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Édition du 1er au 15 octobre 2024

Résultats de la recherche pour : 8 mai 1945

« L’Autre 8 Mai 1945 » :
à quand la reconnaissance claire
par la France
des crimes de cette répression massive ?

Le 8 mai 1945, en Algérie comme dans le reste du monde, on fête la défaite de l’Allemagne nazie. Dans plusieurs villes d’Algérie, des Algériens partisans de l’indépendance se joignent aux défilés. A Sétif, le jeune Saâl Bouzid, qui portait le drapeau algérien, est abattu par un policier et des Algériens fuyant la répression aveugle agressent à leur tour des Européens au hasard. La répression est massive et se prolonge dans tout le Nord-Constantinois. Des films et des livres éclairent cet événement qui a précipité la guerre d’indépendance, mais la République française n’a jamais reconnu officiellement sa responsabilité dans ce crime colonial. Ci-dessous la projection-débat qui a eu lieu à Paris, à l’ITS (dont les images ont été ajoutées), une émission de Dima TV, l’annonce d’un livre important paru en Algérie, d’une pièce de théâtre suivie d’une table ronde au CDN de Besançon, d’une rencontre à Saint-Denis autour du film « Héliopolis », et des initiatives organisées à Grenoble.

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La nécessité de reconnaître
l’Autre 8 mai 1945
et ses crimes

Si le 8 mai 1945 marque la fin de la Seconde Guerre mondiale en Europe, cette date a une toute autre signification en Algérie, notamment dans les villes de Sétif, Guelma et Kherrata où plusieurs milliers d’Algériens ont perdu la vie, victimes de la répression française. Dont des familles de soldats algériens encore en métropole après avoir libéré la France au sein de l’Armée d’Afrique. En 2005 l’ambassadeur de France à Alger a reconnu « une tragédie inexcusable » et en 2015 le Secrétaire d’Etat aux anciens combattants est allé déposer une gerbe au pied du mausolée au jeune scout Saal Bouzid tué par un policier, ce qui déclenchera les émeutes de Sétif. Mais, 77 ans plus tard, aucune reconnaissance solennelle vis-à-vis de la société française n’a été formulée par les plus hautes autorités de la République quant à la responsabilité de l’Etat dans ces massacres de mai et juin 1945.

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L’Autre 8 mai 1945,
journée nationale de la mémoire en Algérie
et épisode dont la reconnaissance officielle
est demandée aux autorités françaises

Les autorités algériennes, en faisant du 8 mai 1945 une journée nationale de la mémoire, ont souligné l’importance de cet épisode dans la prise de conscience des Algériens de la nécessité de l’indépendance du pays. Même si, comme en ont témoigné les présidents successifs de la Fondation du 8 mai 45, tels Bachir Boumaza, Mohamed El Korso et aujourd’hui Abdelhamid Salakdji, le régime instauré après 1962 a longtemps négligé les victimes de ce massacre comme tout ce qui a précédé la fondation du FLN en 1954. Ci-dessous, deux articles du quotidien El Watan et les échos des demandes en France de la reconnaissance de ce massacre par les autorités du pays. En particulier, en ce 8 mai 2021, une plaque commémorant « l’Autre 8 mai 1945 » a été inaugurée à Saint-Denis par le maire de cette ville et un rassemblement a eu lieu à Nanterre en présence de plusieurs élus.

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La mémoire du 8 mai 1945,
enjeu d’instrumentalisation par le pouvoir
en Algérie

Le 8 mai 1945 est un enjeu politique en Algérie. Le président Tebboune a annoncé la création d’une « Journée nationale de la Mémoire » et d’une chaîne thématique sur l’histoire. Le pouvoir, fortement contesté par le hirak, tente maintenant de faire de cet événement majeur, longtemps écarté de l’histoire officielle, un outil pour se légitimer et mettre au pas le travail historique. Le conseiller du président chargé de la mémoire nationale, directeur des Archives nationales, Abdelmadjid Chikhi, a pris à partie les historiens algériens, demandé « la création d’une approche algérienne de l’histoire de l’Algérie » et stigmatisé globalement « la France ». En revanche, dans un entretien à l’APS, l’historien Hassan Remaoun a souligné qu’un grand travail a été mené depuis 1962 par de nombreux historiens algériens et aussi qu’« il existe en France des citoyens, des historiens, associations et autres institutions qui mènent un combat permanent pour que la vérité soit reconnue et justice rendue aux victimes de la colonisation ». Notre site a consacré depuis vingt ans plusieurs centaines d’articles au 8 mai 1945.

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Rediffusion par France culture
de l’émission de Tewfik Hakem
sur le 8 mai 1945 en Algérie

Le 27 août 2018, France culture a rediffusé l’émission « Radio libre » de Tewfik Hakem consacrée à la répression à partir du 8 mai 1945 dans l’Est algérien, qui avait été diffusée pour la première fois le 7 mai 2005 pour les soixante ans de cet événement. Elle contient les interviews exceptionnels de témoins qui ont disparu depuis et est suivie d’un débat auquel ont participé Mehdi Lallaoui, Mohammed Harbi, Edwy Plenel et Jean Daniel. Ce débat porte également sur la loi du 23 février 2005 qui incitait à enseigner les « aspects positifs de la colonisation ».

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Des rassemblements pour « l’Autre 8 mai 1945 »

Depuis le 8 mai 2015, qui marquait les 70 ans des massacres de masse, dans le Constantinois, de milliers d’Algériens par la police et l’armée française ainsi que par des milices d’européens armés, un rassemblement a lieu chaque année à Paris. Pour demander aux plus hautes autorités de l’Etat la reconnaissance de cet événement et l’ouverture des archives. Suite à un appel national dont nous reproduisons ici le texte, des rassemblements ont eu lieu le 8 mai 2018, à l’appel de diverses associations, à Paris, place du Châtelet, ainsi que dans plusieurs autres villes.

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l’autre 8 mai 1945 et sa reconnaissance par la France

Pour la troisième année consécutive, les collectifs « l’Autre 8 mai 1945 » et « Sortir du colonialisme » se mobilisent pour remettre dans le débat public la question de la reconnaissance par l’Etat français des massacres commis en son nom dans le nord Constantinois, en 1945.

Une réunion publique est organisée à Paris, le 2 mai 2017, de 19h à 23h. Elle bénéficie du soutien des journaux Mediapart et El Watan. Ci-dessous : le programme de la rencontre.

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 8 mai 1945 : le devoir d’histoire

Des historiens français ont participé du 6 au 10 mai 2015 aux universités de Constantine, Guelma, Setif et Béjaïa à un colloque international sur les massacres coloniaux à l’occasion du 70e anniversaire des massacres de mai 1945 dans le nord-Constantinois.

Parmi eux, Benjamin Stora, président du Conseil d’orientation du Palais de la Porte Dorée, et Gilles Manceron, auteur notamment avec l’historien algérien Hassan Remaoun du livre D’une rive à l’autre, la guerre d’Algérie de la mémoire à l’histoire (Syros, 1993).

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