux et de faits de séquestration ». Le tribunal d’Alger les condamne « chacun à six jours d’emprisonnement et à une amende de deux cents francs ». Un an plus tard, en appel, devant la Chambre correctionnelle de la Cour, leurs avocats « ont fait, dans leurs plaidoiries, bonne justice des exagérations, des invraisemblances évidentes, des mensonges flagrants contenus dans les dépositions indigènes constituant le fond de l’affaire. D’ailleurs, poursuit le journaliste, la Cour a fort bien compris qu’il n’y avait, au fond de tout cela, qu’un procès de tendance ; les considérants de son arrêt mentionnent les contradictions nombreuses, les invraisemblances manifestes que l’on retrouve dans les dépositions des indigènes ». L’un de ses avocats est Me Ulrich, avocat à la Cour d’appel de Paris, et, un moment, secrétaire du sénateur Waldeck-Rousseau, devenu en juin 1899, président du Conseil des ministres. Michel Pélégri a, comme on dit, le bras long. Il est, de surcroît, commandeur du Mérite agricole. La décision des premiers juges est infirmée. Pélégri père écope de seize francs d’amende et Pélégri fils de six jours d’emprisonnement avec sursis et deux cents francs d’amende. « En somme, conclut le journaliste, comme on le voit, beaucoup de bruit pour bien peu de chose ». Bref, l’impunité. L’affaire n’est venue en justice qu’à la suite de la plainte déposée par l’Européen Linarès. Les musulmans n’ont eu droit qu’à une réparation politique.
En effet, depuis qu’elle avait éclaté en 1897, l’affaire n’en était pas restée là. Une enquête administrative avait été ordonnée par le préfet d’Alger à la suite de l’intervention du député métropolitain du Doubs, M. Grenier, en visite en Algérie à qui « de nombreux indigènes vinrent se plaindre de faits de brutalité et de retenues abusives de salaires dont ils accusaient le maire de Sidi-Moussa, M. Pélégri ». Le 14 octobre 1897, Michel Pélégri est révoqué de son mandat de maire de Sidi Moussa. Le préfet prend un arrêté avec deux considérants :
1. « il résulte, tant des dépositions recueillies au cours de cette enquête que des aveux même de M. Pélégri, maire de Sidi-Moussa, que des sévices ont été exercés sur des ouvriers indigènes employés chez lui par des personnes de sa famille ou à son service, que les faits se sont passés sous son toit ou dans ses fermes, qu’il est souverainement invraisemblable et qu’il n’a pas pu établir qu’il n’en ait pas eu connaissance ; que, dans l’un des cas, il est avéré et reconnu par M. Pélégri lui-même qu’il y a eu châtiment corporel et séquestration durant plusieurs heures de l’un desdits ouvriers indigènes” ;
2. « l’incarcération à laquelle il a fait procéder dans ces conditions, de plusieurs de ces ouvriers indigènes, constitue un indigne abus de pouvoir. » Un euphémisme pour ne pas employer le mot torture.
Lors de sa mise en accusation pour ce crime, il est apparu qu’il n’hésite pas à supplicier ses ouvriers musulmans. L’inimitié suprémaciste qu’il entretient vis-à-vis d’eux lui vaut leur hostilité durable et permanente. Il est l’objet de violentes actions de représailles dont nous ne connaissons que celles que signale publiquement et nommément la presse.
En 1903, par exemple, « au cours de perquisitions opérées dans les gourbis avoisinant la ferme Sainte-Margueritte, appartenant à M. Pélégri, et dont le but était de découvrir des objets volés, M. Labrit, commissaire de police, a découvert de nouvelles armes et cartouches à balle, soigneusement cachées dans le diss recouvrant les gourbis ». On apprend en passant que ses employés et voisins musulmans logent dans des gourbis. En 1904, « un incendie d’une grande violence a éclaté à la ferme de M. Pélégri, maire de Sidi-Moussa. Une meule de paille et trois meules de pousse venaient de prendre feu ». En 1913, « à la ferme Ben Ouarlouze, appartenant à M. Pélégri, les flammes, activées par un vent du Sud-Ouest, dévoraient des broussailles et des plantations de frênes. Ces plantations, couvrant une superficie de trois hectares environ, et qui protégeaient. le talus bordant l’oued Djemaâ contre les inondations toujours possibles de ce cours d’eau, ont été complètement anéanties ». En 1922, c’est le domicile de son fils Michel qui brûle. Il avait été inculpé en 1898 pour tortures envers ses ouvriers musulmans. « Dans la nuit du 14 au 15 décembre courant, un incendie s’est déclaré dans les appartements de M. Michel Pélégri, ferme El Kateb, banlieue de Rovigo. Les dégâts seraient importants ».
Ces « détails » de la façon dont Michel Pélégri a conduit son accumulation insolente et fulgurante n’ont malheureusement reçu aucune considération de la part des historiens, même parmi les plus prestigieux. Charles-Robert Ageron évoque la réussite « exemplaire » d’un « pauvre bracero espagnol, Michel Pélégri : simple journalier en 1846 ». Gilbert Meynier cite comme « exemple extraordinaire de réussite rapide », « celui de Michel Louis Pélégri, maire de Sidi-Moussa, dans la Mitidja : en 1914, il possède 3.513 ha à L’Arba, Sidi Moussa et Fondouk ». Ou encore Gérard Crespo et Jean-Jacques Jordi qui écrivent : « Pélégri, monta son domaine par à-coups et connut réussite sur réussite (…) l’Algérie avait son roi de la vigne en la personne de Pélégri ». Décédé en 1918, il ne connaît pas la fortune médiatique dont a bénéficié Henri Borgeaud. Son frère, Gustave Émile Paul Pélégri (1884-1932), propriétaire-colon comme lui et maire du Fondouk, né, lui, en Algérie, a pu se faire une notoriété honorable en tant qu’ingénieur agronome réputé, donnant des conférences sur l’agrumiculture et présidant Le Groupe d’Algérie des Ingénieurs Agronomes (anciens élèves de l’Institut Agronomique de Paris) où il côtoie son confrère Henri Borgeaud. Le cercle des grands colons se ferme ainsi dans les couloirs feutrés d’organisations corporatistes.
Héritant d’un patrimoine considérable, le fils de Michel Pélégri, Michel Christophe (1879-1955) s’avère un gestionnaire calamiteux et, ruiné, abandonne la viticulture pour s’exiler en ville. Son fils Jean (1920-2003), issu d’un troisième mariage, devient un écrivain reconnu et relève la réputation du nom. Il semble, cependant, que la légende noire de Michel Pélégri et son fils ait perduré même après l’indépendance en 1962 et poursuivi leur descendance. Son petit-fils, Jean, qui, par son talent, sa notoriété et son sens de la justice, s’est toujours placé au côté des « humiliés de l’histoire », des « vaincus d’avance », décrivant la tragédie de l’injustice coloniale vis-à-vis des musulmans en Algérie et, contrairement à ses père et grand-père, devenu un défenseur des musulmans, s’est vu refuser par les nouvelles autorités sa naturalisation comme Algérien.
Références
Jean-Jacques Jordi, Michel-Louis Pélégri, http://www.memoireafriquedunord.net/biog/biog16_Pélégri.htm
ibid.
Sur Julien Thibaud et Julien Bertrand voir Ahmed Henni, Les grands colons d’Algérie.
La dépêche algérienne, 3 décembre 1903.
ibid.,12 décembre 1907.
Vigne et colonisation en Algérie (1880-1947). Annales. Économies, sociétés, civilisations, 2ᵉ année, 3, 1947, pp. 288-300.
La dépêche algérienne, 10 janvier 1898.
Journées de travail rachetables en monnaie et dont sont exonérés les Européens. Il s’agit, probablement ici, de journées dues par les ouvriers de Pélégri et dont il devait verser la contrepartie monétaire au fisc.
La dépêche algérienne, 25 mars 1898.
La dépêche algérienne, 19 novembre 1899.
ibid.
La dépêche algérienne, 27 novembre 1897
La dépêche algérienne, 12 mars 1903.
ibid., 21 août 1904.
ibid., 2 août 1913.
ibid., 16 décembre 1922.
16 Histoire de l’Algérie contemporaine. 2, De l’insurrection de 1871 au déclenchement de la guerre de libération, 1954, PUF, 1979, p. 99.
Gilbert Meynier, L’Algérie révélée : la guerre de 1914-1918 et le premier quart du XXe siècle, Droz, 1981, p. 127.
Gérard Crespo, Jean-Jacques Jordi, L’immigration espagnole dans l’Algérois : de 1830 à 1914, Éditions de l’Atlanthrope, 1991, p. 27.
Le Monde, 8 octobre 2003.
Du gros colon Michel Pélégri (1838-1917) à l’écrivain Jean Pélégri (1920-2003)
Michel Pélégri (1838-1917), un gros colon de la Mitidja, par Ahmed Henni