Au Royaume-Uni, porté par un mouvement venu de la société civile, et malgré un gouvernement hostile, la question de la réparation des conséquences de l’esclavage colonial est désormais posée de manière ouverte et argumentée. Une série de cinq articles sur le site de la chaîne Outre-mer la 1ère explore ce mouvement d’ampleur. Le dernier interroge « le retard de la France », où la question des réparations semble « inaudible ».
La London, Sugar & Slavery gallery du Museum of London Docklands • ©Hodane Hagi Ali France Télévisions
Épisode 1 : Quand vient l’heure des réparations Au Royaume-Uni, des descendants d’esclavagistes demandent pardon au nom de leurs ancêtres. À travers un vaste programme mémoriel, la ville de Bristol regarde en face son passé colonial.
Épisode 2 :Parlons d’argent Si l’esclavage a largement contribué au développement économique du Royaume-Uni, jusqu’en 2015, les impôts des Anglais ont servi à rembourser les compensations versées aux familles esclavagistes au moment de l’abolition.
Épisode 3 : Des réparations très politiques Des députés font pression pour que le Royaume-Uni s’engage dans la voie de la justice restauratrice, dix ans après l’adoption par la communauté des Caraïbes de son plan international pour les réparations.
Épisode 4 : Des excuses, des musées et des mots pour réparer Comment réparer l’esclavage ? Au-delà des indemnisations matérielles, les Britanniques multiplient les gestes symboliques pour se racheter de leur passé.
Épisode 5 : Quand la France prend du retard Si la France a été le premier pays à reconnaitre la traite et l’esclavage comme crimes contre l’humanité, le débat sur les réparations y semble inaudible. Au Royaume-Uni, les gestes d’excuses et les réparations financières se multiplient.